Pasteur David Jang – L’Évangile pour les publicains et les pécheurs


1. L’Évangile et l’amour

L’Évangile est l’histoire de l’amour du Christ. C’est la « Bonne Nouvelle » que l’Église proclame, et aussi le message du salut de Dieu, transmis à travers la vie et l’enseignement de Jésus-Christ. Pourquoi cet Évangile est-il inséparable de l’« amour » ? Pourquoi montre-t-il l’accomplissement ultime d’un amour sacrificiel ? Nous pouvons le vérifier en de nombreux passages bibliques. Des spécialistes de la Bible affirment que le chapitre 15 de l’Évangile selon Luc est « le chapitre qui décrit le mieux l’Évangile », car il en contient le cœur : le salut et l’amour. Dans le même temps, l’essence de l’Évangile est la transformation de la vie, une transformation qui mène l’homme à redevenir pleinement humain, en recouvrant « l’image de Dieu » qui est en lui. Or, pour que l’Évangile, loin de n’être qu’une émotion passagère ou une simple excitation, se concrétise en un « amour » vécu au quotidien, il est indispensable qu’il ait pour source Dieu lui-même, et que son expression pratique prenne la forme d’un « sacrifice ».

Beaucoup considèrent l’Évangile comme un ensemble de doctrines ou un système de croyances que l’Église doit transmettre. Pourtant, l’Évangile que Jésus a vécu et manifesté est littéralement « l’amour qui donne tout de soi pour une seule vie ». Le chapitre 13 de la première lettre aux Corinthiens (1 Co 13) est un passage représentatif qui analyse la nature de cet amour. Dans ce « Cantique de l’amour », l’apôtre Paul, avec le langage propre aux citadins, détaille logiquement les attributs de l’amour. Le célèbre passage : « L’amour est patient, il est plein de bonté. L’amour n’est point envieux… » (1 Co 13.4, suiv.) est un langage universel, facile à comprendre n’importe où. Cependant, il est crucial de réaliser que ce n’est pas juste un enseignement moral ou une forme de politesse, mais l’« amour sacrificiel que le Christ a manifesté sur la croix ».

Vers la fin de 1 Co 13, Paul déclare : « Je connaîtrai comme j’ai été connu » (v.12). Il associe l’amour au fait de « connaître ». En hébreu, « connaître » ne se limite pas à acquérir une information, mais implique une relation personnelle et une intimité profonde. Ainsi, l’amour inclut un aspect relationnel consistant à se comprendre et à s’accepter mutuellement. L’expression « Je connaîtrai comme j’ai été connu » peut donc se lire comme : « De même que le Seigneur m’a aimé, moi aussi je connaîtrai le Seigneur d’un amour parfait. » L’essence de l’amour s’enracine ainsi dans une communion intime avec Dieu.

Dans 1 Jn 4.19, nous lisons : « Pour nous, nous l’aimons parce qu’il nous a aimés le premier. » L’Évangile est une proclamation selon laquelle Dieu nous a aimés le premier. Si nous disons que nous « apprenons » l’amour, c’est parce que nous sommes d’abord aimés de Dieu et que, dans ce processus de découverte de Son amour, nous devenons à notre tour capables d’aimer notre prochain. Ainsi, l’Évangile procède entièrement de l’amour et du sacrifice de Dieu, visant tout un chacun, y compris les publicains et les prostituées. Jésus s’est abaissé jusqu’à la mort, révélant de la manière la plus éclatante l’amour de Dieu dans son humiliation et son sacrifice.

Dans Romains 10, il est écrit : « Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. » (v.10) La foi naît lorsque le cœur est ouvert, et de ce cœur jaillit spontanément une confession. Les circonstances qui ouvrent le cœur peuvent varier : certains sont d’abord éclairés intellectuellement avant que leur cœur ne s’ouvre, d’autres voient leur cœur s’ouvrir avant de parvenir à une compréhension intellectuelle. L’essentiel est que le cœur et l’intelligence œuvrent ensemble, car alors seulement la foi et la mise en pratique de l’amour sont pleines et entières. Les Grecs mettaient l’accent sur la « raison » humaine, et il est effectivement important de réfléchir : qu’est-ce que l’amour ? Pourquoi le Seigneur nous a-t-Il sauvés ? Pourquoi devons-nous croire en Lui ? Sans une telle compréhension, notre foi risque de devenir un simple rituel ou une habitude dépourvue de sens profond.

Qu’est donc l’amour, concrètement ? Dans la Bible, l’amour se définit de manière constante comme un « sacrifice ». Un exemple illustre souvent cité : lors de l’éruption volcanique à Pompéi (Pompeii), on a retrouvé les traces d’une mère morte en protégeant son enfant. Pour sauver l’enfant de l’explosion, la mère l’a préservé en se faisant bouclier de son propre corps, les deux silhouettes pétrifiées en un vestige. Cet événement montre avec force à quel point l’amour qui protège la vie peut être puissant. Par nature, tout être vivant a tendance à se protéger soi-même. Les plantes se disputent lumière et nutriments, généralement sans se faire de cadeaux. L’amour, cependant, va à l’encontre de cet instinct de préservation : il « se sacrifie » pour ouvrir la voie et protéger l’autre.

Nous confessons que la vie de Jésus-Christ, en particulier sa mort sur la croix, représente le sommet de l’« amour sacrificiel ». Sur la croix, Jésus, qui est sans péché et parfaitement pur, a donné sa vie pour le salut des pécheurs, un acte d’amour d’une intensité inégalée. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses sermons et conférences que l’essence même de l’Évangile réside dans ce sacrifice. La mort de Jésus n’est pas un simple symbole religieux ou une pratique rituelle, mais l’expression concrète par laquelle Il nous déclare : « C’est ainsi que je vous aime. » Parmi les multiples formes d’amour existantes, l’« amour qui s’offre totalement sans rien retenir » est le plus ultime, et c’est l’essence même du message véhiculé par l’Évangile chrétien.

Lorsque nous prenons conscience de la valeur de cet amour, nous comprenons aussi que le sacrifice n’est pas vain. En examinant l’idéogramme chinois pour « sacrifice » (犧牲), on remarque qu’il inclut le caractère du bœuf (牛). Le bœuf passe sa vie à labourer les champs pour son maître, puis, à la fin, il donne sa viande, sa peau, ses os, et même sa queue, tout lui est pris pour les besoins de l’homme. À l’image de ce bœuf qui sert toute sa vie, Jésus a offert sa vie entière pour nous, démontrant la grandeur de cet amour. Il ne s’agissait pas d’un spectacle grandiose ou fastueux, mais d’un service humble et discret, comme laver les pieds de Ses disciples, qui révèle Son attitude de serviteur.

Dans Jean 13, Jésus lave les pieds de Ses disciples, un épisode symbolique qui marque le début de sa marche vers la croix. Il est dit qu’Il « avait aimé les siens qui étaient dans le monde, et Il les aima jusqu’au bout. » (Jn 13.1) Le terme « jusqu’au bout » porte la patience infinie de Dieu, persistant à aimer malgré le rejet, la trahison ou l’ingratitude humaine. Cet amour de la croix ne vise pas seulement un enseignement moral ou une consolation, mais constitue un événement qui opère un salut et une restauration véritables. Alors que l’humanité était engagée sur la voie de la mort en raison du péché, le Christ nous a communiqué la vie en livrant la sienne. Quand nous proclamons « aimer Jésus », cette confession repose sur le fait historique que « le Seigneur nous a d’abord aimés ».

Pourquoi cette histoire d’amour si grande et sacrificielle est-elle appelée « Évangile » ? L’Évangile n’annonce pas seulement l’existence de Dieu, mais proclame que « Dieu nous a aimés de cette manière » ; grâce à cet amour, l’homme est arraché au péché et reçoit la vie véritable. Dans Romains 5, Paul écrit : « Alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous ; c’est ainsi que Dieu prouve Son amour envers nous. » (Rm 5.8) Le salut n’est pas le fruit de nos efforts, mais le don de la grâce de Dieu, et cette grâce s’exprime dans l’initiative divine d’aimer en premier. Nous découvrons cet amour, y répondons par la gratitude, et vivons une existence consacrée, rendant l’Évangile vivant dans nos actes.

La Bible décrit un amour qui ne se limite pas à proclamer « je t’aime », mais qui prend forme concrètement par le « service » et le « sacrifice ». Quand Jésus mangeait à la même table que les publicains et les pécheurs, les pharisiens et les scribes le critiquaient, mais Il n’y prêtait pas attention. Il allait à leur rencontre, séjournait avec eux, dénonçait leurs péchés, tout en leur offrant Son pardon et Sa restauration. C’est ainsi que se manifeste l’amour véritable : un amour qui va au-devant, qui « met les pieds dehors » pour rencontrer les gens là où ils sont.

Si nous connaissons réellement Jésus-Christ, nous aussi devrions être capables de servir et d’accueillir les autres avec cet amour. À l’exemple du Christ, quand nous nous occupons des pécheurs, des publicains et de toutes les personnes marginalisées et souffrantes, nous rendons l’amour du Christ concret. Comme l’enseigne le pasteur David Jang à maintes reprises, pour que l’Église soit « la lumière du monde et le sel de la terre », elle doit s’appuyer sur l’amour sacrificiel de Jésus et se diriger activement vers ceux qui ont besoin d’aide dans leur vie concrète. Quand nous cessons de nous cantonner aux mots pour passer à l’action, c’est là que les gens peuvent vraiment percevoir et comprendre la profondeur de l’Évangile.

Rappelons que, dans le fond, nous avons tous le « cœur du berger ». Dieu nous a créés à Son image, et nous ressentons naturellement de la compassion pour la souffrance d’autrui, avec le désir de secourir la vie fragile. Pourtant, selon la logique du monde, on accorde souvent plus d’importance à la majorité, aux « quatre-vingt-dix-neuf », plutôt qu’à l’unique personne laissée de côté. Or, la logique de l’Évangile est à l’opposé. Le Seigneur nous enseigne, à travers la parabole du berger qui laisse ses quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher la brebis perdue, qu’« aux yeux de Dieu, chaque brebis compte infiniment » et qu’Il ne renonce pas à ce seul être égaré.


2. L’Évangile pour les publicains et les pécheurs

Luc 15 illustre parfaitement ce « cœur de Dieu pour une seule vie ». Dès le verset 1, il est écrit : « Tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’écouter », tandis qu’au verset 2, « les pharisiens et les scribes murmuraient : “Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux.” » À l’époque juive, le mot « pécheurs » ne désignait pas uniquement ceux qui s’écartaient considérablement des règles religieuses et morales, mais regroupait aussi tous ceux que la majorité rejetait. Pourtant, plutôt que de repousser ces pécheurs, Jésus mangeait avec eux et partageait leur vie. Ce n’était pas seulement briser un tabou social ; c’était ébranler en profondeur la mentalité légale des religieux de l’époque.

Les pharisiens et les scribes bénéficiaient d’une grande estime dans la société juive ; ils veillaient scrupuleusement à l’observance de la Loi et mettaient l’accent sur la « sainteté » et la « séparation ». Au point de se couper totalement de ceux qu’ils considéraient comme pécheurs, refusant même de manger en leur compagnie. Jésus, au contraire, abolissait cette barrière, accueillait les pécheurs et entrait dans leur quotidien. L’Évangile se transmet précisément à travers ce « contact inhabituel ». Au lieu de crier de loin : « Vous êtes pécheurs, repentez-vous immédiatement ! », Il s’est approché, leur a tendu la main, les a relevés. Voilà l’Évangile tel que Jésus l’a vécu.

Les paraboles de la brebis perdue, de la drachme perdue et du fils prodigue, toutes au chapitre 15 de Luc, développent le même thème. Elles révèlent la détermination obstinée de Dieu à sauver ceux qui paraissent sans valeur et souillés par le péché, ainsi que la joie qui éclate au ciel quand ils sont retrouvés. Jésus enseigne par ces paraboles que « la joie de Dieu est plus grande pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes » (cf. Lc 15.7). Cette logique tient, non à un raisonnement ou à une efficience quelconque, mais à l’amour de Dieu.

Les publicains et les prostituées étaient les plus méprisés de la société légaliste juive. Les publicains étaient considérés comme esclaves de l’argent, les prostituées, entachées d’un péché sexuel. Pourtant, Jésus déclare : « Les publicains et les prostituées vous devancent dans le Royaume de Dieu » (Mt 21.31). Parce qu’ils avaient beaucoup péché, ils ressentaient d’autant plus de gratitude et de joie quand ils recevaient le pardon. Cette reconnaissance les menait à une conversion totale. Comme l’exprime Paul : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5.20). Paradoxalement, l’ampleur de la grâce et de la reconnaissance éprouvées par de grands pécheurs convertis montre l’efficacité de l’Évangile.

Aujourd’hui, ce message d’amour et de salut nous concerne tout autant. Les logiques du monde suggèrent parfois : « Mieux vaut distinguer ceux qui valent la peine de ceux qui ne la valent pas », « Investissons nos ressources là où le rapport coûts-bénéfices est favorable. » Malheureusement, l’Église peut aussi adopter ce raisonnement : privilégier ceux qui ont l’air plus « compétents » ou « fortunés », et délaisser ou négliger ceux qui n’ont rien. L’essence de l’Évangile, cependant, va dans la direction opposée : elle vise celui qui est perdu, la « brebis isolée ». C’est là le message essentiel de Jésus concernant la mission de l’Église : l’amour qui anime la recherche de la brebis égarée est la clé pour toucher l’âme perdue.

Cette insistance sur l’« intérêt pour le plus petit » revient souvent dans les paroles de Jésus. Dans le discours sur le Mont des Oliviers (Mt 25), Il dit : « Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Ce que le Seigneur désire de nous, c’est une compassion concrète envers les pauvres et les exclus. L’Église a la responsabilité de vivre cette compassion, afin d’étendre le Royaume du Christ dans le monde. Le pasteur David Jang le répète : l’Évangile ne se résume pas au discours, mais s’accompagne d’actes concrets (deed). Un Évangile purement verbal est incomplet et n’aura pas d’impact réel.

Aussi, lorsque l’Église cherche à faire progresser la mission de l’Évangile, la première attitude est de « localiser et rejoindre les plus vulnérables et les exclus de la société ». Dans Luc 15.4, Jésus s’exprime ainsi : « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve ? » Jésus réveille en nous ce « cœur de berger », que les pharisiens et les scribes avaient perdu, en dénigrant les publicains et les pécheurs et en condamnant Jésus pour avoir mangé avec eux. Pourtant, au plus profond de nous, demeure cette capacité à éprouver de la compassion pour la brebis perdue. Le problème est que les valeurs du monde, nos vies trépidantes ou notre égoïsme refoulent ce sentiment.

Le Seigneur nous appelle à franchir ces obstacles. Plus l’Église grandit, plus elle développe ses programmes et accumule des ressources financières, plus elle risque de miser sur le confort et l’efficacité pour « ceux qui sont déjà là » plutôt que de se préoccuper de l’« unique personne égarée ». Or, l’Évangile nous ordonne d’aimer chaque âme. Et quand un pécheur se repent et revient, le ciel se réjouit immensément.

Luc 15.5-6 décrit la scène : « Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.” » Le berger, après avoir cherché et retrouvé la brebis disparue, éprouve une joie incomparable. Il ne s’agit pas du simple soulagement que l’on ressent lorsqu’on retrouve un objet perdu, mais d’une joie liée à la restauration de la vie et du lien brisé, une joie inégalable.

Pour plaire véritablement à Dieu, nous devons garder à l’esprit l’importance de la brebis perdue. Ce qui réjouit le plus Dieu, c’est la repentance d’un pécheur. En Luc 15.7, Jésus affirme clairement : « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. »

Nous devons ici comprendre que la « repentance » dépasse de loin le simple remords moral ou la confession formelle d’une faute. D’un point de vue biblique, se repentir signifie se détourner de sa voie antérieure, changer radicalement de but et de valeurs dans la vie. Cela implique de reconnaître son péché, de faire confiance au pardon de Dieu et de décider de ne plus s’engager dans la voie du péché. Plus nous réalisons la grandeur de l’amour de Dieu, plus la repentance devient possible, car celui qui perçoit l’immensité de l’amour divin comprend aussi l’ampleur de son péché, ainsi que la profondeur de la grâce reçue. Alors, la gratitude et l’engagement jaillissent naturellement ; la personne devient un témoin vivant de la puissance de l’Évangile.

