장재형목사가 설립한 올리벳대학교는 지난 18일 캘리포니아 샌프란시스코 캠퍼스에서 ‘2024 박사 과정 콜로키움 종료 예배’를 개최했습니다.
이 예배에는 조나단 박 총장, 이요셉 캠퍼스 디렉터, 여러 교수진, 그리고 박사 과정 학생들이 함께 참석해, 콜로키움 기간 동안 베풀어주신 하나님의 은혜에 감사하며 찬양과 예배의 시간을 가졌습니다.
박사 과정 콜로키움은 학문적 교류와 연구를 위한 중요한 행사로, 교수진과 박사 과정 학생들이 모여 논문 발표와 세미나를 진행하고, 교수들의 피드백을 받으며 학문적, 영적 성장을 도모합니다. 이번 콜로키움은 약 2주간 진행되었으며, 참가자들에게 학문적 통찰과 신앙적 경험을 제공하는 소중한 시간이었습니다.
한편, 올리벳대학교는 장재형목사(영어명 데이비드 장)에 의해 설립되었으며, 2004년 3월 3일 미국 정부에 정식으로 등록되었습니다. 본교는 캘리포니아 리버사이드에 위치하며, 샌프란시스코 캠퍼스를 포함해 10여 개의 분교를 운영하고 있습니다. 또한, 올리벳 연구기술단지, 기독교 도서관, IT 센터 등 다양한 시설을 통해 학문적 연구와 신앙적 발전을 지원하고 있습니다.
L’Évangile est l’histoire de l’amour du Christ. C’est la « Bonne Nouvelle » que l’Église proclame, et aussi le message du salut de Dieu, transmis à travers la vie et l’enseignement de Jésus-Christ. Pourquoi cet Évangile est-il inséparable de l’« amour » ? Pourquoi montre-t-il l’accomplissement ultime d’un amour sacrificiel ? Nous pouvons le vérifier en de nombreux passages bibliques. Des spécialistes de la Bible affirment que le chapitre 15 de l’Évangile selon Luc est « le chapitre qui décrit le mieux l’Évangile », car il en contient le cœur : le salut et l’amour. Dans le même temps, l’essence de l’Évangile est la transformation de la vie, une transformation qui mène l’homme à redevenir pleinement humain, en recouvrant « l’image de Dieu » qui est en lui. Or, pour que l’Évangile, loin de n’être qu’une émotion passagère ou une simple excitation, se concrétise en un « amour » vécu au quotidien, il est indispensable qu’il ait pour source Dieu lui-même, et que son expression pratique prenne la forme d’un « sacrifice ».
Beaucoup considèrent l’Évangile comme un ensemble de doctrines ou un système de croyances que l’Église doit transmettre. Pourtant, l’Évangile que Jésus a vécu et manifesté est littéralement « l’amour qui donne tout de soi pour une seule vie ». Le chapitre 13 de la première lettre aux Corinthiens (1 Co 13) est un passage représentatif qui analyse la nature de cet amour. Dans ce « Cantique de l’amour », l’apôtre Paul, avec le langage propre aux citadins, détaille logiquement les attributs de l’amour. Le célèbre passage : « L’amour est patient, il est plein de bonté. L’amour n’est point envieux… » (1 Co 13.4, suiv.) est un langage universel, facile à comprendre n’importe où. Cependant, il est crucial de réaliser que ce n’est pas juste un enseignement moral ou une forme de politesse, mais l’« amour sacrificiel que le Christ a manifesté sur la croix ».
Vers la fin de 1 Co 13, Paul déclare : « Je connaîtrai comme j’ai été connu » (v.12). Il associe l’amour au fait de « connaître ». En hébreu, « connaître » ne se limite pas à acquérir une information, mais implique une relation personnelle et une intimité profonde. Ainsi, l’amour inclut un aspect relationnel consistant à se comprendre et à s’accepter mutuellement. L’expression « Je connaîtrai comme j’ai été connu » peut donc se lire comme : « De même que le Seigneur m’a aimé, moi aussi je connaîtrai le Seigneur d’un amour parfait. » L’essence de l’amour s’enracine ainsi dans une communion intime avec Dieu.
Dans 1 Jn 4.19, nous lisons : « Pour nous, nous l’aimons parce qu’il nous a aimés le premier. » L’Évangile est une proclamation selon laquelle Dieu nous a aimés le premier. Si nous disons que nous « apprenons » l’amour, c’est parce que nous sommes d’abord aimés de Dieu et que, dans ce processus de découverte de Son amour, nous devenons à notre tour capables d’aimer notre prochain. Ainsi, l’Évangile procède entièrement de l’amour et du sacrifice de Dieu, visant tout un chacun, y compris les publicains et les prostituées. Jésus s’est abaissé jusqu’à la mort, révélant de la manière la plus éclatante l’amour de Dieu dans son humiliation et son sacrifice.
Dans Romains 10, il est écrit : « Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. » (v.10) La foi naît lorsque le cœur est ouvert, et de ce cœur jaillit spontanément une confession. Les circonstances qui ouvrent le cœur peuvent varier : certains sont d’abord éclairés intellectuellement avant que leur cœur ne s’ouvre, d’autres voient leur cœur s’ouvrir avant de parvenir à une compréhension intellectuelle. L’essentiel est que le cœur et l’intelligence œuvrent ensemble, car alors seulement la foi et la mise en pratique de l’amour sont pleines et entières. Les Grecs mettaient l’accent sur la « raison » humaine, et il est effectivement important de réfléchir : qu’est-ce que l’amour ? Pourquoi le Seigneur nous a-t-Il sauvés ? Pourquoi devons-nous croire en Lui ? Sans une telle compréhension, notre foi risque de devenir un simple rituel ou une habitude dépourvue de sens profond.
Qu’est donc l’amour, concrètement ? Dans la Bible, l’amour se définit de manière constante comme un « sacrifice ». Un exemple illustre souvent cité : lors de l’éruption volcanique à Pompéi (Pompeii), on a retrouvé les traces d’une mère morte en protégeant son enfant. Pour sauver l’enfant de l’explosion, la mère l’a préservé en se faisant bouclier de son propre corps, les deux silhouettes pétrifiées en un vestige. Cet événement montre avec force à quel point l’amour qui protège la vie peut être puissant. Par nature, tout être vivant a tendance à se protéger soi-même. Les plantes se disputent lumière et nutriments, généralement sans se faire de cadeaux. L’amour, cependant, va à l’encontre de cet instinct de préservation : il « se sacrifie » pour ouvrir la voie et protéger l’autre.
Nous confessons que la vie de Jésus-Christ, en particulier sa mort sur la croix, représente le sommet de l’« amour sacrificiel ». Sur la croix, Jésus, qui est sans péché et parfaitement pur, a donné sa vie pour le salut des pécheurs, un acte d’amour d’une intensité inégalée. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses sermons et conférences que l’essence même de l’Évangile réside dans ce sacrifice. La mort de Jésus n’est pas un simple symbole religieux ou une pratique rituelle, mais l’expression concrète par laquelle Il nous déclare : « C’est ainsi que je vous aime. » Parmi les multiples formes d’amour existantes, l’« amour qui s’offre totalement sans rien retenir » est le plus ultime, et c’est l’essence même du message véhiculé par l’Évangile chrétien.
Lorsque nous prenons conscience de la valeur de cet amour, nous comprenons aussi que le sacrifice n’est pas vain. En examinant l’idéogramme chinois pour « sacrifice » (犧牲), on remarque qu’il inclut le caractère du bœuf (牛). Le bœuf passe sa vie à labourer les champs pour son maître, puis, à la fin, il donne sa viande, sa peau, ses os, et même sa queue, tout lui est pris pour les besoins de l’homme. À l’image de ce bœuf qui sert toute sa vie, Jésus a offert sa vie entière pour nous, démontrant la grandeur de cet amour. Il ne s’agissait pas d’un spectacle grandiose ou fastueux, mais d’un service humble et discret, comme laver les pieds de Ses disciples, qui révèle Son attitude de serviteur.
Dans Jean 13, Jésus lave les pieds de Ses disciples, un épisode symbolique qui marque le début de sa marche vers la croix. Il est dit qu’Il « avait aimé les siens qui étaient dans le monde, et Il les aima jusqu’au bout. » (Jn 13.1) Le terme « jusqu’au bout » porte la patience infinie de Dieu, persistant à aimer malgré le rejet, la trahison ou l’ingratitude humaine. Cet amour de la croix ne vise pas seulement un enseignement moral ou une consolation, mais constitue un événement qui opère un salut et une restauration véritables. Alors que l’humanité était engagée sur la voie de la mort en raison du péché, le Christ nous a communiqué la vie en livrant la sienne. Quand nous proclamons « aimer Jésus », cette confession repose sur le fait historique que « le Seigneur nous a d’abord aimés ».
Pourquoi cette histoire d’amour si grande et sacrificielle est-elle appelée « Évangile » ? L’Évangile n’annonce pas seulement l’existence de Dieu, mais proclame que « Dieu nous a aimés de cette manière » ; grâce à cet amour, l’homme est arraché au péché et reçoit la vie véritable. Dans Romains 5, Paul écrit : « Alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous ; c’est ainsi que Dieu prouve Son amour envers nous. » (Rm 5.8) Le salut n’est pas le fruit de nos efforts, mais le don de la grâce de Dieu, et cette grâce s’exprime dans l’initiative divine d’aimer en premier. Nous découvrons cet amour, y répondons par la gratitude, et vivons une existence consacrée, rendant l’Évangile vivant dans nos actes.
La Bible décrit un amour qui ne se limite pas à proclamer « je t’aime », mais qui prend forme concrètement par le « service » et le « sacrifice ». Quand Jésus mangeait à la même table que les publicains et les pécheurs, les pharisiens et les scribes le critiquaient, mais Il n’y prêtait pas attention. Il allait à leur rencontre, séjournait avec eux, dénonçait leurs péchés, tout en leur offrant Son pardon et Sa restauration. C’est ainsi que se manifeste l’amour véritable : un amour qui va au-devant, qui « met les pieds dehors » pour rencontrer les gens là où ils sont.
Si nous connaissons réellement Jésus-Christ, nous aussi devrions être capables de servir et d’accueillir les autres avec cet amour. À l’exemple du Christ, quand nous nous occupons des pécheurs, des publicains et de toutes les personnes marginalisées et souffrantes, nous rendons l’amour du Christ concret. Comme l’enseigne le pasteur David Jang à maintes reprises, pour que l’Église soit « la lumière du monde et le sel de la terre », elle doit s’appuyer sur l’amour sacrificiel de Jésus et se diriger activement vers ceux qui ont besoin d’aide dans leur vie concrète. Quand nous cessons de nous cantonner aux mots pour passer à l’action, c’est là que les gens peuvent vraiment percevoir et comprendre la profondeur de l’Évangile.
Rappelons que, dans le fond, nous avons tous le « cœur du berger ». Dieu nous a créés à Son image, et nous ressentons naturellement de la compassion pour la souffrance d’autrui, avec le désir de secourir la vie fragile. Pourtant, selon la logique du monde, on accorde souvent plus d’importance à la majorité, aux « quatre-vingt-dix-neuf », plutôt qu’à l’unique personne laissée de côté. Or, la logique de l’Évangile est à l’opposé. Le Seigneur nous enseigne, à travers la parabole du berger qui laisse ses quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher la brebis perdue, qu’« aux yeux de Dieu, chaque brebis compte infiniment » et qu’Il ne renonce pas à ce seul être égaré.
2. L’Évangile pour les publicains et les pécheurs
Luc 15 illustre parfaitement ce « cœur de Dieu pour une seule vie ». Dès le verset 1, il est écrit : « Tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’écouter », tandis qu’au verset 2, « les pharisiens et les scribes murmuraient : “Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux.” » À l’époque juive, le mot « pécheurs » ne désignait pas uniquement ceux qui s’écartaient considérablement des règles religieuses et morales, mais regroupait aussi tous ceux que la majorité rejetait. Pourtant, plutôt que de repousser ces pécheurs, Jésus mangeait avec eux et partageait leur vie. Ce n’était pas seulement briser un tabou social ; c’était ébranler en profondeur la mentalité légale des religieux de l’époque.
Les pharisiens et les scribes bénéficiaient d’une grande estime dans la société juive ; ils veillaient scrupuleusement à l’observance de la Loi et mettaient l’accent sur la « sainteté » et la « séparation ». Au point de se couper totalement de ceux qu’ils considéraient comme pécheurs, refusant même de manger en leur compagnie. Jésus, au contraire, abolissait cette barrière, accueillait les pécheurs et entrait dans leur quotidien. L’Évangile se transmet précisément à travers ce « contact inhabituel ». Au lieu de crier de loin : « Vous êtes pécheurs, repentez-vous immédiatement ! », Il s’est approché, leur a tendu la main, les a relevés. Voilà l’Évangile tel que Jésus l’a vécu.
Les paraboles de la brebis perdue, de la drachme perdue et du fils prodigue, toutes au chapitre 15 de Luc, développent le même thème. Elles révèlent la détermination obstinée de Dieu à sauver ceux qui paraissent sans valeur et souillés par le péché, ainsi que la joie qui éclate au ciel quand ils sont retrouvés. Jésus enseigne par ces paraboles que « la joie de Dieu est plus grande pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes » (cf. Lc 15.7). Cette logique tient, non à un raisonnement ou à une efficience quelconque, mais à l’amour de Dieu.
Les publicains et les prostituées étaient les plus méprisés de la société légaliste juive. Les publicains étaient considérés comme esclaves de l’argent, les prostituées, entachées d’un péché sexuel. Pourtant, Jésus déclare : « Les publicains et les prostituées vous devancent dans le Royaume de Dieu » (Mt 21.31). Parce qu’ils avaient beaucoup péché, ils ressentaient d’autant plus de gratitude et de joie quand ils recevaient le pardon. Cette reconnaissance les menait à une conversion totale. Comme l’exprime Paul : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5.20). Paradoxalement, l’ampleur de la grâce et de la reconnaissance éprouvées par de grands pécheurs convertis montre l’efficacité de l’Évangile.
Aujourd’hui, ce message d’amour et de salut nous concerne tout autant. Les logiques du monde suggèrent parfois : « Mieux vaut distinguer ceux qui valent la peine de ceux qui ne la valent pas », « Investissons nos ressources là où le rapport coûts-bénéfices est favorable. » Malheureusement, l’Église peut aussi adopter ce raisonnement : privilégier ceux qui ont l’air plus « compétents » ou « fortunés », et délaisser ou négliger ceux qui n’ont rien. L’essence de l’Évangile, cependant, va dans la direction opposée : elle vise celui qui est perdu, la « brebis isolée ». C’est là le message essentiel de Jésus concernant la mission de l’Église : l’amour qui anime la recherche de la brebis égarée est la clé pour toucher l’âme perdue.
Cette insistance sur l’« intérêt pour le plus petit » revient souvent dans les paroles de Jésus. Dans le discours sur le Mont des Oliviers (Mt 25), Il dit : « Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Ce que le Seigneur désire de nous, c’est une compassion concrète envers les pauvres et les exclus. L’Église a la responsabilité de vivre cette compassion, afin d’étendre le Royaume du Christ dans le monde. Le pasteur David Jang le répète : l’Évangile ne se résume pas au discours, mais s’accompagne d’actes concrets (deed). Un Évangile purement verbal est incomplet et n’aura pas d’impact réel.
Aussi, lorsque l’Église cherche à faire progresser la mission de l’Évangile, la première attitude est de « localiser et rejoindre les plus vulnérables et les exclus de la société ». Dans Luc 15.4, Jésus s’exprime ainsi : « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve ? » Jésus réveille en nous ce « cœur de berger », que les pharisiens et les scribes avaient perdu, en dénigrant les publicains et les pécheurs et en condamnant Jésus pour avoir mangé avec eux. Pourtant, au plus profond de nous, demeure cette capacité à éprouver de la compassion pour la brebis perdue. Le problème est que les valeurs du monde, nos vies trépidantes ou notre égoïsme refoulent ce sentiment.
Le Seigneur nous appelle à franchir ces obstacles. Plus l’Église grandit, plus elle développe ses programmes et accumule des ressources financières, plus elle risque de miser sur le confort et l’efficacité pour « ceux qui sont déjà là » plutôt que de se préoccuper de l’« unique personne égarée ». Or, l’Évangile nous ordonne d’aimer chaque âme. Et quand un pécheur se repent et revient, le ciel se réjouit immensément.
Luc 15.5-6 décrit la scène : « Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.” » Le berger, après avoir cherché et retrouvé la brebis disparue, éprouve une joie incomparable. Il ne s’agit pas du simple soulagement que l’on ressent lorsqu’on retrouve un objet perdu, mais d’une joie liée à la restauration de la vie et du lien brisé, une joie inégalable.
Pour plaire véritablement à Dieu, nous devons garder à l’esprit l’importance de la brebis perdue. Ce qui réjouit le plus Dieu, c’est la repentance d’un pécheur. En Luc 15.7, Jésus affirme clairement : « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. »
Nous devons ici comprendre que la « repentance » dépasse de loin le simple remords moral ou la confession formelle d’une faute. D’un point de vue biblique, se repentir signifie se détourner de sa voie antérieure, changer radicalement de but et de valeurs dans la vie. Cela implique de reconnaître son péché, de faire confiance au pardon de Dieu et de décider de ne plus s’engager dans la voie du péché. Plus nous réalisons la grandeur de l’amour de Dieu, plus la repentance devient possible, car celui qui perçoit l’immensité de l’amour divin comprend aussi l’ampleur de son péché, ainsi que la profondeur de la grâce reçue. Alors, la gratitude et l’engagement jaillissent naturellement ; la personne devient un témoin vivant de la puissance de l’Évangile.
Pierre en est un exemple probant. Jésus savait d’avance que Pierre Le renierait trois fois, mais Il lui avait dit : « Quand tu seras revenu à moi, affermis tes frères » (Lc 22.32). Malgré la faute de Pierre, celui-ci, après sa repentance sincère, deviendra un témoin encore plus ardent de l’amour de Dieu. Ceci est à la fois un réconfort et un défi pour nous. Même si nous sommes à terre à cause de notre péché, lorsque nous nous repentons et faisons volte-face, Dieu transforme notre faiblesse en un canal de grâce et d’amour encore plus grand. C’est là la différence majeure entre le monde de la Loi et celui de l’Évangile : dans la Loi, « tu as péché, donc tu dois être puni » ; dans l’Évangile, « Dieu fait d’abord confiance à la possibilité de la transformation par le pardon ».
Le pasteur David Jang répète souvent dans ses prédications et enseignements que « la vie de Jésus, accueillant les publicains et les pécheurs, est l’exemple éternel de l’Église ». Pour qu’elle soit le Corps du Christ, l’Église ne doit pas être une maison fermée à double tour, mais demeurer un espace constamment ouvert, où chacun peut trouver une nouvelle chance, et où chaque âme, même la plus éloignée, peut se repentir et revenir à Dieu. Il enseigne que, de nos jours, l’Église doit sortir de ses murs et s’engager davantage auprès des plus défavorisés : les malades, les sans-abri, les travailleurs immigrés, les réfugiés, etc. C’est en manifestant concrètement l’Évangile que nous perpétuons l’esprit de « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs ».