Pierre en est un exemple probant. Jésus savait d’avance que Pierre Le renierait trois fois, mais Il lui avait dit : « Quand tu seras revenu à moi, affermis tes frères » (Lc 22.32). Malgré la faute de Pierre, celui-ci, après sa repentance sincère, deviendra un témoin encore plus ardent de l’amour de Dieu. Ceci est à la fois un réconfort et un défi pour nous. Même si nous sommes à terre à cause de notre péché, lorsque nous nous repentons et faisons volte-face, Dieu transforme notre faiblesse en un canal de grâce et d’amour encore plus grand. C’est là la différence majeure entre le monde de la Loi et celui de l’Évangile : dans la Loi, « tu as péché, donc tu dois être puni » ; dans l’Évangile, « Dieu fait d’abord confiance à la possibilité de la transformation par le pardon ».

Le pasteur David Jang répète souvent dans ses prédications et enseignements que « la vie de Jésus, accueillant les publicains et les pécheurs, est l’exemple éternel de l’Église ». Pour qu’elle soit le Corps du Christ, l’Église ne doit pas être une maison fermée à double tour, mais demeurer un espace constamment ouvert, où chacun peut trouver une nouvelle chance, et où chaque âme, même la plus éloignée, peut se repentir et revenir à Dieu. Il enseigne que, de nos jours, l’Église doit sortir de ses murs et s’engager davantage auprès des plus défavorisés : les malades, les sans-abri, les travailleurs immigrés, les réfugiés, etc. C’est en manifestant concrètement l’Évangile que nous perpétuons l’esprit de « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs ».

Aujourd’hui, nombre d’Églises sont devenues importantes et riches, ce qui n’est pas en soi un mal. Le danger, c’est que cette prospérité matérielle nous coupe la vue, nous faisant oublier les pauvres et les faibles. Or, le commandement de Jésus : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22.39) ne doit pas rester une idée abstraite. Dans la parabole du Bon Samaritain (Lc 10), Jésus montre qu’il faut prendre soin de « celui qui est à demi mort au bord du chemin ». Voilà l’Évangile vrai et concret, le rôle essentiel de l’Église en ce monde.

Pour accomplir cette mission, il ne suffit pas de l’initiative d’une organisation ; la consécration de chaque individu est également nécessaire. Certaines Églises créent des écoles sur le champ de mission, mènent des actions médicales et éducatives, améliorant directement les conditions de vie de la population locale. Le pasteur David Jang a présenté la vision de bâtir 300 écoles dans des pays pauvres pour le 30e anniversaire de son Église, précisant que l’objectif n’est pas de « construire des bâtiments », mais de retrouver les âmes perdues, et de leur offrir les bienfaits concrets de l’Évangile. En donnant à ces enfants l’accès à l’éducation, à la santé, et à un avenir meilleur, on dépasse le cadre d’un simple projet missionnaire : on met en pratique « l’Évangile qui part à la recherche de la brebis perdue ».

L’Évangile nous ouvre donc de « nouveaux yeux ». Nous percevons désormais ceux que nous ignorions, nous partageons rires et larmes, et nous trouvons notre joie à répondre à leurs besoins. C’est un monde paradoxal, incompréhensible au raisonnement purement humain : un monde où l’on laisse quatre-vingt-dix-neuf brebis pour une seule, où l’on tend la main d’abord au pauvre et au malade, où l’on ne condamne pas le pécheur mais on lui ouvre un chemin de retour. Ce monde est le « Royaume de Dieu » dont nous parlons.

Nous devrions méditer chaque jour ces paroles de Jésus : « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue ? » (Lc 15.4) Dans la réalité, cherchons-nous réellement les brebis perdues ? Leur consacrons-nous du temps et de l’attention ? Nous devons aussi nous interroger au sein de l’Église : négligeons-nous les nouveaux fidèles ou ceux qui portent encore les stigmates d’un échec ou d’une blessure passée ? Or, l’Évangile nous ordonne de leur tendre la main en premier.

L’« Évangile pour les publicains et les pécheurs » ne s’adresse pas qu’aux criminels notoires ou à ceux dont les fautes sont évidentes. Biblicament, tous les humains sont pécheurs devant Dieu et ont besoin de Sa grâce. Jésus a déclaré : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à la repentance » (Lc 5.32). Cela nous avertit de ne pas nous exclure nous-mêmes de cette catégorie en pensant : « Moi, je suis juste, ce message concerne l’autre. » En réalité, nous sommes tous des brebis perdues pour lesquelles Jésus est venu, et Il nous a aimés « jusqu’au bout ».

Le pasteur David Jang pose une question cruciale : « Avons-nous vraiment dans notre cœur cet amour du berger pour la brebis perdue ? » C’est un point de réflexion que l’Église doit garder à l’esprit, aujourd’hui comme demain. Bien sûr, il est important de développer nos bâtiments, nos programmes, d’augmenter le nombre de fidèles et les offrandes. Mais l’essentiel, le fondement de la vocation de l’Église, est bien de « se rendre au plus bas, de rire et pleurer avec ceux qui souffrent, et de proclamer l’Évangile de façon concrète ». Il est facile de dire que nous n’avons pas la capacité d’agir, mais, comme le disait Pierre en Actes 3 : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth… » (v.6). L’Évangile lui-même est le plus grand des dons et la plus puissante des forces.

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Lorsque nous nous mettons en quête de la brebis perdue, Dieu Se réjouit immensément de cet amour en action. Nous participons alors à cette joie. Dans Luc 15, le berger qui retrouve sa brebis appelle ses amis et ses voisins, en disant : « Réjouissez-vous avec moi ! J’ai retrouvé ma brebis qui était perdue ! » L’Église est la communauté qui partage cette joie, celle du salut, de la repentance, du pardon, et qui nous fait goûter par avance à la fête du Royaume de Dieu.

En définitive, l’Évangile est « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs ». La vie et l’enseignement de Jésus se résument à un amour concret et déterminé pour ceux qui sont perdus. Voyant des publicains ou des prostituées se repentir et entrer dans le Royaume de Dieu, ou des grands pécheurs pardonnés manifester une immense gratitude pour servir Dieu, nous saisissons le bouleversement révolutionnaire que l’Évangile apporte. Nous ne devons pas seulement comprendre intellectuellement cet amour, mais le vivre et le manifester dans notre existence. Comme le répète le pasteur David Jang, « aller vers les faibles et les marginalisés pour partager la grâce que nous avons reçue » est l’exigence la plus fondamentale de l’Évangile. Loin d’être un idéal inaccessible, c’est une mission qui trouve naturellement sa source dans ce « cœur de berger » endormi en nous, réveillé à la suite de Jésus.

Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui souffrent, « brebis égarées » que nous croisons parfois sans les voir. Si l’Église est une vraie communauté évangélique, elle doit sortir les chercher et prendre soin d’eux : le publicain esclave de l’argent, la femme qui a échoué en amour, le jeune adulte qui erre, le patient en proie à la souffrance, ou encore la personne au bord du désespoir. Tous ont la possibilité de devenir enfants de Dieu, et l’Église, avec un cœur de berger, doit leur indiquer la voie. Si « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs » retrouve sa force au milieu de nous, au point d’inspirer des transformations concrètes et palpables dans les vies, alors le ciel se réjouira d’une joie indescriptible. C’est précisément là ce que veut dire : « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes… » Et c’est ainsi que nous ferons l’expérience réelle de l’Évangile, dont le cœur est « l’amour ».

Le pasteur David Jang aspire à ce que l’Église de Corée et l’Église universelle redécouvrent profondément cet « Évangile pour les publicains et les pécheurs », afin que sa puissance suscite un renouveau dans notre société et sur les divers champs de mission à travers le monde. Peu importe qu’on soit en ville ou à la campagne, dans un pays pauvre ou riche : si l’Église retrouve « le cœur du berger qui cherche la brebis perdue », d’innombrables âmes seront restaurées, et le Nom de Dieu en sera glorifié. En accomplissant cette vocation de l’amour, l’Évangile prouvera sa réalité dans la vie quotidienne, et ce témoignage se propagera, permettant à un plus grand nombre de pécheurs de faire l’expérience du pardon, de la guérison et de la réconciliation. Dans ce processus, l’Église incarnera l’espérance pour le monde et rendra manifeste la présence du Royaume de Dieu dès maintenant. C’est ainsi que l’Évangile continuera de s’étendre et de toucher davantage de personnes, qui seront les témoins de l’amour de Jésus-Christ et prendront part à la fête du salut.

L’Évangile ne se borne pas à un enseignement à écouter ; il est la vie de Jésus Lui-même, partageant le repas avec les publicains et les pécheurs. Parce que le Seigneur nous a aimés le premier, nous pouvons aussi connaître cet amour et le transmettre. Aller à la recherche de la brebis égarée est donc la mission fondamentale de l’Église, la voie par laquelle « l’Évangile pour les publicains et les pécheurs » se réalise dans le monde. Et à tous ceux qui s’engagent sur cette voie — pasteurs, fidèles, serviteurs consacrés — Dieu réserve ces mots : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ! » Puissions-nous persévérer dans la prière et poser des actes concrets, afin que l’Église et chaque croyant répondent pleinement à cette vocation de l’amour.

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张大卫牧师——面向税吏与罪人的福音


1. 福音

福音是基督之爱的故事,是教会所传的喜讯,也是通过耶稣基督的生平和教导向我们传递的上帝救赎的信息。为何这一福音必然与“爱”相连?又为何福音本身就是牺牲之爱的极致?我们可以在圣经多个章节中找到答案。正如有些圣经学者称路加福音第15章为“最能清晰阐明福音的章节”,其中蕴含了救恩与爱的核心。同时,福音的本质还在于生命的改变,而这种改变最终引导人回归真正“人之为人”的道路,也就是恢复我们内在的“上帝形象”。然而,如果福音不仅停留在人的情感或暂时的激动上,而要在日常生活中具体地体现为“爱”,那么它的根源就必须在上帝,并且要通过“牺牲”这一实际行动来彰显。

很多人只把福音视为教会所应传递的一种教义或信仰体系而已。然而耶稣亲身示范的福音正如其名——“为了一条生命而倾尽一切的爱”。哥林多前书第13章正是对这种爱的本质进行分析性描述的代表性章节。保罗以都市化的语言,逻辑且深入地解释了爱,“爱是恒久忍耐,又有恩慈;爱是不嫉妒……”(林前13:4以下),这些话语无论在何处听到,都有一种普世共鸣。然而必须明白,这并不是单纯的道德教导或礼仪之爱,而是“基督在十字架上所示范的牺牲之爱”。

在哥林多前书第13章结尾处,保罗说:“我如今所知道的有限;等到那完全的来到……如今我所知道的有限,那时我就 fully know(可翻译为‘完全知晓’),如同主知道我一样。”(参林前13:12)这里,他把爱与“认识”相提并论。在希伯来文化中,“认识”不仅仅意味着知识的获得,更暗示着人格性的交流与深度亲密。这说明爱的核心是人与人之间深度的理解与接纳,而这里“如同主先认识我一样,我也要完全认识祂”这句话,也可以理解为“正如主先以完全之爱来爱我,我也将以完全之爱来认识主”。爱之本质,正是扎根于与上帝的亲密相交。

约翰一书4章19节的“我们爱,因为上帝先爱我们”,清楚地教导我们:福音就是上帝先爱我们的宣告。我们之所以能说“我们学会了爱”,是因为我们先从上帝那里得到了爱;在逐渐体会并认识那爱之过程中,我们也能成为去爱他人的人。由此可见,福音完全始于上帝的爱与牺牲,其对象包括所有人,甚至连税吏和妓女都在其中。耶稣甘愿降卑至死,这种卑微与牺牲最为清楚地彰显了上帝的爱。

罗马书10章教导说,“人心里相信就可以称义,口里承认就可以得救。”真正的信心是心先被打开,然后从心里自然而然生发告白。当然,心敞开的契机可以多种多样,有时先是理性上的顿悟,有时先是心灵的触动,但无论如何,心与理性最终都要协同运作,才能达成完整的信仰与爱之实践。正如希腊人强调“人是拥有理性(Logos)的存在”,我们对“何为爱”、以及“为什么主拯救了我们”“为何我们应该信祂”的深思,对于防止我们的信仰流于形式和习惯至关重要。

那么,究竟什么是爱?圣经自始至终传递的信息是“牺牲”。在历史上,流传着一个著名事例:庞贝城(Pompeii)火山爆发时,有母亲用身体护住孩子,最终母子一同被火山灰掩埋,遗体如同化石一样地保存了下来——这是母亲为保护孩子所作的本能性牺牲。由此可见,为了守护生命而付出的爱是何等强大。一般而言,所有生命都有趋利避害、自我保全的本能。植物为了争取更多的阳光与养分,会与周边植物相互竞争。但爱却与这种自然本能截然不同:它使人愿意自我牺牲,为他人的生命开路并加以守护。

我们承认,耶稣基督在十字架上所表现的爱,正是“牺牲之爱”的巅峰。耶稣的十字架牺牲是一位无罪、纯洁的主,为了罪人的拯救而代替他们死去,这是一种最戏剧化的爱。正如张大卫牧师在他的讲道或演讲中常常强调,福音的核心就在于这“牺牲”。主的死不只是一个宗教符号或仪式,而是祂亲身告诉我们:“我这样爱你们。”世上有形形色色的爱,但能将自己的所有毫无保留地献出的爱,才是至高至终极的形式,而这也正是基督教福音最本质的讯息。

当我们真正理解这爱之价值,便会明白牺牲绝非徒劳。“牺牲”这个词,在汉字里写作“牺牲”,有解释指出其中含有“牛”的偏旁,可以联想到牛一生耕地,奉献气力,最终连肉、皮、骨甚至牛尾都能贡献给人类的形象。就像牛为主人耗尽一生的精力,耶稣也将自己全部的生命奉献给我们,亲自彰显了何谓最伟大的爱。这并非华丽盛大的仪式,而是谦卑地在我们身边,以仆人姿态为门徒洗脚、在卑微之处的全然付出。

在约翰福音第13章,耶稣为门徒洗脚的画面,象征着祂踏上十字架道路的开始。经文写道:耶稣“既然爱世间属自己的人,就爱他们到底”(约13:1)。这里的“到底”,蕴含着上帝对我们那种无论背叛、拒绝或忘恩负义,仍然忍耐宽容到底的心。十字架的爱,并不只是要给我们道德教训或心理安慰,而是真实带来救赎与恢复。当人因罪走向永死之际,主以舍命代付的方式,为我们带来新的生命。我们宣告“爱耶稣”时,其背后真正的原因是“祂先爱了我”,这是实实在在在历史中发生的事实。

那么,为何如此伟大并带有牺牲的爱会成为“福音”呢?因为福音不仅是上帝存在的宣示,更是“上帝如此爱我们”的宣言;因这爱,人类能脱离罪恶而获得真正的生命。《罗马书》第5章,保罗提到:“当我们还作罪人时,基督就为我们死,上帝的爱就在此向我们显明了。”换言之,救恩不是我们努力得来的成就,而是完全出于上帝的恩典,这份恩典在于上帝一方先给出的爱。而当我们感悟并回应这爱时,便会以感恩与献身来生活,这就是福音在生活中的落实过程。

圣经中的爱并不是只挂在嘴上的口号,而必然具体体现在“服事”和“牺牲”上。耶稣与税吏、罪人同席时,法利赛人和文士加以非议,但祂毫不在意。祂更是主动去寻找他们,与他们同住,指正其罪,同时赐下宽恕与复和。真正的爱,就是那种“主动走出去”的爱。如果我们真的认识耶稣,也当以这样的爱去服事与包容人。正如耶稣对罪人、税吏以及当时最受排挤的人伸出援手,我们也当在自己日常生活中最边缘、最痛苦的人身上实践基督的爱。张大卫牧师不止一次强调,若教会要在社会中担当光和盐,就必须以耶稣牺牲之爱为基础,切实寻找那些需要帮助的人。倘若我们只是用口传福音,却没有行动,那么世人就无法真正明白福音的真意。

我们需要明白:我们的内心深处,其实都蕴藏着“牧人的心肠”。因为上帝按照祂的形象造人,因此,当我们看见可怜的人时,就会激发同情怜悯,并有意愿照顾弱小生命。然而,世俗的逻辑重视的是99只羊的多数,认为“比起那一只,99只才更重要”,从而觉得花时间、资源去帮助弱者或边缘人,效率太低或不划算。但福音的逻辑却截然相反。通过那个舍下99只留在旷野,去寻找失丢1只羊的牧人故事,耶稣强调:“对上帝而言,那一只失丢的羊是极其宝贵的。”