Aujourd’hui, nombre d’Églises sont devenues importantes et riches, ce qui n’est pas en soi un mal. Le danger, c’est que cette prospérité matérielle nous coupe la vue, nous faisant oublier les pauvres et les faibles. Or, le commandement de Jésus : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22.39) ne doit pas rester une idée abstraite. Dans la parabole du Bon Samaritain (Lc 10), Jésus montre qu’il faut prendre soin de « celui qui est à demi mort au bord du chemin ». Voilà l’Évangile vrai et concret, le rôle essentiel de l’Église en ce monde.
Pour accomplir cette mission, il ne suffit pas de l’initiative d’une organisation ; la consécration de chaque individu est également nécessaire. Certaines Églises créent des écoles sur le champ de mission, mènent des actions médicales et éducatives, améliorant directement les conditions de vie de la population locale. Le pasteur David Jang a présenté la vision de bâtir 300 écoles dans des pays pauvres pour le 30e anniversaire de son Église, précisant que l’objectif n’est pas de « construire des bâtiments », mais de retrouver les âmes perdues, et de leur offrir les bienfaits concrets de l’Évangile. En donnant à ces enfants l’accès à l’éducation, à la santé, et à un avenir meilleur, on dépasse le cadre d’un simple projet missionnaire : on met en pratique « l’Évangile qui part à la recherche de la brebis perdue ».
L’Évangile nous ouvre donc de « nouveaux yeux ». Nous percevons désormais ceux que nous ignorions, nous partageons rires et larmes, et nous trouvons notre joie à répondre à leurs besoins. C’est un monde paradoxal, incompréhensible au raisonnement purement humain : un monde où l’on laisse quatre-vingt-dix-neuf brebis pour une seule, où l’on tend la main d’abord au pauvre et au malade, où l’on ne condamne pas le pécheur mais on lui ouvre un chemin de retour. Ce monde est le « Royaume de Dieu » dont nous parlons.
Nous devrions méditer chaque jour ces paroles de Jésus : « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue ? » (Lc 15.4) Dans la réalité, cherchons-nous réellement les brebis perdues ? Leur consacrons-nous du temps et de l’attention ? Nous devons aussi nous interroger au sein de l’Église : négligeons-nous les nouveaux fidèles ou ceux qui portent encore les stigmates d’un échec ou d’une blessure passée ? Or, l’Évangile nous ordonne de leur tendre la main en premier.
L’« Évangile pour les publicains et les pécheurs » ne s’adresse pas qu’aux criminels notoires ou à ceux dont les fautes sont évidentes. Biblicament, tous les humains sont pécheurs devant Dieu et ont besoin de Sa grâce. Jésus a déclaré : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à la repentance » (Lc 5.32). Cela nous avertit de ne pas nous exclure nous-mêmes de cette catégorie en pensant : « Moi, je suis juste, ce message concerne l’autre. » En réalité, nous sommes tous des brebis perdues pour lesquelles Jésus est venu, et Il nous a aimés « jusqu’au bout ».
Le pasteur David Jang pose une question cruciale : « Avons-nous vraiment dans notre cœur cet amour du berger pour la brebis perdue ? » C’est un point de réflexion que l’Église doit garder à l’esprit, aujourd’hui comme demain. Bien sûr, il est important de développer nos bâtiments, nos programmes, d’augmenter le nombre de fidèles et les offrandes. Mais l’essentiel, le fondement de la vocation de l’Église, est bien de « se rendre au plus bas, de rire et pleurer avec ceux qui souffrent, et de proclamer l’Évangile de façon concrète ». Il est facile de dire que nous n’avons pas la capacité d’agir, mais, comme le disait Pierre en Actes 3 : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth… » (v.6). L’Évangile lui-même est le plus grand des dons et la plus puissante des forces.
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Lorsque nous nous mettons en quête de la brebis perdue, Dieu Se réjouit immensément de cet amour en action. Nous participons alors à cette joie. Dans Luc 15, le berger qui retrouve sa brebis appelle ses amis et ses voisins, en disant : « Réjouissez-vous avec moi ! J’ai retrouvé ma brebis qui était perdue ! » L’Église est la communauté qui partage cette joie, celle du salut, de la repentance, du pardon, et qui nous fait goûter par avance à la fête du Royaume de Dieu.
En définitive, l’Évangile est « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs ». La vie et l’enseignement de Jésus se résument à un amour concret et déterminé pour ceux qui sont perdus. Voyant des publicains ou des prostituées se repentir et entrer dans le Royaume de Dieu, ou des grands pécheurs pardonnés manifester une immense gratitude pour servir Dieu, nous saisissons le bouleversement révolutionnaire que l’Évangile apporte. Nous ne devons pas seulement comprendre intellectuellement cet amour, mais le vivre et le manifester dans notre existence. Comme le répète le pasteur David Jang, « aller vers les faibles et les marginalisés pour partager la grâce que nous avons reçue » est l’exigence la plus fondamentale de l’Évangile. Loin d’être un idéal inaccessible, c’est une mission qui trouve naturellement sa source dans ce « cœur de berger » endormi en nous, réveillé à la suite de Jésus.
Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui souffrent, « brebis égarées » que nous croisons parfois sans les voir. Si l’Église est une vraie communauté évangélique, elle doit sortir les chercher et prendre soin d’eux : le publicain esclave de l’argent, la femme qui a échoué en amour, le jeune adulte qui erre, le patient en proie à la souffrance, ou encore la personne au bord du désespoir. Tous ont la possibilité de devenir enfants de Dieu, et l’Église, avec un cœur de berger, doit leur indiquer la voie. Si « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs » retrouve sa force au milieu de nous, au point d’inspirer des transformations concrètes et palpables dans les vies, alors le ciel se réjouira d’une joie indescriptible. C’est précisément là ce que veut dire : « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes… » Et c’est ainsi que nous ferons l’expérience réelle de l’Évangile, dont le cœur est « l’amour ».
Le pasteur David Jang aspire à ce que l’Église de Corée et l’Église universelle redécouvrent profondément cet « Évangile pour les publicains et les pécheurs », afin que sa puissance suscite un renouveau dans notre société et sur les divers champs de mission à travers le monde. Peu importe qu’on soit en ville ou à la campagne, dans un pays pauvre ou riche : si l’Église retrouve « le cœur du berger qui cherche la brebis perdue », d’innombrables âmes seront restaurées, et le Nom de Dieu en sera glorifié. En accomplissant cette vocation de l’amour, l’Évangile prouvera sa réalité dans la vie quotidienne, et ce témoignage se propagera, permettant à un plus grand nombre de pécheurs de faire l’expérience du pardon, de la guérison et de la réconciliation. Dans ce processus, l’Église incarnera l’espérance pour le monde et rendra manifeste la présence du Royaume de Dieu dès maintenant. C’est ainsi que l’Évangile continuera de s’étendre et de toucher davantage de personnes, qui seront les témoins de l’amour de Jésus-Christ et prendront part à la fête du salut.
L’Évangile ne se borne pas à un enseignement à écouter ; il est la vie de Jésus Lui-même, partageant le repas avec les publicains et les pécheurs. Parce que le Seigneur nous a aimés le premier, nous pouvons aussi connaître cet amour et le transmettre. Aller à la recherche de la brebis égarée est donc la mission fondamentale de l’Église, la voie par laquelle « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs » se réalise dans le monde. Et à tous ceux qui s’engagent sur cette voie — pasteurs, fidèles, serviteurs consacrés — Dieu réserve ces mots : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ! » Puissions-nous persévérer dans la prière et poser des actes concrets, afin que l’Église et chaque croyant répondent pleinement à cette vocation de l’amour.
The Gospel is the love story of Christ. It is the good news proclaimed by the church and the message of God’s salvation delivered to us through the life and teachings of Jesus Christ. We can confirm in various parts of the Bible why this Gospel must be inevitably connected to “love,” and why the Gospel demonstrates the pinnacle of sacrificial love. As some biblical scholars say that Luke chapter 15 is “the chapter that explains the Gospel best,” it contains the core of both salvation and love. At the same time, the essence of the Gospel is transformation of life, and that transformation is ultimately the way for humanity to become truly human—namely, restoring the “image of God” that lies within us. For this Gospel not to remain merely an emotion or a temporary excitement but to be realized as “love” in our actual lives, it must have its source in God, and its practical outworking should appear as “sacrifice.”
Many people think of the Gospel as a set of doctrines or a system of faith that the church must convey. However, the Gospel that Jesus personally demonstrated through His life is, literally, “love itself that gives everything for the sake of a single life.” A representative chapter analytically describing the essence of that love is 1 Corinthians 13. The so-called “Love Chapter,” articulated in the language of an urban society by the Apostle Paul, explains the attributes of love in a highly logical and expository manner. The statement that begins, “Love is patient, love is kind. It does not envy…” (1 Cor. 13:4ff) is a universal language easily understood no matter where or when it is heard in the world. Yet it is crucial to recognize that this is not merely an ethical teaching or a set of polite manners; rather, it is the sacrificial love Christ showed on the cross.
Toward the end of 1 Corinthians 13, Paul says, “Then I shall know fully, even as I am fully known” (1 Cor. 13:12). He equates love with “knowing.” In Hebrew, the word “to know” does not simply denote the acquisition of information; it signifies personal communion and deep intimacy. Accordingly, love entails a relational aspect of deeply understanding and accepting one another. The phrase, “Then I shall know fully, even as I am fully known by the Lord,” can be interpreted as, “Just as the Lord has loved me, I too will come to know the Lord with perfect love.” Thus, the nature of love is rooted in intimate fellowship with God.
As 1 John 4:19 teaches, “We love because He first loved us,” the Gospel is the declaration that God first loved us. We can say that we “learn” love only because we have first been loved by God; and as we gradually come to realize that love, we too can be transformed into beings who love others. In this way, the Gospel thoroughly begins with God’s love and sacrifice, and its targets include everyone—even tax collectors and prostitutes. Jesus humbled Himself to the point of death, and in that humbling and sacrifice, God’s love was most clearly revealed.
Romans 10 says, “It is with your heart that you believe and are justified, and it is with your mouth that you profess your faith and are saved.” Faith means that the heart opens first, and from that heart naturally flows a confession. The circumstances that open the heart vary: sometimes intellectual enlightenment comes first and then opens the heart; sometimes the heart opens first and intellectual understanding follows. The important point is that heart and mind must move together for complete faith and the practice of love to be possible. Just as the Greeks emphasized that “human beings are rational beings,” the process of contemplating what love is, why the Lord has saved us, and why we ought to believe in Him is extremely important. Without such understanding, our faith risks degenerating into mere formalities or habitual acts.
What then, concretely, is love? From beginning to end, the Bible consistently describes love as “sacrifice.” Among many historical examples, one famous case is that when Pompeii was buried by a volcanic eruption, the remains of a mother were found holding her child in her arms. The mother’s instinctive sacrifice to protect her child with her own body at the moment of the explosion remained there, fossilized for all to see. This vividly illustrates how powerful the love to preserve life truly is. In general, life has a tendency to focus on self-preservation. When plants sprout from the ground, they engage in a survival competition to claim more sunlight and nutrients rather than yield to one another. However, contrary to this natural inclination, love makes it possible to “give way” to other lives and protect them through one’s own self-sacrifice.
We confess that the life of Jesus Christ—namely His death on the cross—is indeed the apex of “sacrificial love.” The event of Jesus on the cross was the most dramatic act of love, in which the perfectly sinless One died in the place of sinners for their salvation. As Pastor David Jang often emphasizes in his sermons and lectures, the core of the Gospel is precisely this sacrifice. The Lord’s death is not merely a religious symbol or ritual; it is an actual expression in which He personally showed all of us, “This is how I love you.” There are countless forms of love in the world, but the love that “spares nothing of oneself and gives one’s whole being” is the most ultimate form; and that is the essence of the message that the Christian Gospel proclaims.
Moreover, once we realize the value of this love, we come to see that such sacrifice is never in vain. Examining the word “sacrifice” in certain Asian languages (e.g., the Chinese characters for “희생”), some note that the character includes the word for “ox” (牛), recalling how an ox plows the fields its whole life, exerts its strength for its master, and in the end offers even its meat, hide, bones, and tail for human use. Just as the ox serves its master throughout its lifetime, Jesus devoted His entire life for us, displaying the greatness of love. It did not appear in some grand, flashy event but through humble acts of service visible up close—washing feet in a servant’s posture.
In John 13, where Jesus washes the disciples’ feet, it is a symbolic episode inaugurating the journey to the cross. The scene states that He “loved His own who were in the world, and He loved them to the end” (John 13:1). The phrase “to the end” implies God’s heart that endures endlessly and embraces us, even in the face of our betrayal, rejection, and ingratitude. The love of the cross is not merely intended to offer moral lessons or consolation; it was an actual event that brought salvation and restoration. We were treading the path of eternal death because of sin, but the Lord gave His life for us, granting us life. When we confess, “I love Jesus,” underlying that confession is the historical fact that “the Lord loved me first.”
Why, then, is this sublime and sacrificial love story called “the Gospel”? The Gospel is not just news of God’s existence; rather, it is the announcement that “God has loved us in this way,” and through that love, humans, once trapped in sin, can receive salvation and genuine life. In Romans 5, Paul says that “God demonstrates His own love for us in this: While we were still sinners, Christ died for us.” In other words, salvation is not our own achievement attained through our efforts; it is entirely the grace of God, and that grace is manifested in the fact that God first extended His love. We realize that love and respond to it by living lives of gratitude and dedication. That is how the Gospel is realized in our daily lives.
The love the Bible speaks of is not merely shouting “I love you” in words but is specifically revealed through “service” and “sacrifice.” When Jesus sat to eat with tax collectors and sinners, He was criticized by the Pharisees and scribes, but He paid them no mind. Instead, He personally visited them, stayed with them, reproved their sins yet at the same time extended forgiveness and restoration. Genuine love is a “love that goes forth and seeks people out.”
If we have truly come to know Jesus, we too should be able to serve and embrace people with that same love. When we care for the most marginalized and suffering people in our world—just as Jesus did for sinners and tax collectors—we most concretely demonstrate the love of Christ. As Pastor David Jang has taught on numerous occasions, for the church to serve as salt and light in society, it must base its work on this sacrificial love of Jesus and actively reach out to those who need a helping hand in real life. It is only when we show the Gospel through actions, not just words, that people can see and understand its true meaning.
We must recognize that all of us possess, in the depths of our hearts, the heart of a shepherd. Because God created humankind in His own image, we hold within us an inherent capacity to feel compassion for those in need and care for vulnerable lives. The logic of the world typically values the ninety-nine over the one. Conditioned by a common calculation that “ninety-nine are more important than one,” we may consider it inefficient to invest our time, resources, and energy in caring for the weak or marginalized. But the logic of the Gospel is the complete opposite. Through the story of the shepherd who leaves ninety-nine sheep in the open field to search for the one that is lost, Jesus emphasizes that “To God, that one is infinitely precious.”
2. The Gospel for Tax Collectors and Sinners
Luke 15 beautifully reveals God’s heart for “even one single life.” Verse 1 begins, “Now the tax collectors and sinners were all gathering around to hear Jesus,” and verse 2 describes how the Pharisees and scribes muttered among themselves, “This man welcomes sinners and eats with them.” In Jewish society, the term “sinner” did not only refer to those who strayed greatly from religious and moral standards but served as a general label for those the majority avoided. Yet Jesus did not shun such sinners; He even shared meals and fellowship with them. This was not just breaking a social taboo but fundamentally shaking the mindset of those who were accustomed to the Law.
Pharisees and scribes were respected in the Jewish religious community and society for their strict observance of the Law. They emphasized “holiness” and “separation” to the point that they thoroughly distanced themselves from sinners, to the extent of not even dining with them. In contrast, Jesus tore down that wall and welcomed sinners, entering directly into their everyday lives. This “unfamiliar contact” is precisely how the Gospel is practically conveyed. Instead of shouting from a distance, “You are sinners; repent immediately,” Jesus approached them up close, took them by the hand, and helped them stand. This is the Gospel Jesus demonstrated.
The parables in Luke 15 about the lost sheep, the lost coin, and the prodigal son all contain the same theme: God’s persistent intention to save those who seem worthless and whose lives are mired in sin, and the joy of heaven when they are restored. Jesus Himself told these parables, saying that “there is more rejoicing in heaven over one sinner who repents than over ninety-nine righteous persons” (Luke 15:7). This is not about logic or efficiency; it is about the heart of God driven by love.
Indeed, tax collectors and prostitutes were among the most despised groups under the religious system of the time. Tax collectors were scorned as slaves to money, and prostitutes were disdained for their sexual sin. Yet Jesus declared, “The tax collectors and the prostitutes are entering the kingdom of God ahead of you (Pharisees)” (Matt. 21:31). Because they had been great sinners, once they received forgiveness, they felt an even deeper gratitude and joy, and that gratitude ultimately led to a complete repentance and transformation of life. As Paul famously stated, “Where sin increased, grace increased all the more” (Rom. 5:20), an ironic demonstration of just how immense the grace and thankfulness can be for those who repent of great sins.
This love and message of salvation apply just as powerfully to us today. The world often says, “We must distinguish between valuable people and those who are not,” or “We should invest resources where the return on investment is greatest.” Sometimes the church itself adopts such worldly logic, welcoming those who appear more “capable” or those who “have more” while ignoring or neglecting those who do not. However, the core of the Gospel points in a completely different direction. The heart of the shepherd who spares no effort to find that single lost sheep embodies the essence of the church Jesus describes, and this love is the driving force for recovering lost souls.
Jesus repeatedly emphasized this concern for “those in the lowest places.” In Matthew 25, at the end of the Olivet Discourse, He teaches, “Whatever you did for one of the least of these brothers and sisters of mine, you did for Me.” This leaves no doubt that what the Lord wants from us is “concrete interest and love for those who are poor and marginalized.” Demonstrating such love is the responsibility of the church, and through that path, we expand Christ’s kingdom in the world. Pastor David Jang has often stressed in numerous missional contexts that the Gospel must be accompanied by concrete deeds as well as words. A Gospel lacking the unity of speech and action is only half complete and cannot truly move people’s hearts.
Therefore, when the church seeks to expand its Gospel ministry, the first posture it must adopt is to “look for the weakest and most marginalized in the world and reach out to them.” In Luke 15:4, Jesus asks, “Suppose one of you has a hundred sheep and loses one of them. Doesn’t he leave the ninety-nine in the open country and go after the lost sheep until he finds it?” Through this question, Jesus revives the “heart of the shepherd” inherently present in all of us. The Pharisees and scribes had lost that heart, so they despised tax collectors and sinners and reproached Jesus for dining with them. But in our deepest inner selves, we possess the capacity to feel that sorrow for even one lost sheep. The problem is that our worldly values, busy routines, or selfishness suppress that compassion.
The Lord wants us to overcome such barriers. The more a church grows, adding various programs and receiving ample financial resources, the more we are tempted to choose convenient and efficient ministries for “the many who have already gathered” rather than investing in “even one who is lost.” Yet the Gospel instructs us to value every single soul. It reminds us that when that single soul repents and returns, there is a great heavenly celebration.
Luke 15:5–6 says, “And when he finds it, he joyfully puts it on his shoulders and goes home. Then he calls his friends and neighbors together and says, ‘Rejoice with me; I have found my lost sheep.’” When the shepherd who went to find the lost sheep finally recovers it, he experiences profound delight. This is not merely the relief of finding a missing item; it is incomparable joy rooted in restoring life and relationship. Nothing else in the world can match the true gladness that arises from resurrecting and reconciling a life.
If we truly want to please God, we must never neglect the lost. Nothing delights God more than the moment a sinner repents. Luke 15:7 clarifies this: “I tell you that in the same way there will be more rejoicing in heaven over one sinner who repents than over ninety-nine righteous persons who do not need to repent.”