2. 罪人的福音

路加福音第15章最能彰显上帝对“单个生命”的心。第1节说:“众税吏和罪人都挨近耶稣,要听祂讲道……”接着第2节记载,法利赛人和文士们纷纷议论说:“这个人竟接待罪人,还与他们一同吃饭!”在犹太社会中,“罪人”不仅指宗教、道德标准上严重失常之人,也泛指为大众所厌弃、排斥的一类人。然而耶稣并没有拒绝这些罪人,反而与他们一起用餐。这不仅冲击了当时社会的成见,也彻底颠覆了那些熟悉律法之人的思维方式。

法利赛人和文士是当时犹太宗教界与社会中备受尊崇、严格遵守律法的人。他们过度强调“圣洁”和“分别为圣”,因此将自己与罪人彻底隔绝,甚至连同席用餐都不愿。然而耶稣却打破这重重藩篱,主动接待他们,进入他们的生活。福音便是在这“看似离经叛道的接触”中被真实地传递——不是从远处喊话“你们是罪人,快快悔改”,而是走近他们,伸手拉他们起来,这才是耶稣亲自示范的福音。

路加福音第15章讲述的失羊、失钱(失落的银币),以及浪子回头的比喻,都传达同一个主旨:看似没有价值、在罪中沉沦的人,正是上帝极其关注、要不惜一切地挽回的对象;而他们回归之后,天国要与他们一同欢庆。耶稣在这些比喻中明言:“一个罪人悔改,在天上所引发的喜乐,远大于那99个自以为义的。”(参路15:7)这是一种不以逻辑和效率为先,而是以爱和怜悯为先的“上帝之心”。

实际上,税吏与妓女在当时的律法社会中,几乎是受藐视最深的阶层。税吏常被视为“金钱奴仆”,而妓女则因性罪而最被唾弃。但耶稣却说:“税吏和妓女倒比你们(法利赛人)更先进神的国”(太21:31)。他们虽罪大,但一旦蒙赦免,就会爆发出更深的感恩与喜乐,并且这感恩往往带来彻底的悔改和生命更新。正如保罗所言:“罪在哪里显多,恩典就更显多”(罗5:20),那些犯过大罪又悔改的人,所经历的恩典也更加巨大。

今天,这份爱与救赎的信息同样适用于我们。有时社会会鼓吹“要把人分成有价值与无价值的”,或者主张“资源应投向回报率更高的人”。教会若吸收了这种价值观,也可能只欢迎更“有能耐”的人,或是“拥有更多资源”的人,而忽略“那些看似贫乏或落后的”。可福音的真谛却截然相反:它指向那只“走失的羊”,也呼唤教会活出耶稣的心肠——去寻找并珍视每一个失丢的灵魂。这才是教会的真正本质,也是吸引失丢灵魂回归的动力所在。

耶稣一再强调对“卑微之人”的关怀。马太福音25章里,在橄榄山讲论的结尾,耶稣说:“你们向我这弟兄中一个最小的身上所做的,就是做在我身上了。”(太25:40)这句经文说明主所期待的,就是我们去具体关心、照顾那些贫困与边缘人士。教会的责任正是在这里。当我们将耶稣爱的福音转化为具体的行动,基督的国度也就此在世上扩展开来。张大卫牧师多次从宣教视角指出:福音不仅是口传(Word),还必须有行动(Deed)跟上。若“言行”无法统一,福音就会成为“半截的宣讲”,也难以真正打动人心。

因此,教会若要拓展这福音事工,首先要有的态度就是:去寻找、接近“世上最软弱和被边缘化的人”。路加福音15章4节说:“你们中间谁有一百只羊,失去一只,不把这九十九只撇在旷野,去找那失去的,直到找着呢?”耶稣提出这个问题,其实是在唤醒我们内心深处的“牧人之心”。法利赛人和文士之所以会鄙视税吏和罪人,并且批评耶稣与他们同席,正是因为他们失去了那颗牧人的怜悯。可我们内里原本也具备同情弱者的情感,只是常常被世俗价值、日常琐事乃至自私心所压制。主却盼望我们能越过那道障碍。

随着教会规模的扩大,事工种类的增多,财政更加充足,人们往往会倾向于只关注“已有的99只羊”,变得“以效率和成本”来评估事工。可福音却提醒我们:要将视线放在那“迷失的一只”上。并且那只羊回归时,天上要为此开办盛大的欢宴。

在路加福音15章5-6节中记载:“找着了,就欢欢喜喜地扛在肩上,回到家里,请朋友邻舍来,对他们说:‘我失去的羊已经找着了,你们和我一同欢喜吧!’”失羊的牧人在找回那只羊时,所体验的喜乐并非只是找回遗失物品的安心,而是因为拯救了一个生命、恢复了一段关系,带来的无法言喻的喜悦。

若我们真想让上帝喜悦,就不能对失丢的灵魂视若无睹。上帝最喜悦的事,正是“一个罪人的悔改”。路加福音15章7节也明确记载:“我告诉你们,一个罪人悔改,在天上也要这样为他欢喜,较比为九十九个不用悔改的义人欢喜更大。”

同时要注意,“悔改”并不是简单的道德自省或形式化的认罪,而意味着方向的彻底转变。它包含着对自身罪的觉悟、对上帝赦免的信靠,以及“立志不再重蹈覆辙”的决心。只有当人越深刻地明白上帝的爱有多大,才越能意识到罪的严重性,也越能体会自己被拯救的恩典之大。这种“深刻感恩”会自然激发出更大的感恩和奉献,使悔改者成为见证福音大能的器皿。

彼得就是一例。耶稣早已预告彼得要三次不认主,但却对他说:“你回头以后,要坚固你的弟兄。”(路22:32)主明知彼得会犯罪,却期待他在悔改后,能更加成为爱的见证。这对我们来说既是安慰,也是一种挑战——即便我们会在罪中跌倒,但只要悔改归正,上帝就能化我们的软弱为更大的恩典通道。这就是福音世界与律法世界的区别:律法世界里,“犯罪就当受罚”理所当然;但在福音里,“经由赦免带来的生命转变”更为优先。

张大卫牧师时常在讲道与教学中提到:“耶稣接纳税吏和罪人的生活方式,乃是教会永恒的榜样。”如果教会真是基督的身体,就不该是对世人封闭的大门,而应随时敞开,为人们提供新的机会,让任何一个灵魂都能来悔改、归正。牧师还强调,如今教会更要积极地走向社会最阴暗的角落,去关怀贫病交加的人、流浪者、外籍劳工、脱北者、移民工人等,这才真正将耶稣的福音以“实际行动”呈现给世人。唯有这样,教会才能延续“税吏与罪人的福音”精神。

在当代,教会很多时候确实已拥有相当的规模、资源与财力,被社会视为“成功”的组织,但危险在于,这种外在丰裕可能蒙蔽我们的眼睛,使我们忽视贫穷与软弱的人群。耶稣所说“要爱人如己”(太22:39)的诫命,不可只留在脑海里,而应该像路加福音第10章的好撒玛利亚人那样,看见那被打得半死之人时,就立刻伸出援手。这才是福音,也是教会该在世上承担的责任。

为践行这责任,有时需要有组织的努力,也需要个人的投入。有些教会在海外宣教地兴办学校、医疗机构,帮助当地改善生活。张大卫牧师曾提出展望:“明年是教会30周年,让我们为贫穷国家建300所学校吧!”他强调,这目标不仅是“造几栋建筑”,更是要寻找那“失丢的灵魂”,并让他们在福音的实质恩惠中得到帮助。透过学校,让孩子们受教育、治病脱离苦境、规划未来,这不仅是一项宣教项目,更是“为寻找失丢的一只羊”而走出去的福音实践。

福音会开启我们“新的眼光”,让我们看见以往忽略的人,与他们一起哭、一起笑,并甘心去满足他们的需要。这对于崇尚效率、计算得失的世俗观念而言,是极其矛盾的:竟会有人为了“一个”而搁下“九十九”,去关照穷苦与病患,更去为罪人敞开门路,而不是先行严厉审判。可这正是我们所说的“上帝的国”。

我们理当天天默想耶稣那句:“你们中间谁有一百只羊,失去一只,不撇下那九十九只,去寻找失去的那只,直到找着呢?”并反省自己,是否真的在“寻找那迷失的羊”?是否真的愿意为他们付出时间与精力?在教会内部也一样,需要自问:是不是对初次来的新朋友或是带着过去失败与伤痛的人,视而不见?福音正是要我们先伸手去接纳他们。

“税吏与罪人的福音”并不只对犯罪者或外在罪大恶极者适用,而是出自圣经对全人类皆为罪人的教导。我们每个人在上帝面前都是罪人,都需要恩典。耶稣说:“我来,本不是召义人悔改,乃是召罪人悔改。”(路5:32)这话也在警示我们,不要自认为是义人而把这话当作只对他人说的。事实上,我们每个人都是曾经失丢的羊,而主正是那位为寻找我们“不惜一切代价”的牧人。

张大卫牧师曾提问:“我们是否真的有那颗为失丢的一只羊心急如焚的牧人之心?”这是教会今后也要不断自省的核心问题。建筑与项目扩张、增加会众和奉献固然都有其价值,但更根本与本质的任务,乃是主动走到卑微之处,与他们同哀同喜,把福音真实地传给他们。尽管我们常以“自己力量不足”作借口,但正如《使徒行传》第3章中彼得所言:“金银我都没有,只把我所有的给你:我奉拿撒勒人耶稣基督的名,叫你起来行走!”福音本身才是最宝贵的礼物和能力。

上帝对那寻找失丢羊的行为极为喜悦,我们也能一同享受这份喜乐。路加福音15章中,那牧人找回失羊时,邀请朋友邻居一起欢乐:“我失去的羊已找到了,你们和我一同快乐吧。”教会就是这样一个分享欢喜的共同体——分享救恩、悔改、饶恕的喜乐,让众人先尝到天国之筵席。

总之,福音就是“税吏与罪人的福音”。耶稣用生活和教导展现:祂愿为迷失之人献出具体的行动与爱。税吏与妓女悔改进入神的国,大罪得赦之人因恩典更发出宏大的感恩,这就是耶稣福音所带来的翻转。我们不仅要在头脑中理解这爱,更要在实际生活中践行,如此才能真正见证福音的大能。正如张大卫牧师一直强调的,“要把我们所得的恩典与世上最软弱、最边缘的邻舍分享”才是福音最根本的呼唤。而且这并非高不可攀或遥不可及的要求,只要我们唤醒内心那颗“牧人的心”,并跟随耶稣的脚踪,就能自然而然地活出这一使命。

现实世界中,还有无数我们容易忽视的“失丢的羊”在痛苦中。若教会真是一群“福音共同体”,就必须走近他们,关心并护佑他们。无论是沉迷于金钱的税吏,陷于情感破碎的娼妓,流离失所的年轻人,病榻中的病患,或在绝望边缘犹豫的人,都有成为上帝儿女的可能。教会当怀抱“牧人的心肠”为他们指路。若“税吏与罪人的福音”能通过当代教会与信徒的具体见证再次被大力宣扬,基督之爱就会带来实际的感动与改变,天上也必充满难以言喻的喜乐。正如那节经文所言:“一个罪人悔改,比九十九个不用悔改的义人,更能使上帝欢喜。”我们若在地上亲身经历这句话,也就最鲜活地印证了“福音的核心就是爱”。

张大卫牧师为此不断呼吁,希望“税吏与罪人的福音”能被韩国教会与普世教会重新深刻体悟,并盼望福音的大能在我们的社会和世界宣教工场上带来真正的生命转变。无论城市乡村、贫穷国家或富裕国家,只要教会能回归“寻找失丢的羊”的牧人之心,就必有无数的灵魂得以复原,上帝的名也因此大大得荣耀。当我们承担起这爱的呼召,福音就会在生活中发出明证,而这种明证会一代一代地延续下去,让更多的罪人经历悔改、赦免、医治与复和。由此,教会将真正成为世人的盼望,上帝的国也会在此时此地鲜明地显现。如此,福音将不断扩展,使更多人目睹耶稣基督的爱,并共享救恩之宴席。

正因此,福音绝不仅是“可听的教训”,更是与税吏和罪人同席的耶稣的“生活本身”。因为祂先爱了我们,所以我们才认识并能够传扬这爱。那寻找失丢的“一只羊”的脚步,正是教会应当扛起的核心使命,也是“税吏与罪人的福音”在现实中实现的道路。而行走在这道路上的所有人——牧者、信徒——都将得到上帝预备的那句勉励与肯定:“你这又良善又忠心的仆人,做得好!”我们为此恒切地祷告,并在实际行动中持续迈进,这才是教会与信徒真实的盼望所在。愿我们今天也不住地祈求,并付诸行动,成为那“耶稣爱之脚踪”的跟随者。阿们。

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張ダビデ牧師 – 徴税人と罪人に向けた福音


1. 福音と愛

福音とは、キリストの愛の物語です。教会が伝える「良い知らせ」であり、イエス・キリストの生涯と教えを通して私たちに示された、神の救いのメッセージでもあります。この福音がなぜ「愛」と結びつかざるを得ないのか、またなぜ福音が犠牲的な愛の極みを示すのかは、聖書の多くの箇所で確認できます。聖書学者たちが「最もよく福音を説明した章」と呼ぶルカの福音書15章には、救いと愛の核心が込められています。同時に、福音の本質は人生の変化であり、その変化は最終的に「人間が神のかたち(イマゴ・デイ)を回復し、人間本来の姿になる道」であると言うことができます。ところが、この福音が単なる人間の感情や一時的な熱狂にとどまらず、実際の生活の中で具現化される「愛」となるためには、その源が神にあり、その実践的内容は「犠牲」として表れなければなりません。

多くの人々は、福音を教会が伝えるある種の教理や信仰体系だと考えることがあります。しかし、イエス様ご自身が生き方で示された福音は、文字通り「一人のいのちのために自分のすべてを捧げる愛」にほかなりません。その愛の本質を分析的に描写した代表的な章が、コリント人への第一の手紙13章です。都会の言葉で表現したパウロの「愛の章(章節)」は、愛の属性を非常に論理的かつ解説的に解き明かしています。「愛は寛容であり、愛は親切です。また、人をねたみません…」と始まるみことば(第一コリント13:4以下)は、世界のどこで聞いても理解しやすい普遍的な言葉です。しかし、これがただの道徳的教訓でも礼儀作法としての愛でもなく、「キリストが十字架で示された犠牲的愛」であることを悟ることが重要です。

第一コリント13章の最後の部分で、パウロは「主が私を知っておられるように、私も全く知るようになる」(第一コリント13:12)と述べ、愛を「知ること」と同一視しています。ヘブライ語で「知る」という語は、単なる知識習得ではなく、人格的な交わりと深い親密さを意味します。それほど愛には、互いを深く理解し受け入れる関係的側面があるのです。ここで「主が私を知っておられるように、私も全く知るようになる」というみことばは、言い換えれば「主が私を愛してくださったように、私も完全な愛をもって主を知るようになるだろう」という意味にも解釈できます。このように、愛の本質は神との親密な交わりに根ざしています。

ヨハネの手紙第一4章19節で「私たちが愛するのは、神がまず私たちを愛してくださったからです」と教えるように、福音は神が先に私たちを愛されたという宣言です。私たちが「愛を学ぶ」と言えるのは、まず神から愛されたからであり、その愛に気づき深く味わっていく過程の中で、私たちも他者を愛する存在へと変えられていくのです。このように、福音は徹底的に神の愛と犠牲から始まります。そしてその対象はすべての人々、さらには徴税人や娼婦にまで及びます。イエス様は死に至るまでご自身を低くされ、そのへりくだりと犠牲のうちに神の愛が最も明確に示されました。

ローマ人への手紙10章では、「人は心で信じて義とされ、口で告白して救いに至る」と語られています。信仰とは、まず心が開かれ、そこから自然に告白へと至るものです。しかし、その心が開かれるきっかけはさまざまです。先に知的理解を得てから心が開かれる場合もあれば、先に心が開かれて後から知的理解が続くこともあります。重要なのは、最終的に心と理性の両方が共に動いてこそ、完全な信仰と愛の実践が可能になるという点です。ギリシア人が「人間とは理性を持つ存在だ」と強調したように、私たちが「愛とは何か」「主がなぜ私たちを救われたのか」「なぜ私たちは主を信じるべきなのか」を熟考することは非常に重要です。この悟りがなければ、私たちの信仰が形だけに陥ったり、慣習的な行為に堕する危険があるからです。