Here, we should note that “repentance” does not merely refer to moral regret or a routine confession of sin. Biblical repentance means an about-face. It is a fundamental reorientation of life’s goals and values, entailing an awareness of sin, trust in God’s forgiveness, and the determination not to return to that path of sin. Such genuine repentance is only possible when we more deeply comprehend God’s love. The more someone understands the magnitude of God’s love, the more they grasp the seriousness of sin and how great a grace they have received from it. The more profound one’s awareness of that grace, the more naturally gratitude and devotion arise, and such a person becomes a channel through which the power of the Gospel is proclaimed.
We can take Peter as an example. Although Jesus already knew that Peter would deny Him three times, He said, “When you have turned back, strengthen your brothers” (Luke 22:32). This implies that even though Peter would sin, through genuine repentance and turning back, he would become an even stronger witness of love. This is both a comfort and a challenge for us. Even if we fall into sin, if we repent and return, God can use our very weakness to share an even greater grace and love. Such is the realm of the Gospel, quite different from the realm of the Law. In the world of Law, “those who commit sins must be punished” is the normal order. But in the world of the Gospel, “change is brought about through forgiveness,” and God’s trust in us comes first.
Pastor David Jang has reiterated, through multiple sermons and teachings, “The life of Jesus welcoming tax collectors and sinners is the church’s eternal model.” According to his teaching, for the church to exist as the body of Christ, it must not be a closed house that excludes the world but should be constantly open, offering new opportunities, and leaving its doors wide open so that even a single soul may return in repentance. He also asserts that the church today must more actively approach society’s dark corners—serving the poor, the sick, the homeless, foreign workers, North Korean defectors, immigrants, and so forth—so that we may tangibly show the Gospel of Jesus. This is the calling of the church to continue the spirit of the “Gospel for tax collectors and sinners.”
In our era, as the church grows larger and accumulates substantial finances and resources, being acknowledged as “successful” by society is not inherently bad. The danger, however, is that such material abundance can narrow our perspective, leading us to disregard or neglect the poor and vulnerable. When Jesus said, “Love your neighbor as yourself” (Matt. 22:39), He did not intend for these words to remain a conceptual notion floating in our minds. In the parable of the Good Samaritan in Luke 10, we see clearly that we must practically take care of our neighbors who are found “beaten and left half-dead” rather than walking by on the other side of the road. That is what the Gospel is, and that is the role the church must fulfill here on earth.
To pursue this mission, both organized efforts and personal dedication are sometimes needed. Some churches build schools in mission fields, carry out medical missions, and engage in educational ministries to improve the lives of local people. Pastor David Jang has often shared a vision of celebrating the church’s 30th anniversary by building 300 schools in impoverished countries, explaining that the purpose is not merely to erect buildings but to search for lost souls and bring them tangible benefits of the Gospel. If children can be educated, freed from diseases, and gain opportunities to shape their futures through these schools, that goes far beyond a mere mission project. It is the very practice of “the Gospel that searches for one lost sheep.”
In this way, the Gospel opens our “new eyes.” It allows us to see people we had never before considered, to laugh and cry with them, and to find joy in meeting their needs. This is a paradoxical world unexplainable by ordinary calculations. It is a world where one might leave ninety-nine sheep behind for the sake of one, where we extend our hands first to the poor and the sick, where we do not automatically condemn a sinner but instead leave the door open for them to repent and return. That world is precisely what we call the Kingdom of God.
We should meditate daily on Jesus’ question: “Suppose one of you has a hundred sheep and loses one of them. Doesn’t he leave the ninety-nine in the open country and go after the lost sheep until he finds it?” Then we must examine whether we are truly seeking out the lost sheep in our concrete daily lives, investing our time and compassion in them. This applies inside the church as well. We should ask ourselves if we are neglecting newcomers, those who have come to church for the first time, or those who have been hurt and closed their hearts because of past failures. The Gospel is precisely the Lord’s call to stretch out our hands to them first.
“The Gospel for tax collectors and sinners” is not just for criminals or those who have committed notably large sins; it stems from the biblical teaching that essentially all human beings are sinners and in need of grace. We are all sinners before God, and we all require His grace. Jesus declared, “I have not come to call the righteous, but sinners to repentance” (Luke 5:32). This also warns each one of us not to think, “I am righteous; His words only apply to those people.” In truth, we all belonged to the “lost sheep” whom Jesus came to seek, and He loved us “to the end.”
One of the questions Pastor David Jang poses is, “Do we truly have the heart of the shepherd for that one lost sheep?” This remains a central question the church must keep pondering. While constructing larger church buildings or developing new programs or increasing church membership and offerings can all be significant, the more fundamental and essential task is “going to the places of need, sharing in people’s joys and sorrows, and concretely proclaiming the Gospel.” It is easy to say we lack the ability, but as Peter said in Acts 3, “Silver or gold I do not have, but what I do have I give you: In the name of Jesus Christ of Nazareth…”—we must hold on to that confidence and courage. The Gospel itself is the greatest gift and power.
When God seeks the lost sheep, He greatly delights in this labor of love from heaven’s perspective. We too can share in that joy. In Luke 15, when the shepherd finds his lost sheep, he calls his friends and neighbors together and exclaims, “Rejoice with me; I have found my lost sheep.” The church is the community that celebrates this joy with others. In other words, we share the joy of salvation, repentance, and forgiveness with one another, allowing people to taste in advance the banquet of the Kingdom of God.
In conclusion, the Gospel is “the Gospel for tax collectors and sinners.” Jesus’ life and teachings can be summarized by His practical dedication and love toward the lost. Tax collectors and prostitutes repent, enter God’s kingdom, and serve God with profound gratitude after receiving forgiveness for grave sins. This radical transformation brought by Jesus’ Gospel is the essence of what He accomplished. We must not merely grasp this love with our minds, but rather prove it through actual deeds in our lives. As Pastor David Jang has consistently emphasized, “Share the grace you have received with the weak and marginalized of the world,” because this is the most fundamental proclamation of the Gospel. And it is by no means grandiose or impossible; this “shepherd’s heart” is already dormant within us, waiting to be awakened, and emerges naturally when we follow in Jesus’ footsteps.
Countless “lost sheep” suffer in our world today—people we often disregard or pass by unnoticed. If the church truly is a Gospel community, it must go out to them and care for them. Whether it is a tax collector enslaved to money, a prostitute who has fallen in love, a young person wandering aimlessly, a patient in a hospital bed, or a soul contemplating a desperate end—everyone has an open path to becoming a child of God, and the church ought to have a shepherd’s heart to guide them to that path. If the “Gospel for tax collectors and sinners” is powerfully proclaimed again today through our churches and the lives of believers, and if Christ’s love is translated into tangible compassion and transformation, heaven will be filled with indescribable rejoicing. That is precisely how we experience in this world the Lord’s promise: “There is more rejoicing in heaven over one sinner who repents than over ninety-nine righteous persons who do not need to repent.” And it is also the most vivid demonstration that love is indeed the core of the Gospel.
Pastor David Jang ardently hopes that the Korean church and the global church will rediscover this “Gospel for tax collectors and sinners” and that the power of the Gospel will bring about real transformation in our society and mission fields worldwide. Whether in cities or rural areas, in wealthy nations or impoverished nations, if the church returns to “the shepherd’s heart that seeks the lost sheep,” countless souls will be restored, and God’s name will be greatly glorified. As we fulfill this calling of love, the Gospel will be proven by our actions, continuously extending to embrace more sinners who will then experience repentance, forgiveness, healing, and restoration. Through this entire process, the church becomes a true hope to the world, and it becomes evident that God’s kingdom is already unfolding here and now. In this way, the Gospel steadily expands, enabling more people to witness the love of Jesus Christ and join in the feast of salvation.
Thus, the Gospel is not merely a teaching to be heard but rather the life of Jesus Himself, who embraces tax collectors and sinners, dining with them. Because He first loved us, we also can know and share that love. Hence, the act of pursuing that single lost sheep is at the very heart of the church’s calling, and it is the channel through which the “Gospel for tax collectors and sinners” is fully embodied in the world. And for every pastor, servant, and believer who walks upon that path, God has prepared the commendation, “Well done, good and faithful servant.” May we continue to pray unceasingly and take real steps forward as God’s church and people.
El Evangelio es la historia del amor de Cristo. Es la buena noticia que la Iglesia proclama y, al mismo tiempo, el mensaje de salvación de Dios transmitido a nosotros a través de la vida y las enseñanzas de Jesucristo. Podemos comprobar en muchos pasajes de la Biblia por qué este Evangelio está inevitablemente vinculado al ‘amor’ y por qué muestra la expresión más sublime del amor sacrificial. Tal como algunos estudiosos de la Biblia afirman que el capítulo 15 de Lucas es “el que mejor explica el Evangelio”, en él se encuentran la esencia de la salvación y del amor. A la vez, la naturaleza del Evangelio radica en la transformación de la vida, y dicha transformación es, en última instancia, el camino a la verdadera humanidad, es decir, el restablecimiento de la “imagen de Dios” que reside en nosotros. Sin embargo, para que este Evangelio no se limite a una emoción humana o un momento de excitación pasajera, sino que se convierta en un “amor” aplicado a la vida cotidiana, su origen debe estar en Dios y su realización práctica debe manifestarse como “sacrificio”.
Mucha gente considera que el Evangelio es algún tipo de doctrina o sistema de fe que la Iglesia debe transmitir. Sin embargo, el Evangelio que Jesús mostró con Su propia vida es, literalmente, “el amor que entrega todo por una sola vida”. El capítulo que describe analíticamente la esencia de ese amor es 1 Corintios 13. Allí, el apóstol Pablo explica de manera muy lógica y detallada las características del amor con un lenguaje propio de una sociedad urbana. El pasaje que comienza con “El amor es paciente, es bondadoso. No es envidioso…” (1 Co 13:4 y ss.) emplea un lenguaje universalmente comprensible en cualquier parte del mundo. Pero lo importante es entender que no se trata de un simple precepto moral o cortesía, sino del “amor sacrificial que Cristo mostró en la cruz”.
Hacia el final de 1 Corintios 13, Pablo afirma: “Entonces conoceré plenamente, como Dios me ha conocido” (1 Co 13:12). Con ello equipara el ‘conocer’ con el ‘amar’. En hebreo, el término ‘conocer’ no se limita a adquirir información, sino que implica una comunión personal y una intimidad profunda. Por ello, el amor conlleva un aspecto relacional de comprensión y aceptación mutua. Allí, la expresión “Entonces conoceré plenamente, como Dios me ha conocido” se puede interpretar como: “Así como el Señor me amó, yo también llegaré a amar completamente al Señor”. De esta manera, la esencia del amor se arraiga en la comunión íntima con Dios.
Tal como enseña 1 Juan 4:19: “Nosotros amamos porque Él nos amó primero”, el Evangelio anuncia que Dios nos amó primero. Decimos que “aprendemos” a amar porque Dios nos amó en primer lugar, y es en ese proceso de asimilación de Su amor que también nosotros nos convertimos en seres capaces de amar al prójimo. Así, el Evangelio nace por entero del amor y del sacrificio de Dios, y está dirigido a todos, incluso a publicanos y prostitutas. Jesús se humilló hasta la muerte, y en esa humillación y sacrificio se manifestó con toda claridad el amor de Dios.
En Romanos 10 se dice: “Porque con el corazón se cree para alcanzar la justicia, y con la boca se confiesa para alcanzar la salvación”. La fe implica que primero se abre el corazón y, de ese corazón, brota espontáneamente la confesión. Existen diversas maneras de que el corazón se abra. A veces, la comprensión intelectual se produce antes y entonces el corazón se dispone; otras veces, el corazón se abre primero y luego llega la comprensión intelectual. Lo crucial es que, en definitiva, ambas dimensiones —corazón y entendimiento— se muevan conjuntamente para que la fe y la práctica del amor sean completas. Así como los griegos destacaban que el ser humano es un ente racional, es muy importante reflexionar por qué el Señor nos salva y por qué debemos creer en Él. Sin este discernimiento, nuestra fe podría convertirse en una costumbre o en un acto meramente formal.
¿Entonces qué es el amor en términos concretos? La Biblia expone de manera consistente que el amor es ‘sacrificio’. Un ejemplo histórico muy conocido es el descubrimiento, tras la erupción volcánica que sepultó Pompeya, de los restos de una madre abrazando a su hijo. Quedó petrificado el instante en que la madre usó su cuerpo para proteger a su hijo, con el fin de salvarle la vida. Esto ilustra con cuánta fuerza el amor impulsa a preservar la vida. La naturaleza de los seres vivos suele inclinarse a la autopreservación. Cuando una planta rompe la tierra para salir a la luz, compite por la supervivencia más que ceder espacio o recursos. Sin embargo, el amor, a diferencia de esta tendencia natural, posibilita “abrir camino y proteger a otro ser” a costa del sacrificio de uno mismo.
Confesamos que la vida de Jesucristo, en especial Su muerte en la cruz, es la cumbre del “amor sacrificial”. El acontecimiento de la cruz se convirtió en el acto de amor más dramático, pues un ser puro y sin pecado murió por la salvación de los pecadores. Tal como enfatiza el pastor David Jang en varias de sus prédicas y conferencias, la clave del Evangelio se encuentra precisamente en ese sacrificio. La muerte del Señor no se reduce a un mero símbolo o rito religioso; es la expresión tangible de “así de grande es Mi amor por ustedes”. En el mundo existen incontables expresiones de amor, pero el “amor que se entrega sin reservas” es su forma más sublime, y precisamente esa es la esencia del mensaje que el Evangelio cristiano transmite.
Una vez que comprendemos este amor, nos damos cuenta de que el sacrificio no es en vano. Si analizamos la palabra ‘sacrificio’ en chino (犧牲), observamos el carácter que simboliza al buey (牛), un animal que, a lo largo de su vida, ara el campo y ayuda en todo al labrador, y al final entrega su carne, piel, huesos e incluso la cola. Del mismo modo, Jesús nos mostró la grandeza de Su amor al dedicar toda Su existencia para nosotros. Esto no ocurrió mediante actos ostentosos o solemnes, sino a través de una entrega humilde y cercana: sirviendo, lavando los pies de los discípulos.
En Juan 13, cuando Jesús lava los pies de Sus discípulos, se da comienzo simbólico al camino de la cruz. En esa escena se dice que Jesús, “habiendo amado a los suyos que estaban en el mundo, los amó hasta el fin” (Jn 13:1). La expresión “hasta el fin” incluye la paciencia infinita y la compasión divina que soportan e incluyen incluso nuestra traición, rechazo e ingratitud. Ese amor de la cruz no busca darnos únicamente una lección moral o un consuelo, sino que constituye un suceso real que trae salvación y restauración. Cuando la humanidad avanzaba por el camino de la muerte a causa del pecado, el Señor entregó Su propia vida para darnos la vida eterna. Cuando confesamos “Yo amo a Jesús”, implícitamente reconocemos la realidad histórica de que “Él me amó primero”.
¿Por qué esta historia de amor tan extraordinaria y sacrificial es el ‘Evangelio’? El Evangelio no se limita a anunciar la existencia de Dios, sino que declara: “Dios nos amó de tal manera”. Y por ese amor, podemos ser salvados del pecado y recibir la vida verdadera. En Romanos 5, Pablo afirma: “Cuando aún éramos pecadores, Cristo murió por nosotros, y así Dios prueba Su amor para con nosotros”. La salvación no es un logro de nuestras propias fuerzas, sino la gracia plena de Dios. Esa gracia se revela en el hecho de que Él tomó la iniciativa de amarnos. Al darnos cuenta de ese amor, respondemos con gratitud y dedicamos nuestra vida al Señor. Y así se va cumpliendo el Evangelio en nuestra existencia.
La Biblia señala que el amor que proclama no son meras palabras, sino que se expresa con ‘servicio’ y ‘sacrificio’ concretos. Cuando Jesús se sentó a comer con publicanos y pecadores, aun a costa de ser criticado por fariseos y escribas, no le importaron las censuras. Más bien, Él los buscaba, convivía con ellos, les señalaba su pecado y, a la vez, les ofrecía perdón y restauración. El amor verdadero es ese “amor que va al encuentro”, que se pone en marcha.
Si de verdad hemos conocido a Jesús, nosotros también deberíamos poder servir y acoger a las personas con ese amor. Al igual que Jesús, hemos de cuidar y acompañar a los pecadores, a los publicanos y a los más marginados y sufrientes de nuestro entorno. Allí se manifiesta de forma más palpable el amor de Cristo. Tal como el pastor David Jang ha enseñado en repetidas ocasiones, para que la Iglesia actúe como sal y luz en la sociedad, es imprescindible que se base en el amor sacrificial de Jesús y que salga a buscar concretamente a quienes necesitan ayuda. Cuando no nos limitamos a proclamar el Evangelio de palabra, sino que lo demostramos con nuestros hechos, la gente capta y comprende el verdadero sentido del Evangelio.
Todos debemos reconocer que en lo más profundo del corazón poseemos el sentir de un pastor. Puesto que Dios creó al ser humano “a Su imagen”, en nuestro interior habita la compasión hacia el necesitado y la inclinación a cuidar la vida frágil. La lógica del mundo suele dar más importancia a la mayoría representada por 99 ovejas, y concluye: “Es más importante el bienestar del grupo que la de un solo individuo”. Con tal mentalidad, puede parecer poco eficiente destinar recursos, tiempo y esfuerzo a ayudar a los marginados. Sin embargo, la lógica del Evangelio es todo lo contrario. El Señor presenta la historia del pastor que deja a las 99 ovejas en el campo para ir en busca de la que se perdió, subrayando así que “para Dios, ese único ser extraviado es sumamente valioso”.
2. El Evangelio para publicanos y pecadores
Lucas 15 muestra claramente este “corazón de Dios por cada vida”. En el versículo 1 leemos: “Se acercaban a Jesús todos los publicanos y pecadores para oírle”. Y en el 2: “Los fariseos y los escribas murmuraban diciendo: ‘Éste recibe a los pecadores y come con ellos’”. En la sociedad judía, ‘pecadores’ no solo designaba a quienes transgredían normas religiosas o morales, sino a todos aquellos marginados que la mayoría rehuía. Pero Jesús no solo no los excluyó, sino que se sentó a la mesa con ellos y compartió su vida. Esto no solo rompió un tabú social, sino que sacudió profundamente la mentalidad de quienes conocían la Ley de Moisés.
Los fariseos y los escribas eran respetados en el ámbito religioso y social judío por su estricta observancia de la Ley. En su afán de “santidad” y “separación del pecado”, se distanciaban al máximo de los pecadores, hasta el punto de negarse a compartir comida con ellos. Sin embargo, Jesús derribó esa barrera al acoger a los pecadores y adentrarse en su realidad. El Evangelio se transmite de forma efectiva mediante este tipo de “encuentros inesperados”. No se proclama desde lejos: “Son pecadores, ¡arrepiéntanse!”, sino que se anuncia al acercarse, tomando de la mano y levantando a quien está caído.
En Lucas 15, las parábolas de la oveja perdida, la moneda perdida y el hijo pródigo comparten el mismo tema: la perseverante voluntad de Dios de salvar a aquellos que parecen no tener valor y que viven sumidos en el pecado, y la alegría del reino de los cielos cuando esas vidas son restauradas. Jesús concluye estas parábolas diciendo: “Os digo que así habrá más gozo en el cielo por un pecador que se arrepiente, que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentimiento” (Lc 15:7). Esto se basa no en la lógica o la eficiencia, sino en el amor con el que Dios actúa.
En aquel entonces, los publicanos y las prostitutas eran el grupo más despreciado en el sistema religioso judío. Los publicanos eran tildados de esclavos del dinero, y las prostitutas, por el pecado sexual, eran objeto del mayor desprecio. Sin embargo, Jesús afirmó: “Os aseguro que los publicanos y las rameras van delante de vosotros al reino de Dios” (Mt 21:31). Precisamente porque tenían muchos pecados, cuando recibieron el perdón experimentaron una gratitud y un gozo inmensos, y esa gratitud produjo un arrepentimiento genuino y una transformación completa de vida. Al igual que Pablo dijo: “Donde abundó el pecado, sobreabundó la gracia” (Ro 5:20), el relato subraya de forma paradójica cuán grande puede ser la gracia y la gratitud de quien era gran pecador y se arrepiente.
Este mensaje de amor y salvación sigue vigente hoy. A veces, la perspectiva del mundo es: “Hay que distinguir a la gente ‘válida’ de la que no lo es”, “Hay que invertir donde el beneficio sea mayor”. Incluso la Iglesia corre el peligro de adoptar este criterio y dar la bienvenida solo a los “más capaces” o a quienes “más poseen”, dejando de lado a quienes no tienen nada. Pero la esencia del Evangelio apunta en la dirección opuesta. El corazón de aquel pastor que busca a la oveja perdida es la verdadera esencia de la Iglesia que Jesús describió, y ese amor es el motor para rescatar a las almas perdidas.
Jesús reiteró la importancia de prestar atención a los más necesitados. Al final del discurso del Monte de los Olivos en Mateo 25, Jesús declara: “En cuanto lo hicisteis a uno de estos mis hermanos más pequeños, a mí lo hicisteis”. Con ello nos muestra claramente que lo que más desea de nosotros es “un interés y un amor concretos por los pobres y marginados”. Realizar ese amor es responsabilidad de la Iglesia, y a través de ello, extendemos el Reino de Cristo en este mundo. El pastor David Jang ha enfatizado repetidamente que, en la práctica misionera, el Evangelio no se limita a palabras, sino que debe ir acompañado de “obras” (deeds). Un Evangelio cuyos hechos no coincidan con sus palabras es un Evangelio a medias y no conmueve de veras los corazones.
Por lo tanto, cuando la Iglesia extiende la obra del Evangelio, la actitud fundamental que debe adoptar es “buscar a los más pobres y marginados y acercarse a ellos”. Lucas 15:4 dice: “¿Quién de vosotros, si tiene cien ovejas y pierde una de ellas, no deja las noventa y nueve en el desierto y va tras la que se perdió hasta encontrarla?”. En esta pregunta, Jesús despierta en nosotros el “corazón de pastor” que todos poseemos de forma innata. Los fariseos y los escribas habían perdido ese corazón, por eso despreciaban a publicanos y pecadores, y criticaban a Jesús por comer con ellos. Pero en lo más profundo, nuestro ser es capaz de sentir esa compasión y anhelo por la oveja extraviada. El problema es que las preocupaciones de la vida, el afán del mundo o nuestro propio egoísmo llegan a reprimir ese sentir.
El Señor quiere que trascendamos dichas barreras. Cuanto más crece la Iglesia y se multiplican sus programas y recursos, más fácil es descuidar a la oveja perdida y dedicarse, por conveniencia y eficiencia, a las muchas ovejas que ya están dentro. Sin embargo, el Evangelio manda valorar cada alma individualmente. Y nos recuerda que cuando una sola de esas almas se arrepiente y regresa, en el cielo se arma la mayor fiesta.
En Lucas 15:5-6 leemos: “Y cuando la encuentra, la pone sobre sus hombros gozoso; y al llegar a casa reúne a sus amigos y vecinos, diciéndoles: ‘Gozaos conmigo, porque he encontrado mi oveja que se había perdido’”. Cuando el pastor encuentra a la oveja perdida, siente un júbilo inmenso. Es un gozo muy distinto de la simple sensación de alivio por encontrar un objeto extraviado. Es la alegría de devolver la vida y de restaurar la relación, una felicidad incomparable.
Para agradar realmente a Dios, no podemos descuidar a las almas perdidas. Lo que más gozo produce en el cielo es que un pecador se arrepienta. El versículo 7 de Lucas 15 lo deja claro: “Os digo que así habrá más gozo en el cielo por un pecador que se arrepiente que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentimiento”.
Debemos recordar, además, que el ‘arrepentimiento’ en la Biblia no es un mero remordimiento moral ni una confesión rutinaria de pecados. El arrepentimiento bíblico implica un cambio radical de rumbo, un giro en el objetivo y el sentido de la vida. Incluye reconocer el pecado, creer en el perdón de Dios y tomar la firme decisión de no volver atrás. Este arrepentimiento auténtico se produce conforme profundizamos en el amor de Dios. Porque cuanto más entendemos la magnitud del amor de Dios, más percibimos la gravedad de nuestro pecado y la grandeza de la gracia que nos ha sido dada. Esa gran conciencia de la gracia provoca una gratitud y una entrega natural, y nos convertimos en testigos del poder del Evangelio.
Pedro es un buen ejemplo de esto. Jesús sabía de antemano que Pedro lo negaría tres veces, pero aún así le dijo: “Y tú, una vez vuelto, confirma a tus hermanos” (Lc 22:32). Allí encontramos la certeza de que, si bien Pedro pecaría, al arrepentirse llegaría a ser un testimonio aún mayor del amor de Dios. Esto nos da ánimo y esperanza. Aunque caigamos en el pecado, si nos volvemos al Señor con arrepentimiento sincero, Él puede usar incluso nuestra debilidad para impartir una gracia y un amor todavía mayores. Esta es la diferencia fundamental entre el mundo de la Ley y el mundo del Evangelio. En la Ley prevalece la norma: “Si pecaste, debes ser castigado”, pero en el Evangelio impera la confianza de Dios que dice: “Mediante el perdón, tú puedes transformarte”.
El pastor David Jang ha repetido en múltiples ocasiones que “la vida de Jesús, que acogió a publicanos y pecadores, es el modelo eterno de la Iglesia”. Según su enseñanza, para que la Iglesia sea el Cuerpo de Cristo, no debe ser un lugar cerrado para la gente, sino una casa siempre abierta que ofrezca oportunidades nuevas y mantenga sus puertas abiertas de par en par para que un alma en pecado pueda entrar y arrepentirse. Él también insiste en que la Iglesia de hoy ha de salir con más ímpetu a los lugares más desfavorecidos: acompañar a los pobres, a los enfermos, a los sintecho, a los inmigrantes, a los refugiados, etc., y servirlos, demostrando así el Evangelio de manera concreta. Esa es la misión de la Iglesia que vive el espíritu del “Evangelio para publicanos y pecadores”.
En la actualidad, cuando muchas Iglesias se hacen grandes y disponen de abundantes fondos, que el mundo secular reconozca su “éxito” no es malo en sí mismo. El problema es que esa prosperidad económica puede hacer que la visión se estreche, y que se acabe ignorando o despreciando al necesitado. Pero Jesús dijo: “Ama a tu prójimo como a ti mismo” (Mt 22:39). Esto no debe quedarse en una idea teórica. Como en la parábola del buen samaritano en Lucas 10, hemos de socorrer, en la realidad, al prójimo que yace herido y medio muerto, en vez de ignorarlo. Ese es el verdadero Evangelio y el rol que la Iglesia está llamada a desempeñar en este mundo.
Para cumplir con esa misión, no basta con los esfuerzos institucionales. También hace falta la entrega personal. Hay Iglesias que levantan escuelas en las misiones, ofrecen servicios médicos y educativos y se esfuerzan en mejorar la vida de la población local. El pastor David Jang, hablando de la celebración del 30 aniversario de la Iglesia, compartía la visión de construir 300 escuelas en países pobres, insistiendo en que el objetivo no es simplemente “edificar edificios”, sino “alcanzar a las almas perdidas y bendecirlas con los frutos concretos del Evangelio”. Si a través de dichas escuelas, los niños reciben educación, se libran de enfermedades y adquieren oportunidades para forjar su futuro, esto va más allá de un proyecto misionero: se convierte en la práctica misma de un Evangelio que “sale en busca de la oveja perdida”.
Así, el Evangelio nos abre ‘nuevos ojos’. Nos hace ver a personas que antes pasábamos por alto, compartir con ellas sus alegrías y tristezas, y hallar gozo al satisfacer sus necesidades. Es un mundo paradójico que la lógica secular no alcanza a explicar. Es un mundo donde dejas noventa y nueve ovejas por una, donde tiendes la mano primero a los pobres y enfermos, donde no se condena automáticamente al pecador, sino que se le abre la puerta para que se arrepienta y vuelva. Ese mundo es el Reino de Dios que anunciamos.
Cada día deberíamos meditar en estas palabras de Jesús: “¿Quién de vosotros, si tiene cien ovejas y pierde una de ellas, no deja las noventa y nueve en el desierto y va tras la que se perdió hasta encontrarla?”. Y preguntarnos si en la práctica buscamos realmente a las ovejas perdidas y dedicamos nuestro tiempo y esfuerzo a ellas. Esto vale también dentro de la Iglesia. ¿Estamos desatendiendo, sin darnos cuenta, a los recién llegados o a quienes, por experiencias de fracaso y dolor, tienen el corazón cerrado? El Evangelio nos insta a extender la mano a esas personas en primer lugar.
El “Evangelio para publicanos y pecadores” no se refiere tan solo a criminales o a quienes han cometido pecados escandalosos, sino que parte de la enseñanza bíblica de que todos los seres humanos somos pecadores ante Dios y necesitamos Su gracia. Jesús mismo dijo: “No he venido a llamar a justos, sino a pecadores al arrepentimiento” (Lc 5:32). Estas palabras son, a la vez, un aviso para que nadie piense: “Eso no va conmigo, yo soy justo”. En realidad, todos somos “ovejas perdidas” incluidas en el plan redentor de Jesús, y Él nos buscó y nos amó “hasta el fin”.
El pastor David Jang suele plantear la pregunta: “¿Realmente tenemos el corazón de pastor para esa oveja perdida?”. Esta cuestión exige reflexión constante en la Iglesia. Ampliar templos o programas, o incrementar la membresía y las ofrendas puede ser importante hasta cierto punto, pero la tarea esencial y primaria es “ir en busca de los que están en lo más bajo y compartir con ellos sus alegrías y lágrimas, proclamando el Evangelio de manera tangible”. A menudo nos excusamos diciendo que no tenemos capacidades. Pero, como dijo Pedro en Hechos 3: “No tengo plata ni oro, pero lo que tengo te doy; en el nombre de Jesucristo de Nazaret…”, así nosotros también podemos obrar con convicción y valentía. El Evangelio, en sí mismo, es el mejor regalo y el mayor poder.
Cuando Dios ve el esfuerzo de quien busca a la oveja perdida, se alegra grandemente en el cielo. Y nosotros podemos participar de ese gozo. En Lucas 15, cuando el pastor encuentra la oveja perdida, invita a sus amigos y vecinos, exclamando: “¡Alegraos conmigo, porque he encontrado mi oveja que se había perdido!”. La Iglesia es la comunidad que comparte ese gozo —el gozo de la salvación, el gozo del arrepentimiento y el gozo del perdón—, celebrando desde ahora la fiesta del Reino de los Cielos.
En conclusión, el Evangelio es “el Evangelio para publicanos y pecadores”. La vida y las enseñanzas de Jesús se resumen en el acto concreto de amor y entrega hacia los que estaban perdidos. Los publicanos y las prostitutas se arrepintieron y entraron al Reino de Dios, y los grandes pecadores que recibieron perdón sirvieron luego a Dios con agradecimiento mayor. Eso muestra la transformación radical que el Evangelio de Jesús produce. Debemos no solo comprender este amor a nivel intelectual, sino demostrarlo con nuestra vida cotidiana. Tal como recalca el pastor David Jang, “compartir la gracia que hemos recibido con los más débiles y marginados del mundo” constituye el llamamiento fundamental del Evangelio. Y no se trata de algo grandioso o imposible, sino que, cuando despertamos el “corazón de pastor” que ya anida en nuestro interior y seguimos las huellas de Jesús, ese servicio brota naturalmente.
Hoy en día, hay innumerables “ovejas perdidas” que sufren en medio del dolor y a las que solemos ignorar. Si la Iglesia es realmente una comunidad del Evangelio, tiene que salir a buscarlas. Los publicanos que están atrapados por el dinero, las prostitutas que fracasaron en el amor, los jóvenes que vagan sin rumbo, los enfermos en sus camas, los que están al borde de una decisión fatal: para todos ellos las puertas del Reino siguen abiertas, y la Iglesia debe acogerlos con el corazón de un pastor. Si el Evangelio para publicanos y pecadores se proclama hoy con fuerza a través de la Iglesia y la vida de los creyentes, y si el amor de Cristo se hace presente con acciones concretas que provoquen una transformación real, entonces en los cielos habrá un gozo indescriptible. Tal como dice el Señor: “Os digo que así habrá más gozo en el cielo por un pecador que se arrepiente que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentimiento”. Esa es la vía para experimentar aquí y ahora la voz del Señor, y también la mejor prueba de que el amor es la esencia del Evangelio.
El pastor David Jang ora fervientemente para que la Iglesia coreana y la Iglesia en el mundo vuelvan a descubrir este “Evangelio para publicanos y pecadores”, y para que el poder del Evangelio provoque cambios reales en la sociedad y en los campos misioneros. Si en la ciudad y el campo, en países ricos o pobres, la Iglesia regresa al “corazón de pastor” que busca a la oveja extraviada, incontables vidas serán restauradas y el nombre de Dios recibirá gran gloria. Cuando cumplimos con esta vocación de amor, el Evangelio se hace patente en la vida cotidiana y se sigue expandiendo, haciendo que cada vez más pecadores experimenten arrepentimiento, perdón, sanidad y restauración. Así, la Iglesia se convierte en la verdadera esperanza para el mundo, y se hace evidente que el Reino de Dios está aquí y ahora. De esta forma, el Evangelio continúa extendiéndose y un número creciente de personas contempla el amor de Jesucristo y participa del banquete de la salvación.
Así pues, el Evangelio no es una simple enseñanza que se escucha; es la vida misma de Jesús que se sienta a la mesa con publicanos y pecadores. Porque Él nos amó primero, podemos conocer ese amor y comunicarlo. Por eso, el acto de salir a buscar la oveja perdida constituye el núcleo de la misión de la Iglesia y el canal por el cual el “Evangelio para publicanos y pecadores” se hace realidad en el mundo. Y para todos los que se entregan en ese camino —pastores, misioneros, creyentes—, Dios tiene preparada la alabanza: “Bien, buen siervo y fiel”. Confiamos en ello por la fe. Oremos sin cesar y demos pasos concretos para convertirnos en esa Iglesia y en esos creyentes que viven el Evangelio hoy.
복음은 그리스도의 사랑 이야기입니다. 교회가 전하는 기쁜 소식이자, 예수 그리스도의 생애와 가르침을 통해 우리에게 전달된 하나님의 구원의 메시지입니다. 이 복음이 왜 ‘사랑’과 연결될 수밖에 없는지, 또한 왜 복음은 곧 희생적인 사랑의 극치를 보여주는지 우리는 성경 여러 곳에서 확인할 수 있습니다. 누가복음 15장을 ‘복음을 가장 잘 설명해놓은 장’이라 부르는 성경학자들의 말대로, 그 안에는 구원과 사랑의 핵심이 담겨 있습니다. 동시에 복음의 본질은 삶의 변화이며, 그 변화는 결국 인간이 인간답게 되는 길, 곧 우리 안에 내재된 ‘하나님의 형상’을 회복하는 길이라고 말할 수 있습니다. 그런데 이 복음이 단순히 인간의 감정이나 일시적인 흥분에 그치는 것이 아니라, 실질적인 삶 속에서 구현되는 ‘사랑’이 되려면, 반드시 그 근원이 하나님께 있어야 하며, 그 실천적 내용은 ‘희생’으로 나타납니다.
많은 사람들이 복음은 교회가 전해야 하는 어떤 교리나 신앙 체계 정도로 생각하기도 합니다. 그러나 예수님께서 직접 삶으로 보이신 복음은, 말 그대로 ‘한 생명을 위해 자신의 모든 것을 내어주는 사랑’ 그 자체입니다. 그 사랑의 본질을 분석적으로 서술한 대표적인 장이 바로 고린도전서 13장입니다. 사도바울이 도시인의 언어로 표현한 이 ‘사랑장(章)’은, 사랑의 속성을 매우 논리적이고 해설적으로 풀어냅니다. “사랑은 오래 참고 온유하며, 시기하지 아니하며…”라고 시작하는 말씀(고전 13:4 이하)은, 세상 도처에서 언제 들어도 이해하기 쉬운 보편적인 언어입니다. 그러나 이것이 단지 도덕적 가르침이나 예의범절로서의 사랑이 아니라, ‘그리스도가 십자가에서 보여주신 희생적 사랑’임을 깨닫는 것이 중요합니다.
고린도전서 13장 마지막 부분에 이르러 바울은 “주께서 나를 아신 것 같이 내가 온전히 알리라”(고전 13:12)라는 구절을 통해, 사랑을 ‘아는 것’과 동일시합니다. 히브리어로 ‘안다’라는 말은 단순히 지식 습득이 아닌, 인격적인 교제와 깊은 친밀함을 의미합니다. 그만큼 사랑은 서로를 깊이 이해하고 받아들이는 관계적 측면을 담습니다. 여기서 “주께서 나를 아신 것 같이 내가 온전히 알리라”라는 말씀은 곧 “주께서 나를 사랑하신 것 같이, 나 또한 주를 완전한 사랑으로 알게 될 것이다”라는 의미로도 해석됩니다. 이처럼 사랑의 본질은 하나님과의 친밀한 사귐에 뿌리를 두고 있습니다.
요한일서 4장 19절에서 “우리가 사랑함은 그가 먼저 우리를 사랑하셨음이라”라고 가르치듯이, 복음은 하나님이 먼저 우리를 사랑하셨다는 선언입니다. 우리가 사랑을 ‘배운다’고 말할 수 있는 것은, 우리가 하나님께 먼저 사랑받았기 때문이고, 그 사랑을 깨달아 가는 과정 속에서 우리 역시 타인을 사랑하는 존재로 변화될 수 있습니다. 이렇듯 복음은 철저히 하나님의 사랑과 희생에서 시작되며, 그 대상은 모든 이, 심지어 세리와 창기까지 포함합니다. 예수님은 죽음에 이르기까지 자신을 낮추셨고, 그 낮추심과 희생 속에서 하나님의 사랑이 가장 분명하게 드러났습니다.
로마서 10장에서는 “사람이 마음으로 믿어 의에 이르고 입으로 시인하여 구원에 이른다”라고 말합니다. 믿음이란 마음이 먼저 열리고, 그 마음에서 자연스럽게 고백이 흘러나오는 것입니다. 그런데 마음이 열리는 계기는 다양합니다. 때로는 먼저 지적으로 깨달음이 와서 마음이 열릴 수 있고, 때로는 마음이 먼저 열려서 지적인 깨달음이 뒤따를 수 있습니다. 중요한 것은 결국 마음과 이성이 모두 함께 움직여야 온전한 신앙과 사랑의 실천이 가능해진다는 점입니다. 헬라인들이 “인간은 이성을 지닌 존재”라고 강조했듯이, 우리가 사랑이 무엇인지 깨닫고, 왜 주님이 우리를 구원하셨는지, 왜 우리가 그분을 믿어야 하는지를 숙고하는 과정은 매우 중요합니다. 이 깨달음이 없이는 우리의 신앙이 형식적인 틀이나 습관적 행위로 전락할 위험이 있기 때문입니다.