では、愛とは具体的に何でしょうか。聖書が一貫して語る愛は「犠牲」です。歴史的な例としてよく取り上げられるのが、ポンペイ(Pompeii)の火山爆発で街が埋もれた時、母親が子どもを抱きかかえたまま亡くなった痕跡が発見されたという話です。噴火から子どもを守るため、自分の体で覆って救おうとした母親の本能的な犠牲が、そのまま化石のように固まって残っていたのです。これはいのちを守ろうとする愛がどれほど強力な力を持つかをよく示しています。一般的に、生物の本能は自己保存に傾く傾向があります。植物も地中から芽を出す時、互いに譲り合うよりも自分がより多くの光や栄養を得ようと競争します。しかし愛は、この自然的本能とは異なり、「自らを犠牲にしてでも、他のいのちに道を開き、守る」行動を可能にします。

私たちは、イエス・キリストが示された生き方、すなわち十字架上での死こそが「犠牲的愛」の頂点であると告白します。イエス様の十字架の出来事は、罪のない清い方が罪人の救いのために代わりに死なれた、最も劇的な愛の行為でした。張ダビデ牧師が度々説教や講演で強調するように、福音の核心はまさにこの犠牲にあります。主の死は、単に宗教的象徴や儀式ではなく、私たち全員に向けて「このようにしてあなたがたを愛しているのだ」と直接示された、行為による表明なのです。世にはさまざまな愛の形がありますが、「自分のすべてを惜しみなく捧げる愛」は最も究極的な形であり、それこそがキリスト教の福音が伝えるメッセージの本質でもあります。

さらに、私たちがこの愛の価値を悟るなら、その犠牲が決して無駄ではなかったことに気づくはずです。「犠牲」という言葉を漢字で「犧牲」と書く時、「牛」を意味する文字が含まれているとよく言われます。牛は一生、畑を耕し、力を尽くして主人を助け、最後には肉も革も骨も、さらには尻尾までも捧げ、人間に貢献します。牛が生涯をかけて主人に仕えるように、イエス様はご自身の生涯すべてを私たちのために捧げ、その愛の偉大さを自ら示されました。これは華々しいイベントでも大げさなパフォーマンスでもなく、身近で目に見える低い姿での献身、弟子たちの足を洗われるような仕えの態度を通じて明らかにされました。

ヨハネの福音書13章で、イエス様が弟子たちの足を洗われる場面は、十字架への道が始まる象徴的な出来事です。その箇所では、「世にいる自分のものを愛して、彼らを最後まで愛された」と記録されています(ヨハネ13:1)。「最後まで」という言葉には、私たちの裏切りや拒絶、忘恩にもかかわらず、限りなく忍耐し包み込む神の思いが込められています。この十字架の愛は、単に私たちに倫理的教訓や慰めを与えることを目的としたのではなく、実際に救いと回復をもたらす出来事でした。人間が罪のゆえに永遠の死へ向かっていた時、主はご自身のいのちを差し出し、私たちにいのちを与えてくださったのです。私たちが「イエス様を愛する」と告白するとき、その背後には「主がまず私を愛してくださった」という歴史的事実が置かれています。

では、なぜこれほど偉大で犠牲的な愛の物語が「福音」と呼ばれるのでしょうか。福音とは、ただ神の存在を知らせるだけの情報ではなく、「神が私たちをこのように愛してくださった」という宣言であり、その愛によって人は罪から救われ、真のいのちを得ることができるという約束です。ローマ人への手紙5章でパウロは、「私たちがまだ罪人であったときにキリストが私たちのために死なれたことによって、神はご自分の愛を明らかにされた」と語ります。つまり救いは、私たち自身の努力によって得る業績ではなく、徹底的に神の恵みであり、その恵みは神が先に愛を施してくださった事実によって示されます。私たちはその愛に気づき、それに応答して感謝と献身の生涯を歩むようになります。それが福音が生活の中で実現していくプロセスです。

聖書が語る愛は、単に「愛している」と言うだけのスローガンではなく、具体的に「仕え」と「犠牲」として現れます。イエス様が徴税人や罪人たちと食卓を囲まれた時、パリサイ人や律法学者たちは非難しましたが、イエス様は意に介されませんでした。むしろ、彼らのもとへ自ら出向き、共にとどまり、彼らの罪を責めつつも同時に赦しと回復を与えてくださいました。真の愛とは、そのように「自分で足を運んで近づいていく愛」です。

もし私たちがイエス様を真に知ったなら、同じ愛をもって人々に仕え、受け入れることができるはずです。イエス様のように、罪人や徴税人、そして私たちの人生において最も疎外され苦しむ人々を顧みるとき、私たちはキリストの愛を最も具体的に示すことになります。張ダビデ牧師が繰り返し説いてきたように、教会が社会で「光と塩」の役割を果たすためには、まさにこのイエス様の犠牲的愛を土台として、日常生活の中で助けを必要とする人々を積極的に探し出していく姿勢が非常に重要です。言葉だけで福音を伝えるのではなく、行動で福音を示す時、人々は福音の真の意味を目の当たりにし、心から悟るようになるのです。

私たちは皆、心の奥底に「牧者の心」を持っていることを自覚すべきです。なぜなら、神が人間を「ご自分のかたち」に創造されたので、私たちの内には、困っている人を見て憐れむ感情や、弱いいのちを守ろうとする本性が備わっているからです。世の常識は、多くの場合「99という多数を優先する」論理です。「1より99の方が大切だ」というこの世の計算に慣れてしまうと、弱者や疎外された人を顧みるために自分の心や時間、資源を使うのは非効率だと感じるかもしれません。けれども福音の論理は全く逆方向を示します。主は迷い出た1匹の羊を探すために、野原に残した99匹を置いてでも旅立つ牧者の物語をもって、「神にとってその1匹がどれほど大切か」を強調されました。


2. 徴税人と罪人の福音

ルカの福音書15章はまさに、この「一つのいのちに対する神の思い」をよく示す章です。1節には「すべての徴税人と罪人たちが、イエスの話を聞こうとして近寄ってきた」と記され、2節ではパリサイ人と律法学者たちが「この人は罪人たちを受け入れて、彼らといっしょに食事をしている」とつぶやいたとあります。ユダヤ社会で「罪人」という言葉は、宗教的・道徳的基準から大きく外れた人々を指すだけでなく、人々に忌避される存在の総称でもありました。ところがイエス様は、そのような罪人を排斥するどころか、むしろ食卓を共に囲み、交わりを持たれたのです。これは単に社会的タブーを破る行為ではなく、律法に馴染んだ人々の根本的な思考様式を揺るがす出来事でした。

パリサイ人や律法学者は、ユダヤ教社会や宗教界で尊敬され、律法を厳格に守る人々でした。彼らは「聖」と「区別」を強調するあまり、自らを罪人と徹底的に隔絶し、ともに食事すらしませんでした。しかしイエス様はその垣根を取り除き、罪人たちを受け入れ、彼らの人生のただ中に入られたのです。福音とはまさしく、このような「見知らぬ交わり」を通じて実際に伝わっていきます。遠くから「お前たちは罪人だ。すぐ悔い改めよ」と叫ぶのではなく、傍に近づいて手を取り、立ち上がらせてあげる姿こそが、イエス様が示された福音でした。

ルカの福音書15章に登場する迷子の羊、失われた銀貨、そして放蕩息子(帰ってきた息子)のたとえ話は、いずれも同じテーマを含んでいます。一見価値がないように思われ、罪に染まった人々に対する神の執拗な救いの意思と、回復された後にともに喜び合う天の喜びを示しているのです。イエス様はこれらのたとえを語られて、「神の喜びは、義人九十九人よりも、罪人一人が悔い改めることに、いっそう大きく現れる」と宣言されました(ルカ15:7)。これは論理や効率ではなく、愛によって動かれる神の思いなのです。

実際、徴税人や娼婦は当時の律法社会で最も蔑まれた層でした。徴税人は金銭の奴隷となった者として見下され、娼婦は性的な罪で最大限の軽蔑を受けていました。しかしイエス様は「徴税人や娼婦は、あなたがた(パリサイ人)より先に神の国に入るだろう」(マタイ21:31)とさえおっしゃいました。彼らは罪が多い分、赦しを受けた時の感謝と喜びもいっそう溢れ、その感謝こそが最終的に人生の完全な悔い改めと変化へつながったのです。「罪の増し加わったところに恵みもいっそう満ちあふれる」というパウロの言葉(ローマ5:20)のように、大きな罪を悔い改めた人ほど、恵みと感謝を深く味わうという逆説が示されています。

このような愛と救いのメッセージは、現代の私たちにも同様に当てはまります。時に世の風潮は「価値のある人とそうでない人を分けるべき」「投資対効果が高いところに資源を集中すべき」と語ります。教会でさえ、このような世俗の論理を受け入れ、より「有能そう」に見える人、より「多く持っている」人を歓迎し、それ以外の人を放置または軽視してしまうことがあります。しかし福音の本質は、まったく別の方向を指し示しています。迷える一匹の羊を探すためにいとわぬ労を払い続ける、あの牧者の心こそがイエス様が語られる教会の本質であり、その愛こそ、失われた魂を救い出す原動力となるのです。

イエス様はこの「低いところへの関心」を何度も強調されました。マタイの福音書25章、オリーブ山での説教の最後の部分では、「最も小さい者にしたことは、すなわち私にしたのだ」と語られています。これは、主が私たちに望んでおられるのは「貧しく疎外された者への具体的な関心と愛」であるということをはっきり示しています。その愛を実践することこそ教会の責務であり、その道を通して私たちはキリストの御国をこの世に広げていくことができます。張ダビデ牧師は、宣教のさまざまなアプローチにおいて、「福音は言葉だけでなく、具体的な行い(deed)を伴わなければならない」と繰り返し強調してきました。言葉と生き方が一致しない福音は半分にすぎず、人々の心を動かすことはできないというのです。

したがって教会がこの福音の働きを拡大していく際、まず持つべき姿勢は、「世で最も弱く疎外された人々を探し、彼らに近づくこと」です。ルカの福音書15章4節の「あなたがたのうちに、羊を百匹持っている人がいて、そのうちの一匹を失ったら、その失った羊を見つけるまで探し回らないだろうか」というみことばは、イエス様が私たち全員に本来備わっている「牧者の心」を呼び覚ましておられます。パリサイ人や律法学者たちはその心を失っていたため、徴税人や罪人を見下し、彼らと食卓を共にするイエス様を非難しました。しかし本当は、私たちの内面の深いところに、迷える一匹の羊を思って胸を痛める想いがあるのです。問題は、世の価値観や忙しい日常、あるいは自分の利己心がその思いを抑え込んでしまうことにあります。

主は私たちに、そのような障壁を乗り越えるよう望んでおられます。教会が大きくなり、さまざまなプログラムが増え、財政的資源が豊かになるほど、いつしか「失われた一匹」よりも「既に集まっている九十九匹」のために、便利で効率的な働きを選びがちです。しかし福音は一人の魂を大切にするよう教えます。そしてその一人の魂が悔い改めて帰ってくるとき、天では大いなる喜びの宴が開かれることを思い出させます。

ルカの福音書15章5節、6節を見ると、「見つけたら大喜びでその羊を肩に担いで、家に帰って友達や近所の人々を呼び寄せ、『いっしょに喜んでください。なくした羊を見つけましたから』と言う」と記されています。失われた羊を探しに行った牧者は、その羊を見つけたときに最高の歓びを味わいます。それは物を一つ見つけた安堵感とは次元を異にする喜びです。いのちを生かし、関係を回復させることによる喜びは、この世のいかなる喜びとも比べられない真の歓びなのです。

それゆえに私たちが本当に神を喜ばせたいのなら、失われた魂への関心を決して失ってはなりません。神が最も喜ばれるのは、罪人の一人が悔い改める瞬間です。ルカの福音書15章7節のみことば「悔い改めを必要としない九十九人の義人よりも、罪人がひとり悔い改めることのほうが、天にはもっと大きな喜びがある」はそれをはっきりと示しています。

ここで忘れてはならないのは、「悔い改め」が単なる道徳的反省や形式的な罪の告白を意味するのではないということです。聖書的な悔い改めは「方向転換」です。人生の目標や価値を根本から変えてしまうことであり、そこには、自分が罪を認め、神の赦しを信じ、二度とその罪の道へ戻らないという意志が含まれます。真の悔い改めは、神の愛を深く悟れば悟るほど可能になります。なぜなら、神の愛がどれほど大きいかを知る人ほど、罪の深刻さや自分がその罪からどれほど大きな恵みを受けたのかを強く実感できるからです。その恵みを大きく悟る人ほど、感謝と献身が自然に生まれ、その人は福音の力を証しする通路となります。

ペテロを例に取ることができます。イエス様はペテロがやがてイエスを三度否認することをすでにご存知でしたが、「しかし、あなたは立ち直ったら兄弟たちを力づけてやりなさい」(ルカ22:32)とおっしゃいました。ペテロが罪を犯すことになるが、その罪から立ち直り真に悔い改める過程を通して、より大きな愛の証人となるだろうという意味でした。これは私たちにとっても大きな慰めと挑戦です。私たちが罪によって倒れても、その場で悔い改めて方向転換をするならば、神はその弱さすらも用いて、さらに大いなる恵みと愛を分かち合う器としてくださるのです。これこそ律法の世界とは違う、福音の世界です。律法の世界では「罪を犯したなら罰を受ける」のが当然の秩序ですが、福音の世界では「赦しによって変化が起こる」という神の信頼が優先されるのです。

張ダビデ牧師は、数多くの説教や講演の中で「徴税人と罪人を受け入れたイエス様の生涯こそ、教会の永遠のモデルだ」と教えてきました。彼の教えによれば、教会がキリストのからだとして存在するためには、世の人々に対して閉ざされた家ではなく、常に開かれていて、新たなチャンスを提示し、一人でも多くが悔い改めて戻ってこられるよう門を大きく開けておかねばならないといいます。また、今日の教会はもっと積極的に、社会の影に隠れた場所、貧しく病んでいる人々、ホームレス、外国人労働者、脱北者、移民など、この世で最も低いところにいる人々を訪ねて奉仕し仕える働きを通して、イエス様の福音を実際に示すべきだと強く主張しています。これこそ「徴税人と罪人の福音」の精神を受け継ぐ教会の使命だというわけです。

今日、教会が大型化し、多くの財政や資源を手にするようになる中で、社会から「成功」を認められることも悪いことではありません。しかし、そのような物質的豊かさは、しばしば私たちの視野を狭め、貧しい者や弱い隣人を見過ごす誘惑をもたらします。イエス様が語られた「あなたの隣人をあなた自身のように愛せよ」(マタイ22:39)という戒めは、頭の中に留まる観念だけではなく、ルカの福音書10章の善きサマリア人のたとえのように、現実に「血まみれで倒れている隣人」を見捨てず、実際に助ける愛の実践にほかなりません。それこそが福音であり、教会がこの地上で担うべき役割です。

この使命のためには、時に組織的な努力とともに個人の献身が求められます。ある教会は宣教地に直接学校を建て、医療宣教や教育の働きを広げながら、現地の人々の生活を改善しようと努力しています。張ダビデ牧師は「来年の教会設立30周年を迎えるにあたって、貧しい国々に300の学校を建てよう」というビジョンを示し、その目的は単なる「建物を建てること」ではなく、失われた魂を探し出し、彼らに福音の実際的な恵みをもたらすことだと力説してきました。学校を通して子どもたちが教育を受け、病気から解放され、自らの将来を描く機会を得るならば、それはただの宣教プロジェクトを超えて、「失われた羊を探しに行く福音」の実践そのものとなるのです。

このように福音は、私たちに「新しい目」を開かせます。かつては気にも留めなかった人々を新たに見つめ、その人たちと喜びや悲しみを共有し、必要を満たそうとすることに喜びを感じるようになるのです。それは世の計算論では到底理解できない逆説的な世界です。一匹のために九十九匹を後に残していく世界、貧しい者や病んだ者にまず手を差し伸べる世界、罪人を頭ごなしに断罪するのではなく、悔い改めて戻る道を開いてあげる世界、これこそ私たちが言う神の国です。

私たちはイエス様のみことば、「あなたがたのうちに羊が百匹いて、そのうちの一匹を失ったなら、残りの九十九匹を野原に残してでも、その失われた羊を見つけ出すまで探し回らないでしょう?」(ルカ15:4)を日々黙想すべきです。そして私たちの日常生活の中で、本当に失われた羊たちを探しているのか、彼らのために時間と心を費やしているのかを振り返らなければなりません。教会の中でも同様です。初めて教会に来た新来者や、過去の失敗や傷のために心を閉ざしている人を見過ごしていないか、自問する必要があります。福音とは、まさにそういった人たちに最初に手を差し伸べるようにと促すイエス様の声だからです。