그렇다면 사랑은 구체적으로 무엇입니까? 성경이 일관되게 말하는 사랑은 ‘희생’입니다. 역사 속 사례 중 유명한 예로, 폼페이(Pompeii) 화산 폭발로 도시가 파묻혔을 때, 어미가 아이를 품고 죽은 흔적이 발견되었다고 합니다. 폭발에서 아이를 살리기 위해서 자기 몸으로 보호하고자 했던 엄마의 본능적 희생이 그대로 화석처럼 굳어 남아 있었던 것입니다. 이는 생명을 지키고자 하는 사랑이 얼마나 강력한 힘인지를 잘 보여줍니다. 일반적으로 생명의 본성은 자기 보존에 치우치는 경향이 있습니다. 식물이 땅을 뚫고 나올 때, 서로 양보하기보다는 자신이 빛과 양분을 더 많이 차지하려고 생존 경쟁을 펼칩니다. 그러나 사랑은 이 자연적 본성과 달리, ‘자기 희생’을 통해 다른 생명에게 길을 열어주고 보호하는 행동이 가능하게 만듭니다.
우리는 예수 그리스도가 보여주신 삶, 곧 십자가 위에서의 죽음이야말로 ‘희생적 사랑’의 최정점임을 고백합니다. 예수님의 십자가 사건은 죄 없이 순결하신 분이 죄인들의 구원을 위해 대신 죽으신, 가장 극적인 사랑의 행위였습니다. 장재형(장다윗)목사가 종종 설교나 강연에서 강조하듯이, 복음의 핵심은 바로 이 희생에 있습니다. 주님의 죽음은 단순히 종교적 상징이나 의식이 아니라,우리 모두에게 “이렇게 너희를 사랑한다”라고 몸소 보여주신 행위의 표현인 것입니다. 세상에는 수많은 형태의 사랑이 있지만, ‘자신의 전부를 아낌없이 내어주는 사랑’은 가장 궁극적 형태이며, 그것이 기독교 복음이 전하는 메시지의 본질이 됩니다.
또한 우리가 이 사랑의 가치를 깨닫게 되면, 그 희생이 결코 헛되지 않았음을 알 수 있습니다. 희생이라는 단어를 살펴보면, 특히 한자로 ‘희생(犧牲)’이라 쓸 때 ‘소’(牛)를 의미하는 글자가 들어가 있다고도 해석하는데, 소가 평생 밭을 갈고, 자기 힘을 다해 주인을 돕다가 마지막에는 고기, 가죽, 뼈, 심지어 꼬리까지도 내어주어 인간에게 이바지하는 모습을 떠올릴 수 있습니다. 소가 생애를 다해 주인을 섬기듯이, 예수님께서는 자신의 전 생애를 온전히 우리를 위하여 내어주심으로, 그 사랑의 위대함을 몸소 보여주신 것입니다. 이는 거창하거나 화려한 행사가 아닌, 정말 우리가 곁에서 직접 보는 낮은 자리에서의 헌신, 발을 씻기시는 섬김의 자세를 통해 드러났습니다.
요한복음 13장에서 예수님이 제자들의 발을 씻기시는 장면은 십자가의 길이 시작되는 상징적 사건입니다. 그 장면에서 예수님은 세상에 있는 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하셨다고 기록되어 있습니다(요 13:1). ‘끝까지’라는 말 속에는 우리의 배신이나 거부, 배은망덕함에도 불구하고, 끝없이 인내하고 감싸는 하나님의 마음이 들어 있습니다. 이런 십자가의 사랑은 단순히 우리의 윤리적 교훈이나 위안이 되려는 의도가 아니라, 실제로 구원과 회복을 가져다주는 사건이었습니다. 인간이 죄로 인해 영원히 죽음의 길을 걷고 있던 그때, 주님께서 자신의 목숨을 내어주심으로 우리에게 생명을 주셨습니다. 우리가 “예수님을 사랑한다”고 고백할 때, 그 고백의 저변에는 “주님이 나를 먼저 사랑하셨다”는 역사적 사실이 놓여 있습니다.
그렇다면 왜 이토록 위대하고 희생적인 사랑 이야기가 곧 ‘복음’인가요? 복음은 단지 하나님의 존재를 알리는 소식이 아니라, ‘하나님이 우리를 이처럼 사랑하셨다’는 것의 선언이며, 그 사랑으로 인해 인간은 죄에서 구원받고 참된 생명을 얻을 수 있다는 약속입니다. 로마서 5장에서 바울은 “우리가 아직 죄인되었을 때에 그리스도께서 우리를 위하여 죽으심으로, 하나님께서 우리에 대한 자기의 사랑을 확증하셨다”고 말합니다. 즉, 구원은 우리 스스로 노력해서 얻는 성취물이 아니라, 전적인 하나님의 은혜이며, 그 은혜는 하나님 쪽에서 먼저 사랑을 베푸셨다는 사실을 통해 드러납니다. 우리는 그 사랑을 깨닫고, 그것에 반응하여 감사와 헌신의 삶을 살게 됩니다. 그것이 복음이 삶에서 실현되는 과정입니다.
성경이 말하는 사랑은 말로만 “사랑한다” 하는 구호가 아니라, 구체적으로 ‘섬김’과 ‘희생’으로 나타납니다. 예수님께서 세리와 죄인들과 함께 식사 자리에 앉으셨을 때, 바리새인과 서기관들의 비난을 받으셨음에도 아랑곳하지 않으셨습니다. 오히려 직접 그들을 찾아가시고, 그들과 함께 머물며, 그들의 죄를 책망하시면서도 동시에 용서와 회복을 베풀어주셨습니다. 진정한 사랑은 그렇듯 ‘발 벗고 찾아가는 사랑’입니다.
우리가 진정으로 예수님을 알게 되었다면, 우리 역시 그 사랑으로 사람들을 섬기고 품을 수 있어야 합니다. 예수님처럼 죄인과 세리, 그리고 우리의 삶에서 가장 소외되고 고통받는 사람들을 돌볼 때, 우리는 그리스도의 사랑을 가장 구체적으로 드러내게 됩니다. 장재형목사가 여러 차례 가르쳐온 바, 교회가 사회에서 빛과 소금의 역할을 감당하기 위해서는 바로 이 예수님의 희생적 사랑을 근거로, 실제 삶 속에서 도움의 손길이 필요한 이들을 적극적으로 찾아가야 한다는 점이 매우 중요합니다. 우리가 말로만 복음을 전하는 것이 아니라, 행동으로 그 복음을 보여줄 때, 사람들이 복음의 참 의미를 보고 깨달을 수 있게 됩니다.
우리는 모두 마음 깊은 곳에 목자의 마음을 가지고 있다는 사실을 인식해야 합니다. 왜냐하면 하나님께서 인간을 ‘자기 형상’으로 만드셨기에, 우리 안에는 불쌍한 사람을 보면 측은히 여기는 감정과, 약한 생명을 돌보고자 하는 본성이 존재하기 때문입니다. 세상의 논리는 99라는 다수를 중시합니다. ‘하나보다 아흔아홉이 더 중요하다’는 이 세상의 평범한 계산식에 길들여져 있으면, 약자나 소외된 사람을 돌보는 일에 마음과 시간, 그리고 자원을 쓰는 것이 비효율적으로 보일지 모릅니다. 그러나 복음의 논리는 정반대입니다. 주님은 잃어버린 한 마리 양을 찾아, 들판에 남겨진 아흔아홉 마리를 두고서라도 길을 나서는 목자의 이야기를 통해, “하나님께는 그 한 마리가 너무나 소중하다”는 진리를 강조하셨습니다.
세리와 죄인의 복음
누가복음 15장은 바로 이 ‘한 생명에 대한 하나님의 마음’을 잘 보여줍니다. 1절에서 “모든 세리와 죄인들이 말씀을 들으러 예수께 가까이 나아오니…”라고 기록되어 있고, 2절에서는 바리새인과 서기관들이 “이 사람이 죄인을 영접하고 음식을 같이 먹는다”고 수군거렸다고 말합니다. 유대인 사회에서 ‘죄인’이란 단어는 종교적, 도덕적 기준에서 크게 벗어난 이들을 가리킬 뿐 아니라, 대다수 사람들이 기피하는 부류를 통칭하기도 했습니다. 그런데 예수님은 그러한 죄인들을 배척하기는커녕, 오히려 함께 식사를 나누시며 교제하셨습니다. 이는 단지 사회적 금기를 깬 것이 아니라, 율법에 익숙했던 이들의 사고방식을 근본부터 뒤흔드는 사건이었습니다.
바리새인과 서기관은 유대 교계와 사회에서 존경받고 율법을 철저히 지키는 이들이었습니다. 그들은 ‘거룩’과 ‘구별됨’을 강조한 나머지, 스스로를 죄인들과 철저히 분리시키고, 심지어 죄인들과 식사조차 함께하지 않았습니다. 그러나 예수님은 그 벽을 허물고, 죄인들을 영접하며 그들의 삶 한가운데 들어가셨습니다. 복음이란 바로 이와 같은 ‘낯선 접촉’을 통해 실제적으로 전달됩니다. 멀리서 “너희는 죄인이니 당장 회개하라”라고 소리치는 것이 아니라, 가까이 다가가 손을 맞잡고 일으켜 세워주는 모습이 예수님이 보여주신 복음이었습니다.
누가복음 15장에 등장하는 잃어버린 양, 잃어버린 드라크마, 그리고 돌아온 탕자의 비유는, 모두 같은 주제를 담고 있습니다. 가치가 없어 보이고, 죄로 물든 이들을 향한 하나님의 집요한 구원 의지와, 회복된 후에 함께 기뻐하는 천국의 기쁨을 보여주는 것입니다. 예수님은 직접 이 비유들을 말씀하시며, “하나님의 기쁨은 의인 아흔아홉보다, 죄인 하나가 회개하는 데서 더 크게 나타난다”라고 선언하셨습니다(눅 15:7). 이는 논리나 효율이 아니라, 사랑으로 움직이는 하나님의 마음입니다.
실제로 세리나 창기는 당시 율법 체제에서 가장 멸시받던 계층이었습니다. 세리는 돈의 노예가 되었다고 폄하되었고, 창기는 성적인 죄로 가장 경멸받았습니다. 그런데 예수님은 “세리와 창기가 너희(바리새인)보다 먼저 하나님의 나라에 들어가리라”(마21:31)라고까지 말씀하셨습니다. 그들은 죄가 많았던 만큼 용서를 받았을 때 더 큰 감사와 기쁨이 넘쳤고, 그 감사가 결국 삶의 완전한 회개와 변화로 이어질 수 있었습니다. “죄가 많은 곳에 은혜가 더욱 넘친다”는 바울의 말처럼(롬 5:20), 회개한 큰 죄인이 느끼는 은혜와 감사가 얼마나 큰지를 역설적으로 보여주는 장면입니다.
이러한 사랑과 구원의 메시지는, 오늘날 우리에게도 동일하게 적용됩니다. 세상 풍조는 때때로 “가치 있는 사람과 그렇지 않은 사람을 구분해야 한다”, “투자 대비 효과가 큰 곳에 자원을 써야 한다”라는 식으로 말하곤 합니다. 교회 역시 이런 세상의 논리를 받아들여, 더 ‘유능해 보이는’ 사람들, 더 ‘가진 것 많은’ 사람들을 환영하고, 그렇지 않은 이들을 방치하거나 무시할 때가 있습니다. 하지만 복음의 본질은 전혀 다른 방향을 가리킵니다. 잃어버린 양 한 마리를 찾기 위해 수고를 아끼지 않는 그 목자의 마음이야말로, 예수님이 말씀하시는 교회의 본질이며, 그 사랑이야말로 잃어버린 영혼을 찾는 원동력입니다.
예수님은 이러한 ‘낮은 곳을 향한 관심’을 거듭 강조하셨습니다. 마태복음 25장 올리벳 담화의 마지막 부분에서, “지극히 작은 자에게 한 것이 곧 나에게 한 것”이라고 말씀하셨는데, 이는 주님이 우리에게 바라는 바가 곧 ‘가난하고 소외된 자를 향한 구체적 관심과 사랑’임을 분명히 보여줍니다. 그 사랑을 실천하는 것이 교회의 책임이며, 그 길을 통해 우리는 그리스도의 나라를 세상 속에 확장시킬 수 있습니다. 장재형목사는 여러 선교적 접근에서, 복음은 말뿐만 아니라 구체적인 deed(행동)가 따라야 한다고 누차 강조해 왔습니다. 말과 삶이 일치되지 않는 복음은 반쪽짜리에 불과하며, 참으로 사람들의 마음을 움직이지 못한다는 것입니다.
따라서 교회가 이 복음 사역을 확장해나갈 때 가장 먼저 가져야 할 자세는, ‘세상에서 가장 약하고 소외된 이들을 찾고 그들에게 다가가는 것’입니다. 누가복음 15장 4절에서 “너희 중에 어떤 사람이 양 백 마리가 있는데 그 중의 하나를 잃으면 아흔아홉 마리를 들에 두고 그 잃은 것을 찾아내기까지 찾아다니지 아니하겠느냐”라는 말씀은, 예수님께서 우리 모두가 본성적으로 지니고 있는 ‘목자의 마음’을 일깨워주십니다. 바리새인과 서기관들은 그 마음을 잃어버렸기에, 세리와 죄인을 무시하고, 그들과 밥을 먹는 예수님을 비난했습니다. 그러나 정작 우리의 내면 깊은 곳은 그 잃어버린 양 하나를 향한 애절함을 느낄 수 있는 감정을 지니고 있습니다. 문제는 세상의 가치관이나 바쁜 일상, 혹은 우리의 이기심이 그 마음을 억누르고 있다는 데 있습니다.
주님은 우리가 그런 장벽을 넘어서길 원하십니다. 교회가 커지고, 다양한 프로그램이 늘어나고, 재정적인 자원이 풍성해질수록, 자칫하면 ‘잃어버린 자 한 명’보다 ‘이미 모인 많은 이들’을 위해 편리하고 효율적인 사역을 선택하게 되기 쉽습니다. 그러나 복음은 한 영혼을 소중히 여기라 가르칩니다. 그리고 그 한 영혼이 회개하고 돌아올 때, 하늘에서는 큰 기쁨의 잔치가 벌어진다는 사실을 상기시킵니다.
누가복음 15장 5절, 6절을 보면, “찾아낸즉 즐거워 어깨에 메고, 집에 와서 그 벗과 이웃을 불러 모으고 말하되, 나와 함께 즐기자 나의 잃은 양을 찾아내었노라 하리라”라고 기록되어 있습니다. 잃어버린 양을 찾아 나선 목자는 그 양을 되찾았을 때 최고의 환희를 느낍니다. 이는 그저 물건 한 점을 찾았을 때의 안도감과는 차원이 다른 기쁨입니다. 생명을 되살리고, 관계를 회복하는 데서 오는 기쁨은 세상 어떤 것과도 비교할 수 없는 참된 즐거움입니다.
그러므로 우리가 진정으로 하나님을 기쁘시게 하고 싶다면, 잃어버린 영혼들을 향한 관심을 놓아서는 안 됩니다. 하나님께서 가장 기뻐하시는 것은, 죄인 하나가 회개하는 순간입니다. 누가복음 15장 7절의 말씀처럼 “하늘에서는 회개할 것 없는 의인 아흔아홉으로 말미암아 기뻐하는 것보다, 죄인 한 사람이 회개하면 더 기뻐한다”라는 말씀이 이것을 분명히 보여줍니다.
여기서 우리는 ‘회개’가 단지 도덕적 반성이나 형식적 죄 고백을 의미하지 않는다는 점도 인식해야 합니다. 성경적 회개는 방향 전환입니다. 삶의 목표와 가치를 근본적으로 바꿔버리는 것이며, 그 속에는 자신이 죄를 인식하고, 하나님의 용서를 믿으며, 다시는 그 죄된 길로 가지 않겠다는 의지가 담깁니다. 진정한 회개는 하나님의 사랑을 더 깊이 깨달을수록 가능해집니다. 왜냐하면 하나님의 사랑이 얼마나 큰지를 아는 사람일수록, 죄의 심각성, 그리고 자신이 그 죄로부터 얼마나 큰 은혜를 받았는지 크게 느낄 수 있기 때문입니다. 그 은혜를 크게 깨달을수록, 감사와 헌신이 자연스럽게 일어나고, 그 사람은 복음의 힘을 증언할 수 있는 통로가 됩니다.
베드로를 예로 들어볼 수 있습니다. 예수님은 베드로가 장차 예수를 세 번 부인할 것을 이미 알고 계셨으나, “네가 돌이킨 후에 네 형제를 굳게 하라”(눅 22:32)라고 말씀하셨습니다. 베드로가 죄를 범할 것이지만, 그 죄에서 돌이켜 진정으로 회개하는 과정을 통해 더 큰 사랑의 증인이 되리라는 뜻이 담긴 말씀이었습니다. 이는 우리에게도 큰 위로와 도전이 됩니다. 우리가 죄로 쓰러져 있더라도, 그 자리에서 회개하고 돌아선다면, 하나님은 그 약함마저 사용하여 더 큰 은혜와 사랑을 나누는 통로로 삼으신다는 것입니다. 이것이 율법의 세계와 다른, 복음의 세계입니다. 율법의 세계에서는 ‘죄를 지었으면 벌을 받아야 한다’가 당연한 질서이지만, 복음의 세계에서는 ‘용서를 통해 변화가 일어난다’는 하나님의 신뢰가 우선합니다.
장재형목사는 여러 차례 설교와 강의에서 “세리와 죄인을 영접하신 예수님의 삶이야말로 교회의 영원한 모델”이라고 가르쳐 왔습니다. 그의 가르침에 따르면, 교회가 그리스도의 몸으로서 존재하려면, 세상 사람들에게 닫힌 집이 아니라, 늘 열려 있고, 새로운 기회를 제시해주며, 한 영혼이라도 회개하고 돌아올 수 있도록 문을 활짝 열어놓아야 한다고 합니다. 또한 그는 오늘날 교회가 더 적극적으로 나서서, 사회의 그늘진 곳, 가난하고 병든 자들, 노숙인, 외국인 노동자, 탈북민, 이주민 등 세상의 가장 낮은 자리를 찾아가 봉사하고 섬기는 일을 통해, 예수님의 복음을 실질적으로 보여줘야 한다고 주장합니다. 이것이 ‘세리와 죄인의 복음’ 정신을 이어가는 교회의 사명이라는 것입니다.
오늘날 교회가 대형화되고, 많은 재정과 자원을 가지게 되면서, 우리가 세상으로부터 ‘성공’을 인정받는 것도 나쁜 일은 아닙니다. 문제는 그러한 물질적 풍요가 우리의 시야를 좁게 만들어, 가난한 자들과 연약한 이웃을 외면하게 만들 수 있다는 점입니다. 예수님이 말씀하신 “네 이웃을 네 몸과 같이 사랑하라”(마 22:39)는 계명은, 머릿속에서만 맴도는 관념이 되어서는 안 됩니다. 누가복음 10장의 선한 사마리아인 비유에서처럼, 우리는 현실에서 ‘피투성이가 되어 쓰러져 있는 이웃’을 외면하지 않고, 실제로 돌보는 사랑을 실천해야 합니다. 그것이 곧 복음이며, 교회가 이 땅에서 감당해야 할 역할입니다.
이 사명을 위해 때로는, 조직적인 노력과 함께 개인의 헌신이 뒤따라야 합니다. 어떤 교회는 선교지에 직접 학교를 세우고, 의료 선교와 교육 사역을 펼치며, 현지인들의 삶을 개선하는 데 힘쓰고 있습니다. 장재형목사는 “내년 교회 30주년을 맞아 가난한 나라에 300개의 학교를 지어주자”는 비전을 제시하면서, 그 목적이 단지 ‘건물 건립’이 아니라, 잃어버린 영혼들을 찾고 그들에게 복음의 실제적 혜택을 주기 위함이라고 역설하곤 했습니다. 학교를 통해 아이들이 교육받고, 질병에서 벗어나며, 자신들의 미래를 설계할 기회를 얻는다면, 이는 단순한 선교 프로젝트를 넘어, ‘잃어버린 양 한 마리를 찾아다니는 복음’의 실천 그 자체가 됩니다.
이처럼 복음은 우리에게 ‘새로운 눈’을 열어줍니다. 이전에는 고려하지 않던 사람들을 새롭게 보게 하고, 그들과 함께 웃고 울며, 필요한 것을 채워주는 일에 기쁨을 느끼게 해줍니다. 그것은 세상적인 계산법으로는 도저히 이해하기 어려운 역설적인 세계입니다. 한 명을 위해 아흔아홉 명을 뒤로 남겨두는 세계, 가난한 자와 병자에게 먼저 손을 내미는 세계, 죄인을 무조건 정죄하기보다 그가 회개하고 돌아올 길을 열어주는 세계, 그 세계가 바로 우리가 말하는 하나님의 나라입니다.
우리는 예수님의 이 말씀, “너희 중에 어떤 사람이 양 백 마리가 있는데, 그 중 하나를 잃으면 아흔아홉을 들에 두고 그 잃은 것을 찾아내기까지 찾아다니지 아니하겠느냐?”라는 구절을 날마다 묵상해야 합니다. 그리고 우리의 구체적인 삶에서, 정말 잃어버린 양들을 찾고 있는지, 그들을 위해 시간을 들이고 마음을 쓰는지 돌아봐야 합니다. 교회 안에서도 마찬가지입니다. 혹시 교회에 처음 온 새신자나, 과거의 실패와 상처 때문에 마음이 닫힌 이들을 외면하고 있지 않은지 자문해야 합니다. 복음은 그들에게 가장 먼저 손을 내밀라는 예수님의 소리이기 때문입니다.
‘세리와 죄인의 복음’은 단지 범죄자들이나 특정한 죄를 많이 지은 자들을 위한 말씀이 아니라, 모든 인간이 근본적으로 죄인이라는 성경적 가르침에서 비롯된 개념입니다. 우리 모두는 하나님 앞에서 죄인이고, 은혜가 필요한 존재입니다. 예수님은 우리를“내가 의인을 부르러 온 것이 아니라, 죄인을 불러 회개시키러 왔노라”(눅 5:32)라고 선언하셨습니다. 이는 우리 각자가 “나는 의인이니, 이 말씀은 저 사람에게만 적용되는 말이다”라고 착각하지 말라는 경고이기도 합니다. 사실상 우리 모두가 예수님의 이 구원 계획에 포함된 ‘잃어버린 양’이었고, 주님은 바로 우리를 찾아 ‘끝까지’ 사랑하셨습니다.
장재형목사가 던진 질문 중, “우리에게 정말 잃어버린 양 하나를 향한 목자의 마음이 있는가?”라는 것은, 교회가 앞으로도 계속 성찰해야 할 핵심 질문입니다. 교회 건물이나 프로그램을 늘리는 일, 교인 수나 헌금을 늘리는 일도 중요할 수 있지만, 더욱 근본적이고 본질적인 일은 ‘낮은 곳에 있는 자들을 찾아가 그들과 함께 웃고 울며, 복음을 실제로 전하는 것’이기 때문입니다. 우리에게 능력이 없다고 말하기 쉽지만, 사도행전 3장에서 베드로가 말했던 것처럼 “은과 금은 내게 없으나, 내게 있는 것을 네게 주노니 곧 나사렛 예수 그리스도의 이름이라”는 확신과 용기를 가질 필요가 있습니다. 복음은 그 자체로 가장 큰 선물이자 능력입니다.
하나님은 잃어버린 양을 찾을 때, 그 사랑의 수고를 하늘에서 크게 기뻐하십니다. 그 기쁨을 우리도 함께 누릴 수 있습니다. 누가복음 15장에서 잃어버린 양을 찾은 목자는 자기 벗과 이웃을 불러모아, “나와 함께 즐기자. 내가 잃은 양을 찾았다”고 외쳤습니다. 교회는 바로 이 기쁨을 사람들과 함께 나누는 공동체입니다. 즉, 구원의 기쁨, 회개의 기쁨, 용서의 기쁨을 서로에게 전하며, 하나님 나라의 잔치를 미리 맛보게 하는 역할을 감당하는 것입니다.
결론적으로, 복음은 ‘세리와 죄인의 복음’입니다. 예수님이 보여주신 삶과 가르침은, 잃어버린 자들을 향한 구체적인 헌신과 사랑으로 요약될 수 있습니다. 세리와 창기가 회개하여 하나님의 나라로 들어오고, 큰 죄를 지은 자가 용서를 받아 더 큰 감사로 하나님을 섬기게 되는 세계, 그것이 바로 예수님의 복음이 가져다주는 혁명적 변화입니다. 우리는 그 사랑을 머리로만 이해하는 것이 아니라, 실제로 우리의 삶 속에서 실천함으로 증명해야 합니다. 장재형목사가 강조해온 것처럼, “세상의 약자와 소외된 이웃에게 우리가 받은 은혜를 나누라”는 요청은 복음의 가장 근본적인 외침입니다. 그리고 그것은 결코 거창하거나 불가능한 요구가 아니라, 이미 우리 안에 잠재되어 있는 ‘목자의 마음’을 깨우고, 예수님의 발자취를 따라가면 자연스럽게 흘러나올 수 있는 사명입니다.
오늘도 세상에서는 우리가 무시하고 지나치는 수많은 ‘잃어버린 양들’이 고통 가운데 있습니다. 교회가 진정한 복음 공동체라면, 그들을 찾아다니며 보살펴야 합니다. 돈의 노예가 된 세리도, 사랑에 실패한 창기도, 삶에서 방황하는 청년도, 병실에서 고통받는 환자도, 극단적 선택을 고민하는 영혼도, 모두가 하나님의 자녀가 될 수 있는 길이 열려 있으며, 교회는 그 길을 안내하는 목자의 심정을 가져야 합니다. 세리와 죄인의 복음이 오늘날 우리 교회와 성도들의 삶을 통해 다시금 힘 있게 선포되고, 그리스도의 사랑이 실제적 감동과 변화로 이어진다면, 하늘에서는 말로 다할 수 없는 기쁨이 넘칠 것입니다. 바로 그것이 “하늘에서는 회개할 것 없는 의인 아흔아홉보다 죄인 하나가 회개하는 것을 더 기뻐하신다”라는 주님의 음성을 우리가 이 땅에서 체험하는 길입니다. 그리고 그 체험이야말로, 복음의 핵심이 ‘사랑’임을 가장 생생하게 증명하게 될 것입니다.
장재형목사는 이러한 ‘세리와 죄인의 복음’을 한국 교회와 세계 교회가 다시금 깊이 깨닫길 간절히 소망하며, 복음의 능력이 우리 사회와 선교지 곳곳에서 구체적인 삶의 변화를 일으키길 호소합니다. 도시와 농촌, 가난한 나라와 부유한 나라를 막론하고, 교회가 ‘잃어버린 양을 찾는 목자의 마음’으로 돌아간다면, 수많은 영혼들이 회복되고, 하나님의 이름이 크게 영광을 받으실 것입니다. 우리가 이 사랑의 소명을 감당할 때, 결국 복음은 삶으로 증명되고, 그 증명이 계속 이어져 더 많은 죄인들이 회개와 용서, 그리고 치유와 회복을 경험하게 될 것입니다. 이 모든 과정 속에서, 교회는 세상에 진정한 소망이 되며, 하나님의 나라가 지금 여기에서 이미 펼쳐지고 있다는 사실이 분명히 드러날 것입니다. 그렇게 복음은 계속해서 확장되어, 더 많은 이들이 예수 그리스도의 사랑을 목격하고, 함께 구원의 잔치를 누리게 될 것입니다.
이처럼 복음은 단순히 듣는 가르침이 아니라, 세리와 죄인까지 품고 함께 식사하시는 예수님의 삶 자체입니다. 그분이 우리를 먼저 사랑하셨기에, 우리도 그 사랑을 알고 전할 수 있습니다. 그러므로 잃어버린 양 한 마리를 찾아가는 그 발걸음이, 실은 교회가 본래 가져야 할 사명의 핵심이며, ‘세리와 죄인의 복음’이 세상에서 온전히 구현되는 통로인 것입니다. 그리고 그 길 위에 있는 모든 헌신자들, 목회자들, 성도들에게, 하나님은 “잘하였도다 착하고 충성된 종아”라는 칭찬을 준비해 놓으셨음을 우리는 믿음으로 고백하게 됩니다. 이를 위해 오늘도 끊임없이 기도하고, 실제로 걸음을 옮기는 교회와 성도가 되기를 소망합니다.
En examinant Romains 5, versets 12 à 21, l’apôtre Paul répète neuf fois l’expression « un seul homme » pour opposer de manière très nette Adam et le Christ. Le pasteur David Jang souligne que ce contraste constitue l’un des passages-clés montrant l’essentiel de notre foi. En effet, à cause « d’un seul homme », Adam, le péché a été transmis à toute l’humanité, entraînant la domination de la mort sur tous ; désormais, par « un autre homme », Jésus-Christ, la justice et la vie sont communiquées aux croyants. C’est précisément cette doctrine qui est enseignée dans Romains 5,12-21.
Ici, nous sommes d’emblée confrontés à une notion théologique centrale : le « péché originel » (original sin). David Jang évoque souvent la réaction instinctive de rejet que suscite cette idée : « Pourquoi serais-je coupable alors que je n’ai pas commis moi-même la faute d’Adam ? ». En effet, il peut sembler difficile de comprendre comment un crime que nous n’avons pas personnellement perpétré peut nous être imputé. Pourtant, Paul explique dans ce passage que, du fait de la désobéissance d’Adam, le péché est entré dans le monde et que la mort, comme un tyran, a régné sur l’humanité.
Pour illustrer cet état de choses, David Jang rappelle que l’humanité vit aujourd’hui sous l’ombre de la mort. Si le jardin d’Éden, dont notre cœur conserve le désir, perdurait comme au commencement, il n’y aurait aucune raison que le monde soit rempli de souffrance, de péché et de mort. Mais la réalité nous montre le contraire : nous sommes soumis à la puissance du péché qui nous oppresse comme un despote. Certains s’interrogent encore : « D’accord, l’être humain est pécheur car il commet réellement des péchés ; mais pourquoi la Bible affirme-t-elle que le péché d’Adam nous concerne ? » La réponse biblique est que le point de départ se trouve en Adam : c’est par son incrédulité et sa désobéissance que le péché est entré dans le monde, et que la mort a alors régné sur l’humanité.
Lorsque Paul expose ce principe, il ajoute des précisions sur la relation entre la Loi (le système légal mosaïque) et le péché. Dans Romains 5,13, il est dit : « Car jusqu’à la Loi, le péché était dans le monde. Or le péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi. » Bien que la Loi ait été donnée après Moïse, le péché existait déjà. Ce n’est qu’au moyen de la Loi qu’un cadre légal a permis de qualifier ces actes de « péché » au sens formel. Autrement dit, avant la promulgation de la Loi, on ne parlait pas de « violation de la Loi », même si le péché était déjà là. David Jang souligne qu’en l’absence de Loi, le péché continuait d’exister ; la Loi sert à révéler plus clairement ce qu’est le péché, mais elle ne résout pas la racine du problème. Ainsi, la Loi ne peut pas libérer l’homme de la puissance du péché et de la mort.
Dans Romains 5,14, Paul dit que « la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam ». David Jang attire l’attention sur ce verset : même si l’on n’a pas commis l’acte précis de manger le fruit défendu comme Adam, la mort, conséquence ultime du péché, atteint quand même toute l’humanité. C’est là toute la gravité de la doctrine du péché originel : parce qu’un seul homme, Adam, est le chef (tête fédérale) de l’humanité dans sa chute, toute sa descendance naît sous l’emprise de ce péché.
David Jang remarque également la formule de Paul : « Adam est la figure de Celui qui devait venir. » (Romains 5,14). Adam est présenté comme un type (ou un modèle) du Christ qui, à l’inverse, inaugure un nouveau départ : de même que la faute d’Adam a amené le péché et la mort, ainsi le « Nouvel Adam », Jésus-Christ, apporte la justice et la vie. Dans cette perspective, il nous appartient de réfléchir à ce choix fondamental : allons-nous demeurer en « l’homme ancien », symbolisé par Adam, ou être incorporés à « l’homme nouveau », représenté par le Christ ?
Dans Romains 5,15-19, l’apôtre Paul poursuit le parallèle entre Adam et le Christ : comme le péché d’un seul homme, Adam, s’est étendu à tous, ainsi l’obéissance d’un seul homme, Jésus-Christ, communique la vie à beaucoup. À ce stade, David Jang insiste à nouveau sur la notion théologique d’« imputation » (imputation). Nous héritons du péché d’Adam, bien que nous n’ayons pas péché de manière identique, et, inversement, nous recevons la justice de Christ, alors que nous n’avons aucune justice propre. Ainsi, l’imputation du péché (original sin) et l’imputation de la justice (la justice du Christ) sont toutes deux des actes souverains de Dieu, totalement indépendants de nos mérites ou de nos capacités.
Dans la même dynamique, Paul parle dans 1 Corinthiens 15,45-47 du « premier Adam » et du « dernier Adam » pour désigner Jésus-Christ. Le premier Adam est tiré de la poussière et possède un corps physique, tandis que le dernier Adam, Christ, est venu du ciel, doté d’une nature spirituelle. Le premier Adam est « une âme vivante » (living being), le second Adam est « un esprit vivifiant » (life-giving spirit). En Adam, tous subissent l’esclavage du péché et de la mort ; en Christ, ils reçoivent la vie éternelle. Dès lors, notre destinée dépend de notre positionnement vis-à-vis de ces deux « représentants » : demeurons-nous en Adam ou sommes-nous unis à Christ ?
David Jang appelle cette notion la « Doctrine de la Représentation » ou le « Principe de la Représentation et de la Solidarité collective » (Representation and Corporate Solidarity). Parce que nous sommes « unis » à Adam, son péché nous est imputé ; désormais, ceux qui sont « unis » à Christ reçoivent la justice qui leur est imputée et accèdent à la vie nouvelle. L’humanité, par nature, s’inscrit dans un réseau de relations où les actes d’un individu affectent l’ensemble. L’unique faute d’Adam, tout comme l’obéissance unique du Christ, n’a pas seulement un impact personnel, mais collectif.
Pour aider à comprendre, David Jang utilise des exemples de la vie courante. Dans certaines cultures tribales, lorsqu’on demande à quelqu’un : « Comment t’appelles-tu ? », il se présente d’abord par le nom de sa tribu plutôt que par son nom personnel, car il se perçoit comme étroitement solidaire de sa communauté. De même, sur le plan spirituel, nous sommes unis à Adam, notre « tête » ; ainsi, nous supportons tous la conséquence de sa désobéissance. Toutefois, Jésus-Christ est venu comme la « nouvelle tête » de l’humanité, et quiconque est uni à Lui se trouve bénéficiaire de la justice qu’il a accomplie. David Jang qualifie cela de « théorie de l’amélioration de la semence (종자 개량론) » : dans Ésaïe 53,10, il est écrit que le Serviteur souffrant mourra mais « verra une postérité ». Par la mort et la résurrection du Christ, une « nouvelle semence » a surgi, et nous appartenons désormais à la lignée du « Nouvel Adam ».
Ainsi, l’essence du péché suprême réside dans l’incrédulité (unfaith) et la désobéissance (disobedience). En Adam, ce péché s’est manifesté lorsqu’il ne fit pas confiance à la parole divine et ne lui obéit pas, en mangeant le fruit défendu. S’il avait cru pleinement la parole de Dieu, la domination du péché et de la mort n’aurait jamais pesé sur l’humanité. Mais Adam choisit l’incrédulité, et, pour prix de ce choix, le péché et la mort ont régné comme des rois.
David Jang rattache également à cette thématique le passage de Jean 15 : « Je suis le vrai cep, et vous êtes les sarments. » Le sarment uni au cep (le Christ) porte du fruit, mais séparé de Lui, il ne peut rien. Ce principe illustre la théorie de la « représentation » et de « l’union » : pour être unis à Christ, notre « vieil homme » doit être crucifié avec Lui, et, grâce à la résurrection de Christ, nous recevons une vie nouvelle. Autrement dit, notre existence charnelle, entachée par le péché hérité d’Adam, est ensevelie avec Jésus à la Croix, puis nous ressuscitons pour une vie nouvelle (Galates 2,20). C’est ainsi que nous sommes affranchis de la domination du péché et de la mort, pour devenir une « nouvelle création » (2 Corinthiens 5,17).
David Jang évoque aussi la vocation d’Abraham en Genèse 12, lorsque Dieu lui déclare : « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Il y voit le même principe de « représentation et de solidarité » : de même qu’Adam, un seul homme, a transmis son péché, et qu’un seul homme, Christ, a transmis sa justice, il y a un parallèle avec un seul homme, Abraham, par lequel le monde reçoit la bénédiction divine. Dans Exode 20, au moment de la promulgation des Dix Commandements, Dieu promet de faire miséricorde « jusqu’à mille générations » à ceux qui L’aiment et observent Ses commandements. Cela illustre à nouveau que le péché ou la bénédiction ne concernent pas seulement l’individu, mais tout le groupe et les générations futures.
Dans Nombres 16, l’épisode de la rébellion de Koré est particulièrement éloquent. Toute la famille de Koré, ainsi que ses biens, sont détruits à cause du péché d’un seul homme. Dans Josué 7, c’est la faute d’Acan qui entraîne l’extermination de sa famille et la destruction de ses biens. Israël se livra à cette mesure extrême pour stopper la propagation collective du péché. Selon David Jang, ces récits montrent clairement le pouvoir de contagion du péché au sein d’une communauté et révèlent la gravité de la solidarité dans le mal.
David Jang rappelle par ailleurs la scène de Genèse 15, où Abraham partage en deux les animaux pour sceller l’alliance avec Dieu. Dieu y prédit que la postérité d’Abraham sera étrangère et opprimée pendant 400 ans. Cela veut dire que l’obéissance ou la désobéissance du « représentant » Abraham peut avoir d’immenses conséquences pour sa descendance. Ses manquements, même partiels, retentissent dans l’histoire de ses enfants. Ainsi, un individu n’agit jamais en solitaire : il représente le peuple et le futur, de sorte que ses choix ont des répercussions sur ses héritiers. C’est dans ce sens que le « principe de la représentation » peut être à la fois terrifiant et porteur de bénédictions.