「徴税人と罪人の福音」とは、単に犯罪者や特定の重い罪を犯した人のためのメッセージではなく、「すべての人間が神の前では罪人である」という聖書の教えに基づく概念です。私たち皆が神の前では罪人であり、恵みを必要としている存在なのです。イエス様は「わたしが来たのは、正しい人を招くためではなく、罪人を招いて悔い改めさせるためだ」(ルカ5:32)と宣言されました。これは「自分は正しい人だ」と思い込むことで、「この言葉はあの人だけに当てはまるのだ」と勘違いしないようにという警告でもあります。実際、私たち一人ひとりがイエス様の救いの計画に含まれる「失われた羊」でしたし、主はまさに私たちを探し出し「最後まで」愛してくださったのです。

張ダビデ牧師が投げかける「私たちは本当に、失われた羊一匹を想う牧者の心を持っているのだろうか?」という問いは、教会がこれからも問い続けるべき本質的な問いです。教会の建物やプログラムを増やしたり、信徒数や献金を増やすことも大切かもしれませんが、もっと根源的で本質的な働きは「低いところにいる人々を探しに行き、彼らと共に泣き、共に笑いながら、福音を具体的に伝えていくこと」だからです。私たちはしばしば「自分にはそんな力はない」と言いたくなりますが、使徒の働き3章でペテロが語ったように、「金銀はわたしにはない。しかしわたしにあるものをあげよう。ナザレのイエス・キリストのみ名によって(歩きなさい)」という確信と勇気を持つ必要があります。福音それ自体が最も大きな賜物であり、力だからです。

神は失われた羊を探すとき、その愛の労苦を天で大いに喜ばれます。そしてその喜びに私たちも共にあずかることができます。ルカの福音書15章で、失った羊を見つけた牧者は友だちや近所の人を呼び集め、「いっしょに喜んでください。迷子の羊を見つけたのです」と叫びます。教会とはまさに、この喜びを人々と共有する共同体です。すなわち救いの喜び、悔い改めの喜び、赦しの喜びを互いに分かち合い、神の国の宴をあらかじめ味わわせる役割を担っているのです。

結論として、福音は「徴税人と罪人の福音」です。イエス様が示された生き方と教えは、失われた者を狙い撃ちにする具体的な献身と愛でまとめられます。徴税人や娼婦が悔い改めて神の国に入り、大きな罪を犯した人が赦されて一層大きな感謝をもって神に仕えるようになる――そうした世界こそ、イエス様の福音がもたらす革命的な変化です。私たちはこの愛を単に頭で理解するだけでなく、実際の生活の中で実践することで証ししなければなりません。張ダビデ牧師が強調してきたように、「世の弱者や疎外された隣人に、私たちが受けた恵みを分かち合う」という呼びかけは、福音の最も根本的な叫びなのです。そしてそれは決して大げさだったり不可能な要求ではなく、すでに私たちの内に潜んでいる「牧者の心」を呼び覚まし、イエス様の足跡をたどれば自然に流れ出る使命です。

今日もこの世界には、私たちが見過ごし、通り過ぎてしまう多くの「失われた羊たち」が苦しんでいます。もし教会が真の福音共同体であるならば、彼らを探し回り、世話をするはずです。金銭の奴隷となった徴税人も、愛に破れた娼婦も、人生にさまよっている若者も、病床で苦しむ人も、自死を考えるほど追いつめられた魂も、みな神の子どもとなる道が開かれており、教会はその道へ導く牧者の心を持たねばなりません。「徴税人と罪人の福音」が現代の私たちの教会と信徒の生活を通してもう一度力強く宣言され、キリストの愛が実際の感動と変化へとつながるならば、天には言葉に尽くせない喜びが満ち溢れるでしょう。それこそが、「悔い改めを必要としない九十九人の義人よりも、罪人が一人でも悔い改めることを喜ばれる」(ルカ15:7)という主のみ声を、この地上で体験する道なのです。そしてその体験こそ、福音の核心が「愛」であることを最も生き生きと証明することになるでしょう。

張ダビデ牧師は、この「徴税人と罪人の福音」を韓国の教会だけでなく世界の教会が改めて深く悟り、福音の力が私たちの社会や宣教地のあちこちで具体的な人生の変化をもたらすよう、切に願っています。都会や農村、貧しい国や豊かな国を問わず、教会が「失われた羊を探す牧者の心」に立ち返るならば、数えきれない魂が回復し、神の御名は大いに崇められるでしょう。私たちがこの愛の召しに応えるとき、福音は生き方によって証しされ、その証しがさらに広がって多くの罪人が悔い改め、赦しと癒し、回復を経験するようになります。この全過程の中で、教会は世界に真の希望をもたらし、神の国が「今ここで」すでに広がっているという事実を明確に示すことができるのです。こうして福音は絶え間なく拡大し、多くの人々がイエス・キリストの愛を目撃し、共に救いの宴を享受できるようになるでしょう。

このように福音は、単に聞くだけの教えではなく、徴税人や罪人までも受け入れ、共に食事をされるイエス様の生き方そのものです。主が先に私たちを愛してくださったからこそ、私たちもその愛を知り、伝えることができるのです。ゆえに、失われた羊一匹を探しに行くその歩みこそが、教会が本来担うべき使命の核心であり、「徴税人と罪人の福音」がこの世で完全に具現されるための通路なのです。そしてその道を歩むすべての献身者、牧会者、信徒たちには、神が「よくやった、忠実な僕よ」と称賛を用意してくださっていると、私たちは信仰によって告白します。そのために今日も絶えず祈り、実際に歩み出す教会と信徒でありたいと願うものです。

www.davidjang.org

Pastor David Jang – The Gospel for Tax Collectors and Sinners


1. The Gospel and Love

The Gospel is the love story of Christ. It is the good news proclaimed by the church and the message of God’s salvation delivered to us through the life and teachings of Jesus Christ. We can confirm in various parts of the Bible why this Gospel must be inevitably connected to “love,” and why the Gospel demonstrates the pinnacle of sacrificial love. As some biblical scholars say that Luke chapter 15 is “the chapter that explains the Gospel best,” it contains the core of both salvation and love. At the same time, the essence of the Gospel is transformation of life, and that transformation is ultimately the way for humanity to become truly human—namely, restoring the “image of God” that lies within us. For this Gospel not to remain merely an emotion or a temporary excitement but to be realized as “love” in our actual lives, it must have its source in God, and its practical outworking should appear as “sacrifice.”

Many people think of the Gospel as a set of doctrines or a system of faith that the church must convey. However, the Gospel that Jesus personally demonstrated through His life is, literally, “love itself that gives everything for the sake of a single life.” A representative chapter analytically describing the essence of that love is 1 Corinthians 13. The so-called “Love Chapter,” articulated in the language of an urban society by the Apostle Paul, explains the attributes of love in a highly logical and expository manner. The statement that begins, “Love is patient, love is kind. It does not envy…” (1 Cor. 13:4ff) is a universal language easily understood no matter where or when it is heard in the world. Yet it is crucial to recognize that this is not merely an ethical teaching or a set of polite manners; rather, it is the sacrificial love Christ showed on the cross.

Toward the end of 1 Corinthians 13, Paul says, “Then I shall know fully, even as I am fully known” (1 Cor. 13:12). He equates love with “knowing.” In Hebrew, the word “to know” does not simply denote the acquisition of information; it signifies personal communion and deep intimacy. Accordingly, love entails a relational aspect of deeply understanding and accepting one another. The phrase, “Then I shall know fully, even as I am fully known by the Lord,” can be interpreted as, “Just as the Lord has loved me, I too will come to know the Lord with perfect love.” Thus, the nature of love is rooted in intimate fellowship with God.

As 1 John 4:19 teaches, “We love because He first loved us,” the Gospel is the declaration that God first loved us. We can say that we “learn” love only because we have first been loved by God; and as we gradually come to realize that love, we too can be transformed into beings who love others. In this way, the Gospel thoroughly begins with God’s love and sacrifice, and its targets include everyone—even tax collectors and prostitutes. Jesus humbled Himself to the point of death, and in that humbling and sacrifice, God’s love was most clearly revealed.

Romans 10 says, “It is with your heart that you believe and are justified, and it is with your mouth that you profess your faith and are saved.” Faith means that the heart opens first, and from that heart naturally flows a confession. The circumstances that open the heart vary: sometimes intellectual enlightenment comes first and then opens the heart; sometimes the heart opens first and intellectual understanding follows. The important point is that heart and mind must move together for complete faith and the practice of love to be possible. Just as the Greeks emphasized that “human beings are rational beings,” the process of contemplating what love is, why the Lord has saved us, and why we ought to believe in Him is extremely important. Without such understanding, our faith risks degenerating into mere formalities or habitual acts.

What then, concretely, is love? From beginning to end, the Bible consistently describes love as “sacrifice.” Among many historical examples, one famous case is that when Pompeii was buried by a volcanic eruption, the remains of a mother were found holding her child in her arms. The mother’s instinctive sacrifice to protect her child with her own body at the moment of the explosion remained there, fossilized for all to see. This vividly illustrates how powerful the love to preserve life truly is. In general, life has a tendency to focus on self-preservation. When plants sprout from the ground, they engage in a survival competition to claim more sunlight and nutrients rather than yield to one another. However, contrary to this natural inclination, love makes it possible to “give way” to other lives and protect them through one’s own self-sacrifice.

We confess that the life of Jesus Christ—namely His death on the cross—is indeed the apex of “sacrificial love.” The event of Jesus on the cross was the most dramatic act of love, in which the perfectly sinless One died in the place of sinners for their salvation. As Pastor David Jang often emphasizes in his sermons and lectures, the core of the Gospel is precisely this sacrifice. The Lord’s death is not merely a religious symbol or ritual; it is an actual expression in which He personally showed all of us, “This is how I love you.” There are countless forms of love in the world, but the love that “spares nothing of oneself and gives one’s whole being” is the most ultimate form; and that is the essence of the message that the Christian Gospel proclaims.

Moreover, once we realize the value of this love, we come to see that such sacrifice is never in vain. Examining the word “sacrifice” in certain Asian languages (e.g., the Chinese characters for “희생”), some note that the character includes the word for “ox” (牛), recalling how an ox plows the fields its whole life, exerts its strength for its master, and in the end offers even its meat, hide, bones, and tail for human use. Just as the ox serves its master throughout its lifetime, Jesus devoted His entire life for us, displaying the greatness of love. It did not appear in some grand, flashy event but through humble acts of service visible up close—washing feet in a servant’s posture.

In John 13, where Jesus washes the disciples’ feet, it is a symbolic episode inaugurating the journey to the cross. The scene states that He “loved His own who were in the world, and He loved them to the end” (John 13:1). The phrase “to the end” implies God’s heart that endures endlessly and embraces us, even in the face of our betrayal, rejection, and ingratitude. The love of the cross is not merely intended to offer moral lessons or consolation; it was an actual event that brought salvation and restoration. We were treading the path of eternal death because of sin, but the Lord gave His life for us, granting us life. When we confess, “I love Jesus,” underlying that confession is the historical fact that “the Lord loved me first.”

Why, then, is this sublime and sacrificial love story called “the Gospel”? The Gospel is not just news of God’s existence; rather, it is the announcement that “God has loved us in this way,” and through that love, humans, once trapped in sin, can receive salvation and genuine life. In Romans 5, Paul says that “God demonstrates His own love for us in this: While we were still sinners, Christ died for us.” In other words, salvation is not our own achievement attained through our efforts; it is entirely the grace of God, and that grace is manifested in the fact that God first extended His love. We realize that love and respond to it by living lives of gratitude and dedication. That is how the Gospel is realized in our daily lives.

The love the Bible speaks of is not merely shouting “I love you” in words but is specifically revealed through “service” and “sacrifice.” When Jesus sat to eat with tax collectors and sinners, He was criticized by the Pharisees and scribes, but He paid them no mind. Instead, He personally visited them, stayed with them, reproved their sins yet at the same time extended forgiveness and restoration. Genuine love is a “love that goes forth and seeks people out.”

If we have truly come to know Jesus, we too should be able to serve and embrace people with that same love. When we care for the most marginalized and suffering people in our world—just as Jesus did for sinners and tax collectors—we most concretely demonstrate the love of Christ. As Pastor David Jang has taught on numerous occasions, for the church to serve as salt and light in society, it must base its work on this sacrificial love of Jesus and actively reach out to those who need a helping hand in real life. It is only when we show the Gospel through actions, not just words, that people can see and understand its true meaning.

We must recognize that all of us possess, in the depths of our hearts, the heart of a shepherd. Because God created humankind in His own image, we hold within us an inherent capacity to feel compassion for those in need and care for vulnerable lives. The logic of the world typically values the ninety-nine over the one. Conditioned by a common calculation that “ninety-nine are more important than one,” we may consider it inefficient to invest our time, resources, and energy in caring for the weak or marginalized. But the logic of the Gospel is the complete opposite. Through the story of the shepherd who leaves ninety-nine sheep in the open field to search for the one that is lost, Jesus emphasizes that “To God, that one is infinitely precious.”


2. The Gospel for Tax Collectors and Sinners

Luke 15 beautifully reveals God’s heart for “even one single life.” Verse 1 begins, “Now the tax collectors and sinners were all gathering around to hear Jesus,” and verse 2 describes how the Pharisees and scribes muttered among themselves, “This man welcomes sinners and eats with them.” In Jewish society, the term “sinner” did not only refer to those who strayed greatly from religious and moral standards but served as a general label for those the majority avoided. Yet Jesus did not shun such sinners; He even shared meals and fellowship with them. This was not just breaking a social taboo but fundamentally shaking the mindset of those who were accustomed to the Law.

Pharisees and scribes were respected in the Jewish religious community and society for their strict observance of the Law. They emphasized “holiness” and “separation” to the point that they thoroughly distanced themselves from sinners, to the extent of not even dining with them. In contrast, Jesus tore down that wall and welcomed sinners, entering directly into their everyday lives. This “unfamiliar contact” is precisely how the Gospel is practically conveyed. Instead of shouting from a distance, “You are sinners; repent immediately,” Jesus approached them up close, took them by the hand, and helped them stand. This is the Gospel Jesus demonstrated.

The parables in Luke 15 about the lost sheep, the lost coin, and the prodigal son all contain the same theme: God’s persistent intention to save those who seem worthless and whose lives are mired in sin, and the joy of heaven when they are restored. Jesus Himself told these parables, saying that “there is more rejoicing in heaven over one sinner who repents than over ninety-nine righteous persons” (Luke 15:7). This is not about logic or efficiency; it is about the heart of God driven by love.

Indeed, tax collectors and prostitutes were among the most despised groups under the religious system of the time. Tax collectors were scorned as slaves to money, and prostitutes were disdained for their sexual sin. Yet Jesus declared, “The tax collectors and the prostitutes are entering the kingdom of God ahead of you (Pharisees)” (Matt. 21:31). Because they had been great sinners, once they received forgiveness, they felt an even deeper gratitude and joy, and that gratitude ultimately led to a complete repentance and transformation of life. As Paul famously stated, “Where sin increased, grace increased all the more” (Rom. 5:20), an ironic demonstration of just how immense the grace and thankfulness can be for those who repent of great sins.

This love and message of salvation apply just as powerfully to us today. The world often says, “We must distinguish between valuable people and those who are not,” or “We should invest resources where the return on investment is greatest.” Sometimes the church itself adopts such worldly logic, welcoming those who appear more “capable” or those who “have more” while ignoring or neglecting those who do not. However, the core of the Gospel points in a completely different direction. The heart of the shepherd who spares no effort to find that single lost sheep embodies the essence of the church Jesus describes, and this love is the driving force for recovering lost souls.

Jesus repeatedly emphasized this concern for “those in the lowest places.” In Matthew 25, at the end of the Olivet Discourse, He teaches, “Whatever you did for one of the least of these brothers and sisters of mine, you did for Me.” This leaves no doubt that what the Lord wants from us is “concrete interest and love for those who are poor and marginalized.” Demonstrating such love is the responsibility of the church, and through that path, we expand Christ’s kingdom in the world. Pastor David Jang has often stressed in numerous missional contexts that the Gospel must be accompanied by concrete deeds as well as words. A Gospel lacking the unity of speech and action is only half complete and cannot truly move people’s hearts.

Therefore, when the church seeks to expand its Gospel ministry, the first posture it must adopt is to “look for the weakest and most marginalized in the world and reach out to them.” In Luke 15:4, Jesus asks, “Suppose one of you has a hundred sheep and loses one of them. Doesn’t he leave the ninety-nine in the open country and go after the lost sheep until he finds it?” Through this question, Jesus revives the “heart of the shepherd” inherently present in all of us. The Pharisees and scribes had lost that heart, so they despised tax collectors and sinners and reproached Jesus for dining with them. But in our deepest inner selves, we possess the capacity to feel that sorrow for even one lost sheep. The problem is that our worldly values, busy routines, or selfishness suppress that compassion.

The Lord wants us to overcome such barriers. The more a church grows, adding various programs and receiving ample financial resources, the more we are tempted to choose convenient and efficient ministries for “the many who have already gathered” rather than investing in “even one who is lost.” Yet the Gospel instructs us to value every single soul. It reminds us that when that single soul repents and returns, there is a great heavenly celebration.

Luke 15:5–6 says, “And when he finds it, he joyfully puts it on his shoulders and goes home. Then he calls his friends and neighbors together and says, ‘Rejoice with me; I have found my lost sheep.’” When the shepherd who went to find the lost sheep finally recovers it, he experiences profound delight. This is not merely the relief of finding a missing item; it is incomparable joy rooted in restoring life and relationship. Nothing else in the world can match the true gladness that arises from resurrecting and reconciling a life.

If we truly want to please God, we must never neglect the lost. Nothing delights God more than the moment a sinner repents. Luke 15:7 clarifies this: “I tell you that in the same way there will be more rejoicing in heaven over one sinner who repents than over ninety-nine righteous persons who do not need to repent.”

Here, we should note that “repentance” does not merely refer to moral regret or a routine confession of sin. Biblical repentance means an about-face. It is a fundamental reorientation of life’s goals and values, entailing an awareness of sin, trust in God’s forgiveness, and the determination not to return to that path of sin. Such genuine repentance is only possible when we more deeply comprehend God’s love. The more someone understands the magnitude of God’s love, the more they grasp the seriousness of sin and how great a grace they have received from it. The more profound one’s awareness of that grace, the more naturally gratitude and devotion arise, and such a person becomes a channel through which the power of the Gospel is proclaimed.

We can take Peter as an example. Although Jesus already knew that Peter would deny Him three times, He said, “When you have turned back, strengthen your brothers” (Luke 22:32). This implies that even though Peter would sin, through genuine repentance and turning back, he would become an even stronger witness of love. This is both a comfort and a challenge for us. Even if we fall into sin, if we repent and return, God can use our very weakness to share an even greater grace and love. Such is the realm of the Gospel, quite different from the realm of the Law. In the world of Law, “those who commit sins must be punished” is the normal order. But in the world of the Gospel, “change is brought about through forgiveness,” and God’s trust in us comes first.

Pastor David Jang has reiterated, through multiple sermons and teachings, “The life of Jesus welcoming tax collectors and sinners is the church’s eternal model.” According to his teaching, for the church to exist as the body of Christ, it must not be a closed house that excludes the world but should be constantly open, offering new opportunities, and leaving its doors wide open so that even a single soul may return in repentance. He also asserts that the church today must more actively approach society’s dark corners—serving the poor, the sick, the homeless, foreign workers, North Korean defectors, immigrants, and so forth—so that we may tangibly show the Gospel of Jesus. This is the calling of the church to continue the spirit of the “Gospel for tax collectors and sinners.”

In our era, as the church grows larger and accumulates substantial finances and resources, being acknowledged as “successful” by society is not inherently bad. The danger, however, is that such material abundance can narrow our perspective, leading us to disregard or neglect the poor and vulnerable. When Jesus said, “Love your neighbor as yourself” (Matt. 22:39), He did not intend for these words to remain a conceptual notion floating in our minds. In the parable of the Good Samaritan in Luke 10, we see clearly that we must practically take care of our neighbors who are found “beaten and left half-dead” rather than walking by on the other side of the road. That is what the Gospel is, and that is the role the church must fulfill here on earth.

To pursue this mission, both organized efforts and personal dedication are sometimes needed. Some churches build schools in mission fields, carry out medical missions, and engage in educational ministries to improve the lives of local people. Pastor David Jang has often shared a vision of celebrating the church’s 30th anniversary by building 300 schools in impoverished countries, explaining that the purpose is not merely to erect buildings but to search for lost souls and bring them tangible benefits of the Gospel. If children can be educated, freed from diseases, and gain opportunities to shape their futures through these schools, that goes far beyond a mere mission project. It is the very practice of “the Gospel that searches for one lost sheep.”

In this way, the Gospel opens our “new eyes.” It allows us to see people we had never before considered, to laugh and cry with them, and to find joy in meeting their needs. This is a paradoxical world unexplainable by ordinary calculations. It is a world where one might leave ninety-nine sheep behind for the sake of one, where we extend our hands first to the poor and the sick, where we do not automatically condemn a sinner but instead leave the door open for them to repent and return. That world is precisely what we call the Kingdom of God.

We should meditate daily on Jesus’ question: “Suppose one of you has a hundred sheep and loses one of them. Doesn’t he leave the ninety-nine in the open country and go after the lost sheep until he finds it?” Then we must examine whether we are truly seeking out the lost sheep in our concrete daily lives, investing our time and compassion in them. This applies inside the church as well. We should ask ourselves if we are neglecting newcomers, those who have come to church for the first time, or those who have been hurt and closed their hearts because of past failures. The Gospel is precisely the Lord’s call to stretch out our hands to them first.

“The Gospel for tax collectors and sinners” is not just for criminals or those who have committed notably large sins; it stems from the biblical teaching that essentially all human beings are sinners and in need of grace. We are all sinners before God, and we all require His grace. Jesus declared, “I have not come to call the righteous, but sinners to repentance” (Luke 5:32). This also warns each one of us not to think, “I am righteous; His words only apply to those people.” In truth, we all belonged to the “lost sheep” whom Jesus came to seek, and He loved us “to the end.”

One of the questions Pastor David Jang poses is, “Do we truly have the heart of the shepherd for that one lost sheep?” This remains a central question the church must keep pondering. While constructing larger church buildings or developing new programs or increasing church membership and offerings can all be significant, the more fundamental and essential task is “going to the places of need, sharing in people’s joys and sorrows, and concretely proclaiming the Gospel.” It is easy to say we lack the ability, but as Peter said in Acts 3, “Silver or gold I do not have, but what I do have I give you: In the name of Jesus Christ of Nazareth…”—we must hold on to that confidence and courage. The Gospel itself is the greatest gift and power.

When God seeks the lost sheep, He greatly delights in this labor of love from heaven’s perspective. We too can share in that joy. In Luke 15, when the shepherd finds his lost sheep, he calls his friends and neighbors together and exclaims, “Rejoice with me; I have found my lost sheep.” The church is the community that celebrates this joy with others. In other words, we share the joy of salvation, repentance, and forgiveness with one another, allowing people to taste in advance the banquet of the Kingdom of God.

In conclusion, the Gospel is “the Gospel for tax collectors and sinners.” Jesus’ life and teachings can be summarized by His practical dedication and love toward the lost. Tax collectors and prostitutes repent, enter God’s kingdom, and serve God with profound gratitude after receiving forgiveness for grave sins. This radical transformation brought by Jesus’ Gospel is the essence of what He accomplished. We must not merely grasp this love with our minds, but rather prove it through actual deeds in our lives. As Pastor David Jang has consistently emphasized, “Share the grace you have received with the weak and marginalized of the world,” because this is the most fundamental proclamation of the Gospel. And it is by no means grandiose or impossible; this “shepherd’s heart” is already dormant within us, waiting to be awakened, and emerges naturally when we follow in Jesus’ footsteps.

Countless “lost sheep” suffer in our world today—people we often disregard or pass by unnoticed. If the church truly is a Gospel community, it must go out to them and care for them. Whether it is a tax collector enslaved to money, a prostitute who has fallen in love, a young person wandering aimlessly, a patient in a hospital bed, or a soul contemplating a desperate end—everyone has an open path to becoming a child of God, and the church ought to have a shepherd’s heart to guide them to that path. If the “Gospel for tax collectors and sinners” is powerfully proclaimed again today through our churches and the lives of believers, and if Christ’s love is translated into tangible compassion and transformation, heaven will be filled with indescribable rejoicing. That is precisely how we experience in this world the Lord’s promise: “There is more rejoicing in heaven over one sinner who repents than over ninety-nine righteous persons who do not need to repent.” And it is also the most vivid demonstration that love is indeed the core of the Gospel.

Pastor David Jang ardently hopes that the Korean church and the global church will rediscover this “Gospel for tax collectors and sinners” and that the power of the Gospel will bring about real transformation in our society and mission fields worldwide. Whether in cities or rural areas, in wealthy nations or impoverished nations, if the church returns to “the shepherd’s heart that seeks the lost sheep,” countless souls will be restored, and God’s name will be greatly glorified. As we fulfill this calling of love, the Gospel will be proven by our actions, continuously extending to embrace more sinners who will then experience repentance, forgiveness, healing, and restoration. Through this entire process, the church becomes a true hope to the world, and it becomes evident that God’s kingdom is already unfolding here and now. In this way, the Gospel steadily expands, enabling more people to witness the love of Jesus Christ and join in the feast of salvation.

Thus, the Gospel is not merely a teaching to be heard but rather the life of Jesus Himself, who embraces tax collectors and sinners, dining with them. Because He first loved us, we also can know and share that love. Hence, the act of pursuing that single lost sheep is at the very heart of the church’s calling, and it is the channel through which the “Gospel for tax collectors and sinners” is fully embodied in the world. And for every pastor, servant, and believer who walks upon that path, God has prepared the commendation, “Well done, good and faithful servant.” May we continue to pray unceasingly and take real steps forward as God’s church and people.

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Pastor David Jang – El Evangelio para publicanos y pecadores


1. El Evangelio y el amor

El Evangelio es la historia del amor de Cristo. Es la buena noticia que la Iglesia proclama y, al mismo tiempo, el mensaje de salvación de Dios transmitido a nosotros a través de la vida y las enseñanzas de Jesucristo. Podemos comprobar en muchos pasajes de la Biblia por qué este Evangelio está inevitablemente vinculado al ‘amor’ y por qué muestra la expresión más sublime del amor sacrificial. Tal como algunos estudiosos de la Biblia afirman que el capítulo 15 de Lucas es “el que mejor explica el Evangelio”, en él se encuentran la esencia de la salvación y del amor. A la vez, la naturaleza del Evangelio radica en la transformación de la vida, y dicha transformación es, en última instancia, el camino a la verdadera humanidad, es decir, el restablecimiento de la “imagen de Dios” que reside en nosotros. Sin embargo, para que este Evangelio no se limite a una emoción humana o un momento de excitación pasajera, sino que se convierta en un “amor” aplicado a la vida cotidiana, su origen debe estar en Dios y su realización práctica debe manifestarse como “sacrificio”.

Mucha gente considera que el Evangelio es algún tipo de doctrina o sistema de fe que la Iglesia debe transmitir. Sin embargo, el Evangelio que Jesús mostró con Su propia vida es, literalmente, “el amor que entrega todo por una sola vida”. El capítulo que describe analíticamente la esencia de ese amor es 1 Corintios 13. Allí, el apóstol Pablo explica de manera muy lógica y detallada las características del amor con un lenguaje propio de una sociedad urbana. El pasaje que comienza con “El amor es paciente, es bondadoso. No es envidioso…” (1 Co 13:4 y ss.) emplea un lenguaje universalmente comprensible en cualquier parte del mundo. Pero lo importante es entender que no se trata de un simple precepto moral o cortesía, sino del “amor sacrificial que Cristo mostró en la cruz”.

Hacia el final de 1 Corintios 13, Pablo afirma: “Entonces conoceré plenamente, como Dios me ha conocido” (1 Co 13:12). Con ello equipara el ‘conocer’ con el ‘amar’. En hebreo, el término ‘conocer’ no se limita a adquirir información, sino que implica una comunión personal y una intimidad profunda. Por ello, el amor conlleva un aspecto relacional de comprensión y aceptación mutua. Allí, la expresión “Entonces conoceré plenamente, como Dios me ha conocido” se puede interpretar como: “Así como el Señor me amó, yo también llegaré a amar completamente al Señor”. De esta manera, la esencia del amor se arraiga en la comunión íntima con Dios.

Tal como enseña 1 Juan 4:19: “Nosotros amamos porque Él nos amó primero”, el Evangelio anuncia que Dios nos amó primero. Decimos que “aprendemos” a amar porque Dios nos amó en primer lugar, y es en ese proceso de asimilación de Su amor que también nosotros nos convertimos en seres capaces de amar al prójimo. Así, el Evangelio nace por entero del amor y del sacrificio de Dios, y está dirigido a todos, incluso a publicanos y prostitutas. Jesús se humilló hasta la muerte, y en esa humillación y sacrificio se manifestó con toda claridad el amor de Dios.

En Romanos 10 se dice: “Porque con el corazón se cree para alcanzar la justicia, y con la boca se confiesa para alcanzar la salvación”. La fe implica que primero se abre el corazón y, de ese corazón, brota espontáneamente la confesión. Existen diversas maneras de que el corazón se abra. A veces, la comprensión intelectual se produce antes y entonces el corazón se dispone; otras veces, el corazón se abre primero y luego llega la comprensión intelectual. Lo crucial es que, en definitiva, ambas dimensiones —corazón y entendimiento— se muevan conjuntamente para que la fe y la práctica del amor sean completas. Así como los griegos destacaban que el ser humano es un ente racional, es muy importante reflexionar por qué el Señor nos salva y por qué debemos creer en Él. Sin este discernimiento, nuestra fe podría convertirse en una costumbre o en un acto meramente formal.

¿Entonces qué es el amor en términos concretos? La Biblia expone de manera consistente que el amor es ‘sacrificio’. Un ejemplo histórico muy conocido es el descubrimiento, tras la erupción volcánica que sepultó Pompeya, de los restos de una madre abrazando a su hijo. Quedó petrificado el instante en que la madre usó su cuerpo para proteger a su hijo, con el fin de salvarle la vida. Esto ilustra con cuánta fuerza el amor impulsa a preservar la vida. La naturaleza de los seres vivos suele inclinarse a la autopreservación. Cuando una planta rompe la tierra para salir a la luz, compite por la supervivencia más que ceder espacio o recursos. Sin embargo, el amor, a diferencia de esta tendencia natural, posibilita “abrir camino y proteger a otro ser” a costa del sacrificio de uno mismo.

Confesamos que la vida de Jesucristo, en especial Su muerte en la cruz, es la cumbre del “amor sacrificial”. El acontecimiento de la cruz se convirtió en el acto de amor más dramático, pues un ser puro y sin pecado murió por la salvación de los pecadores. Tal como enfatiza el pastor David Jang en varias de sus prédicas y conferencias, la clave del Evangelio se encuentra precisamente en ese sacrificio. La muerte del Señor no se reduce a un mero símbolo o rito religioso; es la expresión tangible de “así de grande es Mi amor por ustedes”. En el mundo existen incontables expresiones de amor, pero el “amor que se entrega sin reservas” es su forma más sublime, y precisamente esa es la esencia del mensaje que el Evangelio cristiano transmite.

Una vez que comprendemos este amor, nos damos cuenta de que el sacrificio no es en vano. Si analizamos la palabra ‘sacrificio’ en chino (犧牲), observamos el carácter que simboliza al buey (牛), un animal que, a lo largo de su vida, ara el campo y ayuda en todo al labrador, y al final entrega su carne, piel, huesos e incluso la cola. Del mismo modo, Jesús nos mostró la grandeza de Su amor al dedicar toda Su existencia para nosotros. Esto no ocurrió mediante actos ostentosos o solemnes, sino a través de una entrega humilde y cercana: sirviendo, lavando los pies de los discípulos.

En Juan 13, cuando Jesús lava los pies de Sus discípulos, se da comienzo simbólico al camino de la cruz. En esa escena se dice que Jesús, “habiendo amado a los suyos que estaban en el mundo, los amó hasta el fin” (Jn 13:1). La expresión “hasta el fin” incluye la paciencia infinita y la compasión divina que soportan e incluyen incluso nuestra traición, rechazo e ingratitud. Ese amor de la cruz no busca darnos únicamente una lección moral o un consuelo, sino que constituye un suceso real que trae salvación y restauración. Cuando la humanidad avanzaba por el camino de la muerte a causa del pecado, el Señor entregó Su propia vida para darnos la vida eterna. Cuando confesamos “Yo amo a Jesús”, implícitamente reconocemos la realidad histórica de que “Él me amó primero”.