David Jang rapproche aussi ce constat de Jacques 5,17-18 : lorsqu’Élie pria, il ne plut plus sur le pays ; quand il pria à nouveau, la pluie revint. L’obéissance ou la prière d’une seule personne, un prophète, affecte tout le peuple. Voilà qui rejoint le concept de la solidarité fédérative dont parle Paul : un seul homme peut influer sur la destinée collective, car son acte dépasse largement sa simple personne.
Enfin, dans Romains 5,20-21, Paul conclut que la Loi est intervenue pour que l’offense fût amplifiée, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. David Jang dit de ce passage qu’il s’agit d’« un chant à la vie et à l’éternité ». Autrefois, le péché et la mort régnaient, mais Jésus-Christ introduit la grâce et la justice, de sorte que « la vie règne » désormais. L’ancienne histoire d’une humanité prisonnière du péché et de la mort est abolie ; un nouvel horizon s’ouvre grâce au « Nouvel Adam », Jésus-Christ (2 Corinthiens 5,17).
David Jang résume le message de Romains 5,12-21 sous forme d’une question : « Sous quelle nature vivons-nous : l’ancienne en Adam ou la nouvelle en Christ ? » Tant que nous restons en Adam, nous suivons le chemin du péché et de la mort ; mais unis au Christ, nous recevons la justice et la vie en abondance. Le principe de la représentation et de la solidarité décrit par Paul n’est pas une théorie obscure : c’est un enjeu concret qui détermine si nous sommes soumis à la puissance du péché ou à celle de la grâce. David Jang martèle l’idée que seule la grâce du Christ nous fait passer de la mort à la vie éternelle, seul chemin pour vaincre le désespoir causé par le péché d’Adam et la condamnation qui en découle.
2. L’obéissance d’un seul homme, le Christ, et le salut
Le thème central du passage de Romains 5,12-21 est l’opposition entre Adam et « un seul homme, Jésus-Christ ». David Jang affirme que le « Nouvel Adam » dont il est question est la pierre angulaire de notre identité de croyants. Adam a ouvert la porte au péché, et la mort est entrée ; Jésus-Christ, par son obéissance à la Croix et sa résurrection, a ouvert grand la voie de la justice et de la vie.
Dans Romains 5,15-19, Paul confronte directement « la faute d’un seul (Adam) » et « l’obéissance d’un seul (Christ) ». Au lieu de la domination du péché et de la désobéissance, la justice et l’obéissance sont désormais établies, rendant possibles la justification et la vie nouvelle pour les pécheurs. David Jang ne cesse de souligner, ici encore, l’idée d’« imputation » : de même que le péché d’Adam est imputation, la justice acquise par l’obéissance du Christ est imputation. Nous, qui n’avons pas de justice propre, recevons gratuitement la justice accomplie par le Christ. C’est en cela que réside l’essence même de la grâce.
Cette notion parcourt aussi 1 Corinthiens 15, où Paul rapproche Adam et le Christ. Le premier Adam était une « âme vivante », mais par sa désobéissance, il a fait entrer dans le monde le péché et la mort. Le dernier Adam, Jésus-Christ, est « un esprit vivifiant » qui nous octroie la vie éternelle. David Jang insiste : tout l’Évangile et les épîtres reposent sur cette structure. La Croix et la Résurrection de Jésus-Christ dépassent la mort et la résurrection d’un simple individu, car le Christ est la tête (le représentant) de toute l’humanité déchue, qu’Il rachète en mourant et en ressuscitant pour elle.
À ce stade, certains se demandent : « Pourquoi serais-je automatiquement sauvé parce que Jésus a porté la Croix ? Je comprends que Jésus ait accompli ce que je ne pouvais pas, mais comment ce salut s’applique-t-il concrètement à moi ? » Pour David Jang, c’est précisément le « principe de la représentation » et la « logique de l’union » qui répondent à cette question. Nous naissons tous solidaires d’Adam dans le péché, incapables de nous en affranchir. Mais parce que Jésus-Christ est devenu notre nouveau représentant en payant le prix du péché, si nous nous unissons à Lui par la foi, l’obéissance et la justice du Christ nous sont imputées. Comme Paul l’exprime en Galates 2,20 : « J’ai été crucifié avec le Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » C’est l’expérience concrète de la mort du vieil homme et de la naissance du nouvel homme. David Jang parle à ce propos de « transformation radicale de la semence » : en changeant la semence, on change nécessairement la nature des fruits.
Dans Romains 5,17, on lit : « Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. » David Jang explique que cette parole annonce la fin de l’ancien règne du péché et de la mort, et l’avènement du règne de la grâce et de la justice. Quand Paul parle de « régner en vie », il ne s’agit pas seulement d’être libéré de la culpabilité du péché : la nouvelle vie en Christ produit un changement qualitatif, un nouveau gouvernement intérieur. Ainsi, l’œuvre du salut accompli par le Christ ne se limite pas à nous affranchir du péché ; elle nous fait entrer sous la souveraineté de la justice et de la vie, nous permettant d’en faire l’expérience puissante.
David Jang ramène ici la parabole de la vigne en Jean 15 : le Christ est le cep, nous sommes les sarments. Relié au cep, le sarment produit naturellement du fruit ; détaché de Lui, il est stérile. S’unir au Christ révolutionne donc la vie du croyant. Le Seigneur dit en Jean 15,9 et suivants : « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. » Demeurer dans l’amour et la parole du Christ est la clef de toute croissance spirituelle et de toute fécondité.
David Jang nomme ce phénomène « l’union avec le Représentant divin ». Comme il s’agit d’une réalité existentielle et non d’un simple concept doctrinal, l’Église en tant que « Corps du Christ » doit être le lieu où les croyants font l’expérience concrète de cette seigneurie et de cette grâce. Unis au Christ, ils puisent dans la source de la justice et de la vie, se soutiennent mutuellement dans l’Église, et voient leur existence transformée, au point de vaincre la puissance du péché et de la mort.
En Romains 3,24-25, Paul dit : « Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être une victime expiatoire par son sang, par la foi, pour montrer sa justice. » David Jang rappelle que Paul utilise trois images : le marché d’esclaves (la rédemption), le tribunal (la justification) et l’autel (l’expiation). Le Christ a payé notre rançon, nous sommes déclarés justes devant Dieu, et Jésus s’est offert en sacrifice pour ôter le mur du péché qui nous séparait de Dieu. Tout cela constitue le cœur de l’œuvre salvatrice de notre Représentant, Jésus, et s’applique à nous lorsque nous sommes unis à Lui par la foi.
Pour illustrer la réalité de la représentation, on peut prendre l’exemple d’un chef d’État signant un traité qui engage toute la nation, ou d’un chef de famille qui vend la maison, impactant tous les membres de son foyer. Sur le plan spirituel, c’est similaire. Adam, comme représentant de l’humanité, a, en quelque sorte, « signé le document » qui nous liait au péché et à la mort. Le Christ est venu et a « signé un nouvel acte » pour nous faire entrer dans la justice et la vie. David Jang souligne que plus nous prenons conscience de cette réalité, plus nous comprenons la portée incommensurable du péché et la grandeur du salut en Christ.
Romains 5,20-21 conclut : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » Et « comme le péché régnait par la mort, ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » David Jang met l’accent sur cette affirmation : même si le péché prolifère, la grâce de Dieu est plus puissante encore pour le recouvrir et le vaincre. L’histoire de l’Église le prouve : c’est dans les époques les plus sombres que la grâce divine s’est souvent manifestée avec le plus de force. La grâce est plus puissante que le péché, et la vie est bien supérieure à la mort.
David Jang cite ensuite 2 Corinthiens 5,17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » L’ère où la mort régnait en Adam est révolue ; quiconque est en Christ vit sous la royauté de la vie. Le croyant doit en être conscient au quotidien, passant naturellement à la victoire sur le péché et à la sanctification. En effet, si nous avons obtenu la rémission des péchés par la foi en Jésus-Christ, nous ne sommes plus soumis à la spirale de la chute adamique. Au contraire, nous sommes associés au « Nouvel Adam » et dotés d’une justice, d’une vie et d’une espérance éternelles. Telle est la proclamation de Romains 5 : l’ancien statut est aboli, et nous pouvons maintenant « régner en vie » sans même l’avoir envisagé, car notre nature profonde est changée.
David Jang prolonge cette réflexion en expliquant comment cette vérité doit s’étendre à la vie de piété personnelle, à la vision de l’Église et même à notre responsabilité dans la société. Les décisions et l’obéissance d’un croyant ont un impact collectif : sa famille, son Église, voire le monde, peuvent bénéficier de cette « solidarité » avec le Christ. Autrement dit, si un croyant, représentant le Christ, se dresse au milieu d’un monde pécheur, il porte avec lui la grâce, la vie, la justice et l’amour du Christ. Il contribue à instaurer, là où règne le péché, une dynamique de justice et d’espérance.
Romains 5,12-21 emploie l’expression « un seul homme » pour exprimer la manière dont l’histoire du péché et de la mort, puis celle de la justice et de la vie, ont façonné l’humanité et chaque individu. Paul présente avec solennité le résultat funeste de la désobéissance d’Adam, puis la bonne nouvelle de la vie offerte par le Christ. David Jang, dans sa prédication, invite les croyants à se demander : « Sous quel représentant suis-je placé ? » Ceux qui demeurent sous Adam restent accablés par le péché, alors que ceux qui se rangent sous Jésus-Christ reçoivent la grâce qui les justifie et les fait vivre.
Dès lors, la conclusion de Paul — « par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes » — va au-delà d’un simple réconfort spirituel. C’est l’annonce d’un bouleversement réel de notre condition. David Jang insiste : c’est cette Bonne Nouvelle que l’Église et les croyants doivent étreindre de tout leur être, et c’est elle qui doit transformer non seulement leurs paroles, mais leur vie concrète.
Selon David Jang, l’enjeu fondamental de ce passage de Romains 5,12-21 n’est pas seulement de dire qu’il existe un péché et une grâce, mais de présenter la « réalité de la vie nouvelle ». L’Évangile ne nous dit pas simplement : « Tes péchés sont pardonnés », mais : « Désormais, règne en vie ! ». Ainsi, le croyant est appelé à rompre avec son identité déchue d’Adam et à vivre pleinement son identité nouvelle, forgée en Christ.
Enfin, David Jang récapitule deux points essentiels que les croyants doivent retenir de Romains 5,12-21 : premièrement, il est impossible à l’homme d’échapper à la malédiction du péché et de la mort en Adam ; deuxièmement, nous devons accueillir avec joie la justice et la vie nouvelle qui nous sont données en Jésus-Christ. Oui, l’influence d’Adam est réelle, mais la puissance salvatrice du Christ est encore plus grande. Comme Paul l’affirme, « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ». Si nous réalisons cela, nous trouverons la vraie liberté et la véritable espérance.
David Jang le répète : « Par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes. » C’est le cœur même de l’Évangile. Le pouvoir de la mort, si écrasant soit-il, s’incline devant la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. Tous ceux qui se tournent vers le Christ et s’unissent à Lui découvrent la force quotidienne de l’Évangile, même au milieu de leurs luttes et de leurs chutes. Et ils font l’expérience concrète d’une nouvelle vie — non pas une idée abstraite, mais la réalité même d’une création nouvelle.
Ainsi, David Jang enseigne à partir de Romains 5,12-21 le principe fondamental du salut : la représentation et la solidarité, l’imputation du péché et de la justice. La grande question pour chacun est la suivante : restons-nous sous l’autorité de l’ancien représentant, Adam, ou nous unissons-nous au nouveau représentant, Jésus-Christ ? Les conséquences en sont la poursuite du péché et de la mort ou, au contraire, l’entrée dans la justice et la vie. Pour ceux qui demeurent dans le Christ, un miracle quotidien se produit : la grâce abonde là où le péché se multiplie. Voilà la puissance de l’Évangile et le message d’espérance que l’Église doit inlassablement annoncer, insiste David Jang.
与此相应,保罗在哥林多前书 15章45-47节也对“第一个亚当”和“第二个亚当”耶稣基督做了比较:第一个亚当是出于尘土的属血气者,而末后的亚当耶稣基督则是从天而来的属灵者;若说第一个亚当是有生命的活人(a living being),那么“末后的亚当”基督则是赐生命的灵(a life-giving spirit)。人若在亚当里便要受罪与死的辖制,若在基督里则获得永生,因此我们如何对待这两位“代表”,也就决定了自己的命运。
张大卫牧师将保罗在此所说的“代表性”称为“代表论(Doctrine of Representation)”或“联合论(Principle of Representation and Corporate Solidarity)”。意思是,众人因与亚当联合,故而罪从亚当转嫁过来;而那些与基督联合的信徒,则因基督的义被算为义。就如同在现实的人际与社会结构中,个人并非孤立存在,一个人的犯罪或顺服会影响更多人。
张大卫牧师在此再次提到约翰福音15章“葡萄树比喻”的重要性:基督是葡萄树,我们是枝子,连于基督的生命自然会多结果子,若离开基督就一无所成。这种与基督合一(union with Christ),并不仅是教义上的同意,而是关乎实际的生命。因此,教会应当成为经历基督掌权与恩典的场域:基督与我们联合的人在义与生命的根基上共同建造,在基督的身体里彼此服事、成长,并藉此超越罪与死亡的辖制。
これと関連してパウロは、コリント第一の手紙15章45-47節で、最初の人アダムと第二の人アダムとしてのイエス・キリストを比較する。最初の人アダムは土から成った肉の存在だが、最後のアダムであるイエス・キリストは天から来られた霊的なお方だ。最初の人アダムが「生きた魂(a living being)」であるのに対し、第二の人アダムであるキリストは「生かす霊(a life-giving spirit)」という決定的な違いをもつ。アダムのうちにあってはすべての人が罪と死の支配下にあるが、キリストにあっては永遠の命を得ることができる。ゆえに、この二人の代表者を私たちがいかなる態度で迎え入れるかが、人間の運命を左右するのである。
張ダビデ牧師は、本文が語るこの「代表性」について、「代表論(Doctrine of Representation)」または「連合論(Principle of Representation and Corporate Solidarity)」として説明する。つまり、すべての人類はアダムと連合しているゆえに彼の罪が転嫁され、今やキリストと連合した信者たちは、その方の義が転嫁され、新たな命を得るのだ。実際、人間は構造的に互いに絡み合っているように、ひとりの犯罪やひとりの従順は、そのひとりだけにとどまらず、多くの人々に影響を及ぼす。
1. El pecado de un solo hombre, Adán, y su impacto
Al examinar Romanos 5:12-21, observamos que Pablo repite la expresión “un solo hombre” hasta nueve veces, contrastando intensamente a Adán y a Cristo. El pastor David Jang enfatiza que este contraste constituye un pasaje representativo que revela el núcleo de nuestra fe. Debido al pecado de “un solo hombre”, Adán, el pecado fue imputado a toda la humanidad y, como resultado, la muerte dominó a todos. Ahora, por el otro “un solo hombre”, Jesucristo, nos ha llegado la justicia y la vida. Esta enseñanza se encuentra precisamente en Romanos 5:12-21.
El primer concepto teológico que encontramos aquí es el “pecado original (original sin)”. El pastor David Jang menciona con frecuencia la reacción instintiva de la gente contra esta doctrina: “¿Por qué se me considera pecador si nunca he cometido el pecado de Adán?”. En efecto, resulta difícil aceptar cómo un crimen que no cometimos directamente nos puede ser atribuido. Sin embargo, Pablo afirma en el texto que, a causa de la desobediencia de un solo hombre, Adán, el pecado entró en el mundo y, como consecuencia, el poder tiránico de la muerte pasó a dominar a la humanidad.
Al explicar esta parte, el pastor David Jang presenta ejemplos concretos de cómo la humanidad vive hoy bajo la sombra de la muerte. Si todavía existiera el Jardín del Edén tal como lo anhela nuestro ser más profundo, no habría razón para que el mundo actual estuviera lleno de sufrimiento, de pecado y de muerte. Pero la realidad no es así. Estamos sometidos al poder del pecado, que nos oprime como un tirano. Incluso admitiendo que “los seres humanos pecan realmente, así que reconocemos que somos pecadores”, algunos se preguntan: “¿Por qué, entonces, la Biblia dice que el pecado de un solo hombre, Adán, tiene algo que ver conmigo?”. Sin embargo, la Escritura testifica que el origen está en Adán. Por la incredulidad y desobediencia de Adán, el pecado entró en el mundo y la muerte comenzó a dominar a la humanidad.
El pastor David Jang también señala cómo Pablo, al explicar este principio, expone la relación entre la Ley y el pecado. En Romanos 5:13, se lee: “Pues antes de la ley ya había pecado en el mundo, pero donde no hay ley, el pecado no se imputa como tal”. Si bien la Ley se dio en tiempos de Moisés, el pecado ya existía antes de eso. Lo que sucedía era que, al no estar presente un estándar legal explícito, no se definía formalmente como “pecado”. Solo después de la entrega de la Ley de Moisés se pudo identificar claramente lo que era el pecado. Por ejemplo, cuando Caín mató a Abel o cuando Adán comió del fruto prohibido, ya era un acto pecaminoso. Sin embargo, al no existir una Ley escrita, no se hablaba en términos de “violar una norma”. Así pues, incluso sin la Ley, el pecado seguía existiendo, y la función de la Ley consistía en hacer aún más evidente la naturaleza del pecado. No obstante, la Ley en sí misma no resuelve el problema del pecado de manera fundamental, por lo que por medio de ella no podemos liberarnos del poder del pecado y de la muerte.
En Romanos 5:14, Pablo afirma: “No obstante, la muerte reinó desde Adán hasta Moisés, incluso sobre los que no pecaron de la misma manera que pecó Adán”. El pastor David Jang destaca este versículo para subrayar que, aunque no cometieron el acto de comer el fruto prohibido, la muerte alcanzó a todos los seres humanos como consecuencia del pecado de Adán. Este es el peso que posee la “doctrina del pecado original”. Debido a que un solo hombre, Adán, como cabeza de la humanidad, cayó en la transgresión, todos sus descendientes nacen bajo la influencia de ese pecado.
El pastor David Jang señala que en este punto Pablo llama a Adán “figura del que había de venir”. Así como el pecado y la muerte llegaron por medio de Adán, el “Nuevo Adán”, Jesucristo, inaugura una nueva historia de justicia y de vida. Frente a esta estructura, debemos reflexionar si seguimos perteneciendo al “viejo hombre” representado por Adán, o al “Nuevo Hombre” que representa Cristo.
En Romanos 5:15-19, Pablo continúa enfatizando este contraste entre Adán y Cristo. Así como a través de la desobediencia de Adán el pecado fue imputado a la humanidad, por la obediencia de Jesucristo muchos reciben la salvación y la vida. En este contexto, el pastor David Jang vuelve a explicar detenidamente el concepto teológico de la “imputación (imputation)”. Aunque no hayamos pecado personalmente como Adán, su pecado se nos transfiere; del mismo modo, aunque no tengamos justicia propia, la justicia perfecta de Cristo se nos otorga a nosotros. Es decir, la “imputación del pecado (original sin)” y la “imputación de la justicia (la justicia de Cristo)” se llevan a cabo sin que intervenga la capacidad o el mérito humano, siendo fruto exclusivo de la soberana gracia divina.