¿Por qué esta historia de amor tan extraordinaria y sacrificial es el ‘Evangelio’? El Evangelio no se limita a anunciar la existencia de Dios, sino que declara: “Dios nos amó de tal manera”. Y por ese amor, podemos ser salvados del pecado y recibir la vida verdadera. En Romanos 5, Pablo afirma: “Cuando aún éramos pecadores, Cristo murió por nosotros, y así Dios prueba Su amor para con nosotros”. La salvación no es un logro de nuestras propias fuerzas, sino la gracia plena de Dios. Esa gracia se revela en el hecho de que Él tomó la iniciativa de amarnos. Al darnos cuenta de ese amor, respondemos con gratitud y dedicamos nuestra vida al Señor. Y así se va cumpliendo el Evangelio en nuestra existencia.

La Biblia señala que el amor que proclama no son meras palabras, sino que se expresa con ‘servicio’ y ‘sacrificio’ concretos. Cuando Jesús se sentó a comer con publicanos y pecadores, aun a costa de ser criticado por fariseos y escribas, no le importaron las censuras. Más bien, Él los buscaba, convivía con ellos, les señalaba su pecado y, a la vez, les ofrecía perdón y restauración. El amor verdadero es ese “amor que va al encuentro”, que se pone en marcha.

Si de verdad hemos conocido a Jesús, nosotros también deberíamos poder servir y acoger a las personas con ese amor. Al igual que Jesús, hemos de cuidar y acompañar a los pecadores, a los publicanos y a los más marginados y sufrientes de nuestro entorno. Allí se manifiesta de forma más palpable el amor de Cristo. Tal como el pastor David Jang ha enseñado en repetidas ocasiones, para que la Iglesia actúe como sal y luz en la sociedad, es imprescindible que se base en el amor sacrificial de Jesús y que salga a buscar concretamente a quienes necesitan ayuda. Cuando no nos limitamos a proclamar el Evangelio de palabra, sino que lo demostramos con nuestros hechos, la gente capta y comprende el verdadero sentido del Evangelio.

Todos debemos reconocer que en lo más profundo del corazón poseemos el sentir de un pastor. Puesto que Dios creó al ser humano “a Su imagen”, en nuestro interior habita la compasión hacia el necesitado y la inclinación a cuidar la vida frágil. La lógica del mundo suele dar más importancia a la mayoría representada por 99 ovejas, y concluye: “Es más importante el bienestar del grupo que la de un solo individuo”. Con tal mentalidad, puede parecer poco eficiente destinar recursos, tiempo y esfuerzo a ayudar a los marginados. Sin embargo, la lógica del Evangelio es todo lo contrario. El Señor presenta la historia del pastor que deja a las 99 ovejas en el campo para ir en busca de la que se perdió, subrayando así que “para Dios, ese único ser extraviado es sumamente valioso”.


2. El Evangelio para publicanos y pecadores

Lucas 15 muestra claramente este “corazón de Dios por cada vida”. En el versículo 1 leemos: “Se acercaban a Jesús todos los publicanos y pecadores para oírle”. Y en el 2: “Los fariseos y los escribas murmuraban diciendo: ‘Éste recibe a los pecadores y come con ellos’”. En la sociedad judía, ‘pecadores’ no solo designaba a quienes transgredían normas religiosas o morales, sino a todos aquellos marginados que la mayoría rehuía. Pero Jesús no solo no los excluyó, sino que se sentó a la mesa con ellos y compartió su vida. Esto no solo rompió un tabú social, sino que sacudió profundamente la mentalidad de quienes conocían la Ley de Moisés.

Los fariseos y los escribas eran respetados en el ámbito religioso y social judío por su estricta observancia de la Ley. En su afán de “santidad” y “separación del pecado”, se distanciaban al máximo de los pecadores, hasta el punto de negarse a compartir comida con ellos. Sin embargo, Jesús derribó esa barrera al acoger a los pecadores y adentrarse en su realidad. El Evangelio se transmite de forma efectiva mediante este tipo de “encuentros inesperados”. No se proclama desde lejos: “Son pecadores, ¡arrepiéntanse!”, sino que se anuncia al acercarse, tomando de la mano y levantando a quien está caído.

En Lucas 15, las parábolas de la oveja perdida, la moneda perdida y el hijo pródigo comparten el mismo tema: la perseverante voluntad de Dios de salvar a aquellos que parecen no tener valor y que viven sumidos en el pecado, y la alegría del reino de los cielos cuando esas vidas son restauradas. Jesús concluye estas parábolas diciendo: “Os digo que así habrá más gozo en el cielo por un pecador que se arrepiente, que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentimiento” (Lc 15:7). Esto se basa no en la lógica o la eficiencia, sino en el amor con el que Dios actúa.

En aquel entonces, los publicanos y las prostitutas eran el grupo más despreciado en el sistema religioso judío. Los publicanos eran tildados de esclavos del dinero, y las prostitutas, por el pecado sexual, eran objeto del mayor desprecio. Sin embargo, Jesús afirmó: “Os aseguro que los publicanos y las rameras van delante de vosotros al reino de Dios” (Mt 21:31). Precisamente porque tenían muchos pecados, cuando recibieron el perdón experimentaron una gratitud y un gozo inmensos, y esa gratitud produjo un arrepentimiento genuino y una transformación completa de vida. Al igual que Pablo dijo: “Donde abundó el pecado, sobreabundó la gracia” (Ro 5:20), el relato subraya de forma paradójica cuán grande puede ser la gracia y la gratitud de quien era gran pecador y se arrepiente.

Este mensaje de amor y salvación sigue vigente hoy. A veces, la perspectiva del mundo es: “Hay que distinguir a la gente ‘válida’ de la que no lo es”, “Hay que invertir donde el beneficio sea mayor”. Incluso la Iglesia corre el peligro de adoptar este criterio y dar la bienvenida solo a los “más capaces” o a quienes “más poseen”, dejando de lado a quienes no tienen nada. Pero la esencia del Evangelio apunta en la dirección opuesta. El corazón de aquel pastor que busca a la oveja perdida es la verdadera esencia de la Iglesia que Jesús describió, y ese amor es el motor para rescatar a las almas perdidas.

Jesús reiteró la importancia de prestar atención a los más necesitados. Al final del discurso del Monte de los Olivos en Mateo 25, Jesús declara: “En cuanto lo hicisteis a uno de estos mis hermanos más pequeños, a mí lo hicisteis”. Con ello nos muestra claramente que lo que más desea de nosotros es “un interés y un amor concretos por los pobres y marginados”. Realizar ese amor es responsabilidad de la Iglesia, y a través de ello, extendemos el Reino de Cristo en este mundo. El pastor David Jang ha enfatizado repetidamente que, en la práctica misionera, el Evangelio no se limita a palabras, sino que debe ir acompañado de “obras” (deeds). Un Evangelio cuyos hechos no coincidan con sus palabras es un Evangelio a medias y no conmueve de veras los corazones.

Por lo tanto, cuando la Iglesia extiende la obra del Evangelio, la actitud fundamental que debe adoptar es “buscar a los más pobres y marginados y acercarse a ellos”. Lucas 15:4 dice: “¿Quién de vosotros, si tiene cien ovejas y pierde una de ellas, no deja las noventa y nueve en el desierto y va tras la que se perdió hasta encontrarla?”. En esta pregunta, Jesús despierta en nosotros el “corazón de pastor” que todos poseemos de forma innata. Los fariseos y los escribas habían perdido ese corazón, por eso despreciaban a publicanos y pecadores, y criticaban a Jesús por comer con ellos. Pero en lo más profundo, nuestro ser es capaz de sentir esa compasión y anhelo por la oveja extraviada. El problema es que las preocupaciones de la vida, el afán del mundo o nuestro propio egoísmo llegan a reprimir ese sentir.

El Señor quiere que trascendamos dichas barreras. Cuanto más crece la Iglesia y se multiplican sus programas y recursos, más fácil es descuidar a la oveja perdida y dedicarse, por conveniencia y eficiencia, a las muchas ovejas que ya están dentro. Sin embargo, el Evangelio manda valorar cada alma individualmente. Y nos recuerda que cuando una sola de esas almas se arrepiente y regresa, en el cielo se arma la mayor fiesta.

En Lucas 15:5-6 leemos: “Y cuando la encuentra, la pone sobre sus hombros gozoso; y al llegar a casa reúne a sus amigos y vecinos, diciéndoles: ‘Gozaos conmigo, porque he encontrado mi oveja que se había perdido’”. Cuando el pastor encuentra a la oveja perdida, siente un júbilo inmenso. Es un gozo muy distinto de la simple sensación de alivio por encontrar un objeto extraviado. Es la alegría de devolver la vida y de restaurar la relación, una felicidad incomparable.

Para agradar realmente a Dios, no podemos descuidar a las almas perdidas. Lo que más gozo produce en el cielo es que un pecador se arrepienta. El versículo 7 de Lucas 15 lo deja claro: “Os digo que así habrá más gozo en el cielo por un pecador que se arrepiente que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentimiento”.

Debemos recordar, además, que el ‘arrepentimiento’ en la Biblia no es un mero remordimiento moral ni una confesión rutinaria de pecados. El arrepentimiento bíblico implica un cambio radical de rumbo, un giro en el objetivo y el sentido de la vida. Incluye reconocer el pecado, creer en el perdón de Dios y tomar la firme decisión de no volver atrás. Este arrepentimiento auténtico se produce conforme profundizamos en el amor de Dios. Porque cuanto más entendemos la magnitud del amor de Dios, más percibimos la gravedad de nuestro pecado y la grandeza de la gracia que nos ha sido dada. Esa gran conciencia de la gracia provoca una gratitud y una entrega natural, y nos convertimos en testigos del poder del Evangelio.

Pedro es un buen ejemplo de esto. Jesús sabía de antemano que Pedro lo negaría tres veces, pero aún así le dijo: “Y tú, una vez vuelto, confirma a tus hermanos” (Lc 22:32). Allí encontramos la certeza de que, si bien Pedro pecaría, al arrepentirse llegaría a ser un testimonio aún mayor del amor de Dios. Esto nos da ánimo y esperanza. Aunque caigamos en el pecado, si nos volvemos al Señor con arrepentimiento sincero, Él puede usar incluso nuestra debilidad para impartir una gracia y un amor todavía mayores. Esta es la diferencia fundamental entre el mundo de la Ley y el mundo del Evangelio. En la Ley prevalece la norma: “Si pecaste, debes ser castigado”, pero en el Evangelio impera la confianza de Dios que dice: “Mediante el perdón, tú puedes transformarte”.

El pastor David Jang ha repetido en múltiples ocasiones que “la vida de Jesús, que acogió a publicanos y pecadores, es el modelo eterno de la Iglesia”. Según su enseñanza, para que la Iglesia sea el Cuerpo de Cristo, no debe ser un lugar cerrado para la gente, sino una casa siempre abierta que ofrezca oportunidades nuevas y mantenga sus puertas abiertas de par en par para que un alma en pecado pueda entrar y arrepentirse. Él también insiste en que la Iglesia de hoy ha de salir con más ímpetu a los lugares más desfavorecidos: acompañar a los pobres, a los enfermos, a los sintecho, a los inmigrantes, a los refugiados, etc., y servirlos, demostrando así el Evangelio de manera concreta. Esa es la misión de la Iglesia que vive el espíritu del “Evangelio para publicanos y pecadores”.

En la actualidad, cuando muchas Iglesias se hacen grandes y disponen de abundantes fondos, que el mundo secular reconozca su “éxito” no es malo en sí mismo. El problema es que esa prosperidad económica puede hacer que la visión se estreche, y que se acabe ignorando o despreciando al necesitado. Pero Jesús dijo: “Ama a tu prójimo como a ti mismo” (Mt 22:39). Esto no debe quedarse en una idea teórica. Como en la parábola del buen samaritano en Lucas 10, hemos de socorrer, en la realidad, al prójimo que yace herido y medio muerto, en vez de ignorarlo. Ese es el verdadero Evangelio y el rol que la Iglesia está llamada a desempeñar en este mundo.

Para cumplir con esa misión, no basta con los esfuerzos institucionales. También hace falta la entrega personal. Hay Iglesias que levantan escuelas en las misiones, ofrecen servicios médicos y educativos y se esfuerzan en mejorar la vida de la población local. El pastor David Jang, hablando de la celebración del 30 aniversario de la Iglesia, compartía la visión de construir 300 escuelas en países pobres, insistiendo en que el objetivo no es simplemente “edificar edificios”, sino “alcanzar a las almas perdidas y bendecirlas con los frutos concretos del Evangelio”. Si a través de dichas escuelas, los niños reciben educación, se libran de enfermedades y adquieren oportunidades para forjar su futuro, esto va más allá de un proyecto misionero: se convierte en la práctica misma de un Evangelio que “sale en busca de la oveja perdida”.

Así, el Evangelio nos abre ‘nuevos ojos’. Nos hace ver a personas que antes pasábamos por alto, compartir con ellas sus alegrías y tristezas, y hallar gozo al satisfacer sus necesidades. Es un mundo paradójico que la lógica secular no alcanza a explicar. Es un mundo donde dejas noventa y nueve ovejas por una, donde tiendes la mano primero a los pobres y enfermos, donde no se condena automáticamente al pecador, sino que se le abre la puerta para que se arrepienta y vuelva. Ese mundo es el Reino de Dios que anunciamos.

Cada día deberíamos meditar en estas palabras de Jesús: “¿Quién de vosotros, si tiene cien ovejas y pierde una de ellas, no deja las noventa y nueve en el desierto y va tras la que se perdió hasta encontrarla?”. Y preguntarnos si en la práctica buscamos realmente a las ovejas perdidas y dedicamos nuestro tiempo y esfuerzo a ellas. Esto vale también dentro de la Iglesia. ¿Estamos desatendiendo, sin darnos cuenta, a los recién llegados o a quienes, por experiencias de fracaso y dolor, tienen el corazón cerrado? El Evangelio nos insta a extender la mano a esas personas en primer lugar.

El “Evangelio para publicanos y pecadores” no se refiere tan solo a criminales o a quienes han cometido pecados escandalosos, sino que parte de la enseñanza bíblica de que todos los seres humanos somos pecadores ante Dios y necesitamos Su gracia. Jesús mismo dijo: “No he venido a llamar a justos, sino a pecadores al arrepentimiento” (Lc 5:32). Estas palabras son, a la vez, un aviso para que nadie piense: “Eso no va conmigo, yo soy justo”. En realidad, todos somos “ovejas perdidas” incluidas en el plan redentor de Jesús, y Él nos buscó y nos amó “hasta el fin”.

El pastor David Jang suele plantear la pregunta: “¿Realmente tenemos el corazón de pastor para esa oveja perdida?”. Esta cuestión exige reflexión constante en la Iglesia. Ampliar templos o programas, o incrementar la membresía y las ofrendas puede ser importante hasta cierto punto, pero la tarea esencial y primaria es “ir en busca de los que están en lo más bajo y compartir con ellos sus alegrías y lágrimas, proclamando el Evangelio de manera tangible”. A menudo nos excusamos diciendo que no tenemos capacidades. Pero, como dijo Pedro en Hechos 3: “No tengo plata ni oro, pero lo que tengo te doy; en el nombre de Jesucristo de Nazaret…”, así nosotros también podemos obrar con convicción y valentía. El Evangelio, en sí mismo, es el mejor regalo y el mayor poder.

Cuando Dios ve el esfuerzo de quien busca a la oveja perdida, se alegra grandemente en el cielo. Y nosotros podemos participar de ese gozo. En Lucas 15, cuando el pastor encuentra la oveja perdida, invita a sus amigos y vecinos, exclamando: “¡Alegraos conmigo, porque he encontrado mi oveja que se había perdido!”. La Iglesia es la comunidad que comparte ese gozo —el gozo de la salvación, el gozo del arrepentimiento y el gozo del perdón—, celebrando desde ahora la fiesta del Reino de los Cielos.

En conclusión, el Evangelio es “el Evangelio para publicanos y pecadores”. La vida y las enseñanzas de Jesús se resumen en el acto concreto de amor y entrega hacia los que estaban perdidos. Los publicanos y las prostitutas se arrepintieron y entraron al Reino de Dios, y los grandes pecadores que recibieron perdón sirvieron luego a Dios con agradecimiento mayor. Eso muestra la transformación radical que el Evangelio de Jesús produce. Debemos no solo comprender este amor a nivel intelectual, sino demostrarlo con nuestra vida cotidiana. Tal como recalca el pastor David Jang, “compartir la gracia que hemos recibido con los más débiles y marginados del mundo” constituye el llamamiento fundamental del Evangelio. Y no se trata de algo grandioso o imposible, sino que, cuando despertamos el “corazón de pastor” que ya anida en nuestro interior y seguimos las huellas de Jesús, ese servicio brota naturalmente.