En relación con esto, Pablo compara en 1 Corintios 15:45-47 al primer hombre, Adán, con el segundo Adán, Jesucristo. El primer hombre, Adán, es un ser terreno formado del polvo, mientras que el último Adán, Jesucristo, vino del cielo. Si el primer hombre, Adán, fue un “alma viviente” (un ser viviente), el segundo Adán, Cristo, es “Espíritu que da vida”. La diferencia esencial radica en que, mientras todos mueren bajo el dominio del pecado en Adán, en Cristo reciben vida eterna. Nuestra actitud hacia estos dos representantes determina nuestro destino.
El pastor David Jang explica que esta representatividad se conoce como la “Doctrina de la Representación” o el “Principio de la Representación y Solidaridad Corporativa”. Toda la humanidad está unida a Adán, de manera que su pecado se nos atribuyó; ahora, los creyentes unidos a Cristo reciben la justicia de Él y, por lo tanto, obtienen la nueva vida. En el plano humano y estructural, nuestras vidas están entrelazadas: el pecado de un solo hombre y la obediencia de otro no se limitan a afectar únicamente a esa persona, sino que influyen en muchos.
El pastor David Jang ofrece ejemplos de la vida cotidiana para ilustrar esto. Por ejemplo, cuando en algunas culturas tribales se pregunta: “¿Cuál es tu nombre?”, algunos responden primero con el nombre de su tribu antes que con su nombre personal, reconociendo su pertenencia solidaria a la comunidad. De la misma manera, nosotros estábamos unidos a Adán como nuestra “cabeza”, y por ello cargamos con las consecuencias de su pecado. Pero ahora Jesús, el Cristo, se convierte en nuestra “nueva cabeza”; al estar unidos a Él, la justicia que Él logró se transfiere íntegramente a nosotros. El pastor David Jang usa a modo de analogía el término “teoría de mejoramiento de la simiente”. En Isaías 53:10 se anuncia que, aunque el Siervo sufriente muera, verá “su descendencia”. A través de la muerte y la resurrección de Cristo, surge una “nueva simiente”, y gracias a ella pasamos a pertenecer al linaje del “Nuevo Adán”.
El pastor David Jang señala que el pecado más esencial y más grave es la incredulidad (unfaith) y la desobediencia (disobedience). La esencia del pecado de Adán radicó en no creer ni cumplir el mandamiento divino de “no comas”; si hubiera confiado plenamente y obedecido, la muerte no habría reinado sobre la humanidad. Sin embargo, Adán eligió el camino de la incredulidad, lo que trajo como consecuencia que la muerte reinara sobre el género humano.
El pastor David Jang sugiere que debemos leer Juan 15 —“Yo soy la vid, vosotros los pámpanos”— a la luz de la misma idea. Si las ramas permanecen unidas a la vid, que es Cristo, producen fruto abundantemente; sin embargo, separadas de Él, nada pueden hacer. Este es el principio de la “Doctrina de la Representación” y de la unión con Cristo. Para estar unidos a Cristo, primero nuestro viejo hombre debe ser crucificado con Él, y debemos experimentar la resurrección a una nueva vida (Gálatas 2:20). Dicho de otro modo, la vida carnal y pecaminosa que heredamos de Adán queda sepultada con la cruz de Jesús, y nacemos de nuevo con la vida resucitada de Cristo (2 Corintios 5:17). Solo así podemos liberarnos del poder del pecado y de la muerte, y convertirnos en una nueva creación.
El pastor David Jang utiliza Génesis 12 para ilustrar este principio de “representación y solidaridad”: Dios llamó a Abraham y le prometió: “En ti serán benditas todas las familias de la tierra”. Fue el pacto mediante el cual, a través de un solo hombre, Abraham, toda la humanidad recibiría la bendición. El mismo principio se aplica a cómo “un solo hombre, Adán”, transmite el pecado, mientras que “un solo hombre, Jesús”, transfiere la justicia. En Éxodo 20, donde se exponen los Diez Mandamientos, Dios también promete bendecir hasta mil generaciones a quienes le aman y guardan sus mandamientos. El pecado y la bendición nunca se limitan a un individuo, sino que, en solidaridad, abarcan a la comunidad entera y a las generaciones futuras.
Números 16 describe la rebelión de Coré. Vemos que el pecado de Coré arrastra no solo a él, sino también a su familia y sus posesiones a la destrucción. Esto ilustra de forma dramática la seriedad de la “Doctrina de la Representación” y de la “solidaridad”. También en Josué 7, cuando Acán peca, no es únicamente él quien sufre el castigo, sino toda su familia y posesiones, que son apedreadas y quemadas. Tales medidas extremas tenían el objetivo de cortar de raíz la influencia solidaria del pecado sobre la comunidad.
El pastor David Jang relaciona con este tema la escena de Génesis 15, donde Abraham parte por la mitad animales como becerras, cabras y carneros en relación con el pacto divino. Dios le revela a Abraham que sus descendientes serán extranjeros en tierra ajena durante 400 años y padecerán. Esto demuestra que la fidelidad o la falta de obediencia de Abraham, el representante del pacto, acarreará consecuencias que recaerán en las generaciones sucesivas. Cualquier acto de obediencia parcial o de desobediencia afectará a su descendencia. Así de temible y a la vez esperanzador resulta el principio de la representación y la solidaridad: un solo individuo, que representa a una comunidad y a la historia, puede ver multiplicados los efectos de su conducta en la posteridad.
Santiago 5:17-18 menciona que, cuando Elías oró, dejó de llover, y cuando volvió a orar, la lluvia descendió. La repercusión de la oración de un solo siervo de Dios influyó en todo el pueblo, abriendo y cerrando el cielo. Esto confirma, de manera coherente con el argumento de Pablo, que la posición y autoridad de una sola persona no se circunscriben a su plano individual.
En Romanos 5:20-21, Pablo afirma que la Ley vino para que el pecado abundara más, pero que donde abundó el pecado, sobreabundó la gracia. El pastor David Jang describe este pasaje como un “canto a la vida y a la vida eterna”. El mundo que era gobernado por el poder de la muerte ahora se transforma en un mundo donde la vida reina, gracias a la gracia de Jesucristo y al don de justicia que nos ha sido concedido. Así llega a su fin la vieja historia de la humanidad, sumida en el dolor bajo el dominio del pecado y la muerte; y se abre una nueva historia gracias al “Nuevo Adán”, Jesucristo (2 Corintios 5:17).
En última instancia, el pastor David Jang explica que Romanos 5:12-21 nos plantea la pregunta: “¿Pertenecemos a la antigua naturaleza en Adán o a la nueva naturaleza en Cristo?”. Mientras permanezcamos en Adán, estamos irremediablemente abocados al pecado y a la muerte; pero si nos unimos a Cristo y vivimos en Él, recibimos la plenitud de la justicia y de la vida. La teoría de la representación y la solidaridad que Pablo expone no es una doctrina abstrusa, sino un asunto práctico que determina si vivimos bajo el poder del pecado o bajo el poder de la gracia. El pastor David Jang destaca repetidamente que la gracia de Cristo es la única que nos conduce de la muerte a la vida eterna, y que es la vía para superar la profunda desesperación que el pecado y la condenación heredados de Adán no podían eliminar.
2. La justicia y la salvación de un solo hombre, Cristo
El tema principal de Romanos 5:12-21 es la referencia al “un solo hombre Jesucristo”, el cual contrasta de forma decisiva con Adán. El pastor David Jang enfatiza que este “Nuevo Adán” descrito en el texto de Romanos es el núcleo que define nuestra identidad de fe. Si Adán abrió la puerta al pecado, introduciendo la muerte y la ruina, Jesucristo, por Su obediencia en la cruz y Su resurrección, abrió de par en par el camino hacia la justicia y la vida.
Pablo expone en Romanos 5:15-19 la contraposición entre “el pecado de un solo hombre (Adán)” y “la obediencia de un solo hombre (Cristo)”. Donde antes reinaban el pecado y la desobediencia, ahora se han establecido la justicia y la obediencia, de modo que quienes eran pecadores han sido justificados y viven una nueva vida. El pastor David Jang recalca aquí el concepto de “imputación (imputation)”. Así como el pecado de Adán se nos imputa, la justicia de Cristo también se nos imputa. Es un regalo inmerecido que disfrutamos completamente gracias a la obra justa que Cristo realizó. Esta es la esencia de la gracia.
Este pensamiento está vinculado con la enseñanza de Pablo en 1 Corintios 15, donde compara a Adán y a Cristo. El primer hombre, Adán, era “un alma viviente” pero, por su desobediencia, introdujo el pecado y la muerte; el último Adán, Jesucristo, es “Espíritu que da vida” y nos trae la vida eterna. El pastor David Jang afirma que este planteamiento es el hilo conductor tanto de los evangelios como de las epístolas paulinas. La cruz y la resurrección de Jesucristo trascienden la historia de la muerte de un individuo, pues Cristo, como cabeza y representante de toda la humanidad, murió y resucitó por los que están sumidos en el pecado.
Algunos podrían objetar: “¿Por qué mi salvación depende automáticamente de la muerte de Jesús en la cruz? Comprendo que Él hizo lo que yo no pude hacer, pero ¿cómo se aplica eso a mí?”. Ante esto, el pastor David Jang insiste en que la “Doctrina de la Representación” y el “principio de la unión con Cristo” nos ofrecen la respuesta. El hombre nace unido al pecado y no puede liberarse de esa esclavitud. Sin embargo, al asumir Cristo la representación y cargar con el castigo del pecado, todos los que se “unen a Él por la fe” reciben los beneficios de su obediencia y de su justicia. Así lo expresa Pablo en Gálatas 2:20: “Estoy crucificado con Cristo, y ya no vivo yo, sino que Cristo vive en mí”. Este es el momento real en que el viejo hombre muere y nace el nuevo hombre. El pastor David Jang lo describe como un “cambio radical de la simiente”. Al cambiar la semilla, el fruto que se produce es completamente distinto.
Romanos 5:17 dice: “Pues si por la transgresión de un solo hombre reinó la muerte por ese solo hombre, ¡cuánto más reinarán en vida por medio de un solo hombre, Jesucristo, los que reciben en abundancia la gracia y el don de la justicia!”. El pastor David Jang explica que, si antes la muerte dominaba como un monarca despótico, ahora, gracias a Cristo, llega la era en que reina la justicia y la gracia. Al emplear la expresión “reinarán en vida”, Pablo no se limita a señalar que somos liberados de la culpa del pecado, sino que describe una transformación cualitativa de todo nuestro ser bajo la nueva autoridad de la vida. La obra salvífica de Jesucristo no solo nos libera del pecado, sino que nos introduce en el gobierno de la justicia y de la vida para disfrutar de un nuevo orden y de un nuevo poder.
En este punto, el pastor David Jang regresa a la metáfora de Juan 15 del “viñedo”. Cristo es la vid y nosotros las ramas. Estar unidos a la vid produce fruto ineludiblemente, mientras que separados de ella nada podemos hacer. Así, la unión con Cristo transforma de tal forma nuestra vida que nos impide seguir siendo los mismos de antes. Es más, en Juan 15:9 y siguientes, Jesús señala: “Como el Padre me ha amado, así también yo os he amado; permaneced en mi amor”. Esto revela que permanecer en el amor y la palabra de Cristo es la clave imprescindible para nuestro crecimiento espiritual y nuestra plenitud.
El pastor David Jang llama a esta unión “unión con el Representante”, destacando que tal unión no es una simple aceptación teórica, sino una realidad de vida. La Iglesia, como el Cuerpo de Cristo, debe ser el espacio donde se experimente el gobierno y la gracia de Cristo. Unirse a Cristo implica echar raíces en la justicia y en la vida, y crecer en medio de la comunión de los creyentes. De esta forma, se produce un cambio real que supera el poder del pecado y de la muerte.
Romanos 3:24-25 declara: “Y son justificados gratuitamente por su gracia, mediante la redención que es en Cristo Jesús, a quien Dios puso como propiciación por medio de la fe en su sangre”. El pastor David Jang indica que Pablo usa tres imágenes distintas —el mercado de esclavos (la redención), el tribunal (la justificación) y el altar (el sacrificio de expiación)— para mostrar lo representativo, sustitutivo y concreto de la obra salvadora de Cristo. Jesús pagó nuestro rescate por el pecado, nos declara justos en el tribunal y, a la vez, se ofrece como sacrificio expiatorio para derribar la barrera del pecado. Y todo esto se aplica en nuestras vidas a través de la unión con “Cristo como nuestro representante”, insiste el pastor David Jang.
La “Doctrina de la Representación” puede ilustrarse con ejemplos del mundo. Cuando el representante de un país firma un tratado, ese acto afecta el destino de toda la nación. Del mismo modo, si el representante de un hogar cede la propiedad de la casa, toda la familia queda implicada. Espiritualmente sucede algo similar: Adán selló el contrato con el pecado, encerrando a la humanidad en la esclavitud de la muerte, mientras que Jesucristo firmó el contrato con la justicia y la vida, transformando nuestro destino. Por ello, el pastor David Jang insiste en que, al leer Romanos 5, debemos reconocer no solo la gravedad del pecado, sino también la grandeza y el alcance total de la obra redentora de Cristo.
En los versículos finales de Romanos 5:20-21, Pablo concluye proclamando que, aunque el pecado abundó, la gracia sobreabundó, y que, si el pecado llevó a la muerte a reinar, ahora la gracia conduce a la vida eterna mediante Jesucristo. El pastor David Jang, al citar estas palabras, nos anima a no desesperar ante la abundancia de pecado que vemos en el mundo. Más bien, hemos de aferrarnos a la verdad de que la gracia de Cristo supera y anula el pecado. La historia de la Iglesia demuestra que, en las épocas más oscuras, la gracia divina ha irrumpido de manera poderosa. Esto se debe a que la gracia es más fuerte que el pecado, y la vida es infinitamente superior a la muerte.
Además, el pastor David Jang cita 2 Corintios 5:17: “De modo que si alguno está en Cristo, nueva criatura es; las cosas viejas pasaron; he aquí todas son hechas nuevas”. En Adán, el reinado de la muerte llegó a su fin y, en Cristo, comenzó el reinado de la vida. Cada creyente debe renovar diariamente su conciencia de esta verdad, lo que impulsa a vencer al pecado y a buscar la santidad. Así, la salvación que trae Cristo no consiste solo en la liberación del pecado, sino que encamina al creyente a una transformación real de la existencia.
En conjunto, Romanos 5:12-21, que describe la gran historia de la salvación en el paso de “Adán a Cristo”, nos libera de la desesperación ante nuestro pecado y de la pregunta: “¿Realmente puedo cambiar?”. Quienes creen en Jesucristo y reciben el perdón de sus pecados ya no viven arrastrados por la caída de Adán, sino que, unidos al “Nuevo Adán”, pueden acoger la justicia, la vida y la esperanza eternas. Este no es un mero concepto, sino una transformación ontológica: dejamos el lugar donde reinaba la muerte y pasamos a reinar en vida.
El pastor David Jang sugiere que esta verdad se aplique en la piedad personal, en la visión de la comunidad eclesial y en la responsabilidad social. Esto se debe a que la fe y la obediencia de un individuo no se quedan en el ámbito personal, sino que afectan al hogar, la Iglesia e incluso la sociedad. Por lo tanto, un solo cristiano, portador de la vida y la justicia de Cristo, puede iluminar un mundo oscuro. Al recibir la autoridad de Jesús como nuestro representante, llevamos gracia y vida donde abunda el pecado, justicia y amor donde reina la injusticia, y esperanza donde domina la desesperación.
Romanos 5:12-21, mediante la expresión “un solo hombre”, muestra de manera condensada cómo se despliega en la humanidad la historia del pecado, de la muerte, de la justicia y de la vida. Pablo declara de manera solemne los resultados catastróficos de la desobediencia de Adán y la bendición de salvación y vida que aporta la obediencia de Cristo. Al predicar sobre este pasaje, el pastor David Jang invita a cada creyente a preguntarse: “¿Bajo qué representante estoy viviendo?”. Si seguimos en Adán, el peso del pecado nos hundirá eternamente; mas si entramos en Cristo, recibimos como don la justicia y la vida.
Así, la afirmación de Pablo, “por la obediencia de uno, muchos serán constituidos justos”, excede la mera meditación individual o el consuelo de la fe, y constituye una declaración de transformación radical del ser. El pastor David Jang señala que este mensaje del evangelio es la esencia que la Iglesia y los creyentes deben abrazar, destacando que el poder del evangelio debe trascender la simple “confesión de fe” y llevarnos a un cambio real de vida.
El pastor David Jang subraya que el punto crucial de Romanos 5:12-21 no se limita a “existe el pecado y existe la gracia”, sino que enfatiza la “realidad de la vida”. El evangelio no solo declara “has recibido el perdón de tus pecados”, sino que proclama un nuevo orden: “Ahora reina en vida”. Por lo tanto, el creyente está llamado a romper con su antigua identidad unida al pecado de Adán y a vivir conforme a su nueva identidad en Cristo, teniendo la misión de encarnar esa nueva realidad.
El pastor David Jang concluye que Romanos 5:12-21 nos invita a aferrarnos a dos verdades fundamentales. Primero, que en Adán todos estamos sujetos al pecado y a la muerte; segundo, que en Jesucristo recibimos la nueva realidad de la justicia y de la vida con gozo. Es innegable la influencia de Adán, pero la obra salvadora de Cristo es aún mayor y más poderosa. Cuando en la vida cotidiana experimentamos la verdad de que “cuanto más abunda el pecado, la gracia sobreabunda”, obtenemos la verdadera libertad y esperanza.
Según reitera el pastor David Jang, la declaración “por la obediencia de uno muchos serán constituidos justos” penetra el corazón del evangelio. Incluso el poder que parecía invencible de la muerte provocada por el pecado de Adán se ve doblegado por la cruz y la resurrección de Jesucristo. Todo el que cree en esta verdad y se une a Cristo vive diariamente la realidad de la gracia, la justicia y la vida, tal como proclama Romanos 5.
Por tanto, aunque el pecado y la muerte entraron por medio de un solo hombre, Adán, la justicia y la vida llegaron por medio de un solo Hombre, Jesucristo. En esta simple afirmación se condensa toda la gran historia de la redención humana. El pastor David Jang enseña que, cuando los creyentes abrazan esta verdad, no se verán más sometidos al pecado que trajo Adán, sino que podrán manifestar aquí y ahora el poder del nuevo Edén abierto por Jesucristo, es decir, el reino de Dios.
De esta forma, el mensaje de Romanos 5:12-21 sigue siendo poderoso e inmutable para nosotros hoy. Nacimos unidos a la naturaleza pecaminosa de Adán, pero podemos convertirnos en nuevas criaturas participando en la salvación de Jesucristo. Por muy tiránico que parezca el pecado y la muerte, la gracia y la justicia de Cristo los superan con creces. El anuncio “por la obediencia de uno muchos serán constituidos justos” es la fuerza del evangelio que nos sostiene, incluso cuando tropezamos y luchamos contra el pecado día tras día.
Así, el pastor David Jang, a través de Romanos 5:12-21, explica de forma directa y contundente el principio básico de nuestra salvación: la representación y la solidaridad, la imputación del pecado y la imputación de la justicia. La cuestión que se nos plantea hoy es si permaneceremos bajo nuestro antiguo representante, Adán, o nos uniremos a nuestro nuevo representante, Jesucristo. De ello depende la continuación del pecado y de la muerte o la inauguración de la justicia y de la vida. Cuando permanecemos en Cristo, ocurre el milagro de la “gracia sobreabundante donde abundó el pecado”. El pastor David Jang afirma con énfasis que esta realidad es el poder del evangelio y el auténtico mensaje de esperanza que la Iglesia está llamada a proclamar.