Hoy en día, hay innumerables “ovejas perdidas” que sufren en medio del dolor y a las que solemos ignorar. Si la Iglesia es realmente una comunidad del Evangelio, tiene que salir a buscarlas. Los publicanos que están atrapados por el dinero, las prostitutas que fracasaron en el amor, los jóvenes que vagan sin rumbo, los enfermos en sus camas, los que están al borde de una decisión fatal: para todos ellos las puertas del Reino siguen abiertas, y la Iglesia debe acogerlos con el corazón de un pastor. Si el Evangelio para publicanos y pecadores se proclama hoy con fuerza a través de la Iglesia y la vida de los creyentes, y si el amor de Cristo se hace presente con acciones concretas que provoquen una transformación real, entonces en los cielos habrá un gozo indescriptible. Tal como dice el Señor: “Os digo que así habrá más gozo en el cielo por un pecador que se arrepiente que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentimiento”. Esa es la vía para experimentar aquí y ahora la voz del Señor, y también la mejor prueba de que el amor es la esencia del Evangelio.

El pastor David Jang ora fervientemente para que la Iglesia coreana y la Iglesia en el mundo vuelvan a descubrir este “Evangelio para publicanos y pecadores”, y para que el poder del Evangelio provoque cambios reales en la sociedad y en los campos misioneros. Si en la ciudad y el campo, en países ricos o pobres, la Iglesia regresa al “corazón de pastor” que busca a la oveja extraviada, incontables vidas serán restauradas y el nombre de Dios recibirá gran gloria. Cuando cumplimos con esta vocación de amor, el Evangelio se hace patente en la vida cotidiana y se sigue expandiendo, haciendo que cada vez más pecadores experimenten arrepentimiento, perdón, sanidad y restauración. Así, la Iglesia se convierte en la verdadera esperanza para el mundo, y se hace evidente que el Reino de Dios está aquí y ahora. De esta forma, el Evangelio continúa extendiéndose y un número creciente de personas contempla el amor de Jesucristo y participa del banquete de la salvación.

Así pues, el Evangelio no es una simple enseñanza que se escucha; es la vida misma de Jesús que se sienta a la mesa con publicanos y pecadores. Porque Él nos amó primero, podemos conocer ese amor y comunicarlo. Por eso, el acto de salir a buscar la oveja perdida constituye el núcleo de la misión de la Iglesia y el canal por el cual el “Evangelio para publicanos y pecadores” se hace realidad en el mundo. Y para todos los que se entregan en ese camino —pastores, misioneros, creyentes—, Dios tiene preparada la alabanza: “Bien, buen siervo y fiel”. Confiamos en ello por la fe. Oremos sin cesar y demos pasos concretos para convertirnos en esa Iglesia y en esos creyentes que viven el Evangelio hoy.

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장재형목사 – 세리와 죄인을 향한 복음

1. 복음과 사랑

복음은 그리스도의 사랑 이야기입니다. 교회가 전하는 기쁜 소식이자, 예수 그리스도의 생애와 가르침을 통해 우리에게 전달된 하나님의 구원의 메시지입니다. 이 복음이 왜 ‘사랑’과 연결될 수밖에 없는지, 또한 왜 복음은 곧 희생적인 사랑의 극치를 보여주는지 우리는 성경 여러 곳에서 확인할 수 있습니다. 누가복음 15장을 ‘복음을 가장 잘 설명해놓은 장’이라 부르는 성경학자들의 말대로, 그 안에는 구원과 사랑의 핵심이 담겨 있습니다. 동시에 복음의 본질은 삶의 변화이며, 그 변화는 결국 인간이 인간답게 되는 길, 곧 우리 안에 내재된 ‘하나님의 형상’을 회복하는 길이라고 말할 수 있습니다. 그런데 이 복음이 단순히 인간의 감정이나 일시적인 흥분에 그치는 것이 아니라, 실질적인 삶 속에서 구현되는 ‘사랑’이 되려면, 반드시 그 근원이 하나님께 있어야 하며, 그 실천적 내용은 ‘희생’으로 나타납니다.

많은 사람들이 복음은 교회가 전해야 하는 어떤 교리나 신앙 체계 정도로 생각하기도 합니다. 그러나 예수님께서 직접 삶으로 보이신 복음은, 말 그대로 ‘한 생명을 위해 자신의 모든 것을 내어주는 사랑’ 그 자체입니다. 그 사랑의 본질을 분석적으로 서술한 대표적인 장이 바로 고린도전서 13장입니다. 사도바울이 도시인의 언어로 표현한 이 ‘사랑장(章)’은, 사랑의 속성을 매우 논리적이고 해설적으로 풀어냅니다. “사랑은 오래 참고 온유하며, 시기하지 아니하며…”라고 시작하는 말씀(고전 13:4 이하)은, 세상 도처에서 언제 들어도 이해하기 쉬운 보편적인 언어입니다. 그러나 이것이 단지 도덕적 가르침이나 예의범절로서의 사랑이 아니라, ‘그리스도가 십자가에서 보여주신 희생적 사랑’임을 깨닫는 것이 중요합니다.

고린도전서 13장 마지막 부분에 이르러 바울은 “주께서 나를 아신 것 같이 내가 온전히 알리라”(고전 13:12)라는 구절을 통해, 사랑을 ‘아는 것’과 동일시합니다. 히브리어로 ‘안다’라는 말은 단순히 지식 습득이 아닌, 인격적인 교제와 깊은 친밀함을 의미합니다. 그만큼 사랑은 서로를 깊이 이해하고 받아들이는 관계적 측면을 담습니다. 여기서 “주께서 나를 아신 것 같이 내가 온전히 알리라”라는 말씀은 곧 “주께서 나를 사랑하신 것 같이, 나 또한 주를 완전한 사랑으로 알게 될 것이다”라는 의미로도 해석됩니다. 이처럼 사랑의 본질은 하나님과의 친밀한 사귐에 뿌리를 두고 있습니다.

요한일서 4장 19절에서 “우리가 사랑함은 그가 먼저 우리를 사랑하셨음이라”라고 가르치듯이, 복음은 하나님이 먼저 우리를 사랑하셨다는 선언입니다. 우리가 사랑을 ‘배운다’고 말할 수 있는 것은, 우리가 하나님께 먼저 사랑받았기 때문이고, 그 사랑을 깨달아 가는 과정 속에서 우리 역시 타인을 사랑하는 존재로 변화될 수 있습니다. 이렇듯 복음은 철저히 하나님의 사랑과 희생에서 시작되며, 그 대상은 모든 이, 심지어 세리와 창기까지 포함합니다. 예수님은 죽음에 이르기까지 자신을 낮추셨고, 그 낮추심과 희생 속에서 하나님의 사랑이 가장 분명하게 드러났습니다.

로마서 10장에서는 “사람이 마음으로 믿어 의에 이르고 입으로 시인하여 구원에 이른다”라고 말합니다. 믿음이란 마음이 먼저 열리고, 그 마음에서 자연스럽게 고백이 흘러나오는 것입니다. 그런데 마음이 열리는 계기는 다양합니다. 때로는 먼저 지적으로 깨달음이 와서 마음이 열릴 수 있고, 때로는 마음이 먼저 열려서 지적인 깨달음이 뒤따를 수 있습니다. 중요한 것은 결국 마음과 이성이 모두 함께 움직여야 온전한 신앙과 사랑의 실천이 가능해진다는 점입니다. 헬라인들이 “인간은 이성을 지닌 존재”라고 강조했듯이, 우리가 사랑이 무엇인지 깨닫고, 왜 주님이 우리를 구원하셨는지, 왜 우리가 그분을 믿어야 하는지를 숙고하는 과정은 매우 중요합니다. 이 깨달음이 없이는 우리의 신앙이 형식적인 틀이나 습관적 행위로 전락할 위험이 있기 때문입니다.

그렇다면 사랑은 구체적으로 무엇입니까? 성경이 일관되게 말하는 사랑은 ‘희생’입니다. 역사 속 사례 중 유명한 예로, 폼페이(Pompeii) 화산 폭발로 도시가 파묻혔을 때, 어미가 아이를 품고 죽은 흔적이 발견되었다고 합니다. 폭발에서 아이를 살리기 위해서 자기 몸으로 보호하고자 했던 엄마의 본능적 희생이 그대로 화석처럼 굳어 남아 있었던 것입니다. 이는 생명을 지키고자 하는 사랑이 얼마나 강력한 힘인지를 잘 보여줍니다. 일반적으로 생명의 본성은 자기 보존에 치우치는 경향이 있습니다. 식물이 땅을 뚫고 나올 때, 서로 양보하기보다는 자신이 빛과 양분을 더 많이 차지하려고 생존 경쟁을 펼칩니다. 그러나 사랑은 이 자연적 본성과 달리, ‘자기 희생’을 통해 다른 생명에게 길을 열어주고 보호하는 행동이 가능하게 만듭니다.

우리는 예수 그리스도가 보여주신 삶, 곧 십자가 위에서의 죽음이야말로 ‘희생적 사랑’의 최정점임을 고백합니다. 예수님의 십자가 사건은 죄 없이 순결하신 분이 죄인들의 구원을 위해 대신 죽으신, 가장 극적인 사랑의 행위였습니다. 장재형(장다윗)목사가 종종 설교나 강연에서 강조하듯이, 복음의 핵심은 바로 이 희생에 있습니다. 주님의 죽음은 단순히 종교적 상징이나 의식이 아니라,우리 모두에게 “이렇게 너희를 사랑한다”라고 몸소 보여주신 행위의 표현인 것입니다. 세상에는 수많은 형태의 사랑이 있지만, ‘자신의 전부를 아낌없이 내어주는 사랑’은 가장 궁극적 형태이며, 그것이 기독교 복음이 전하는 메시지의 본질이 됩니다.

또한 우리가 이 사랑의 가치를 깨닫게 되면, 그 희생이 결코 헛되지 않았음을 알 수 있습니다. 희생이라는 단어를 살펴보면, 특히 한자로 ‘희생(犧牲)’이라 쓸 때 ‘소’(牛)를 의미하는 글자가 들어가 있다고도 해석하는데, 소가 평생 밭을 갈고, 자기 힘을 다해 주인을 돕다가 마지막에는 고기, 가죽, 뼈, 심지어 꼬리까지도 내어주어 인간에게 이바지하는 모습을 떠올릴 수 있습니다. 소가 생애를 다해 주인을 섬기듯이, 예수님께서는 자신의 전 생애를 온전히 우리를 위하여 내어주심으로, 그 사랑의 위대함을 몸소 보여주신 것입니다. 이는 거창하거나 화려한 행사가 아닌, 정말 우리가 곁에서 직접 보는 낮은 자리에서의 헌신, 발을 씻기시는 섬김의 자세를 통해 드러났습니다.

요한복음 13장에서 예수님이 제자들의 발을 씻기시는 장면은 십자가의 길이 시작되는 상징적 사건입니다. 그 장면에서 예수님은 세상에 있는 자기 사람들을 사랑하시되 끝까지 사랑하셨다고 기록되어 있습니다(요 13:1). ‘끝까지’라는 말 속에는 우리의 배신이나 거부, 배은망덕함에도 불구하고, 끝없이 인내하고 감싸는 하나님의 마음이 들어 있습니다. 이런 십자가의 사랑은 단순히 우리의 윤리적 교훈이나 위안이 되려는 의도가 아니라, 실제로 구원과 회복을 가져다주는 사건이었습니다. 인간이 죄로 인해 영원히 죽음의 길을 걷고 있던 그때, 주님께서 자신의 목숨을 내어주심으로 우리에게 생명을 주셨습니다. 우리가 “예수님을 사랑한다”고 고백할 때, 그 고백의 저변에는 “주님이 나를 먼저 사랑하셨다”는 역사적 사실이 놓여 있습니다.

그렇다면 왜 이토록 위대하고 희생적인 사랑 이야기가 곧 ‘복음’인가요? 복음은 단지 하나님의 존재를 알리는 소식이 아니라, ‘하나님이 우리를 이처럼 사랑하셨다’는 것의 선언이며, 그 사랑으로 인해 인간은 죄에서 구원받고 참된 생명을 얻을 수 있다는 약속입니다. 로마서 5장에서 바울은 “우리가 아직 죄인되었을 때에 그리스도께서 우리를 위하여 죽으심으로, 하나님께서 우리에 대한 자기의 사랑을 확증하셨다”고 말합니다. 즉, 구원은 우리 스스로 노력해서 얻는 성취물이 아니라, 전적인 하나님의 은혜이며, 그 은혜는 하나님 쪽에서 먼저 사랑을 베푸셨다는 사실을 통해 드러납니다. 우리는 그 사랑을 깨닫고, 그것에 반응하여 감사와 헌신의 삶을 살게 됩니다. 그것이 복음이 삶에서 실현되는 과정입니다.

성경이 말하는 사랑은 말로만 “사랑한다” 하는 구호가 아니라, 구체적으로 ‘섬김’과 ‘희생’으로 나타납니다. 예수님께서 세리와 죄인들과 함께 식사 자리에 앉으셨을 때, 바리새인과 서기관들의 비난을 받으셨음에도 아랑곳하지 않으셨습니다. 오히려 직접 그들을 찾아가시고, 그들과 함께 머물며, 그들의 죄를 책망하시면서도 동시에 용서와 회복을 베풀어주셨습니다. 진정한 사랑은 그렇듯 ‘발 벗고 찾아가는 사랑’입니다.

우리가 진정으로 예수님을 알게 되었다면, 우리 역시 그 사랑으로 사람들을 섬기고 품을 수 있어야 합니다. 예수님처럼 죄인과 세리, 그리고 우리의 삶에서 가장 소외되고 고통받는 사람들을 돌볼 때, 우리는 그리스도의 사랑을 가장 구체적으로 드러내게 됩니다. 장재형목사가 여러 차례 가르쳐온 바, 교회가 사회에서 빛과 소금의 역할을 감당하기 위해서는 바로 이 예수님의 희생적 사랑을 근거로, 실제 삶 속에서 도움의 손길이 필요한 이들을 적극적으로 찾아가야 한다는 점이 매우 중요합니다. 우리가 말로만 복음을 전하는 것이 아니라, 행동으로 그 복음을 보여줄 때, 사람들이 복음의 참 의미를 보고 깨달을 수 있게 됩니다.

우리는 모두 마음 깊은 곳에 목자의 마음을 가지고 있다는 사실을 인식해야 합니다. 왜냐하면 하나님께서 인간을 ‘자기 형상’으로 만드셨기에, 우리 안에는 불쌍한 사람을 보면 측은히 여기는 감정과, 약한 생명을 돌보고자 하는 본성이 존재하기 때문입니다. 세상의 논리는 99라는 다수를 중시합니다. ‘하나보다 아흔아홉이 더 중요하다’는 이 세상의 평범한 계산식에 길들여져 있으면, 약자나 소외된 사람을 돌보는 일에 마음과 시간, 그리고 자원을 쓰는 것이 비효율적으로 보일지 모릅니다. 그러나 복음의 논리는 정반대입니다. 주님은 잃어버린 한 마리 양을 찾아, 들판에 남겨진 아흔아홉 마리를 두고서라도 길을 나서는 목자의 이야기를 통해, “하나님께는 그 한 마리가 너무나 소중하다”는 진리를 강조하셨습니다.

  • 세리와 죄인의 복음

누가복음 15장은 바로 이 ‘한 생명에 대한 하나님의 마음’을 잘 보여줍니다. 1절에서 “모든 세리와 죄인들이 말씀을 들으러 예수께 가까이 나아오니…”라고 기록되어 있고, 2절에서는 바리새인과 서기관들이 “이 사람이 죄인을 영접하고 음식을 같이 먹는다”고 수군거렸다고 말합니다. 유대인 사회에서 ‘죄인’이란 단어는 종교적, 도덕적 기준에서 크게 벗어난 이들을 가리킬 뿐 아니라, 대다수 사람들이 기피하는 부류를 통칭하기도 했습니다. 그런데 예수님은 그러한 죄인들을 배척하기는커녕, 오히려 함께 식사를 나누시며 교제하셨습니다. 이는 단지 사회적 금기를 깬 것이 아니라, 율법에 익숙했던 이들의 사고방식을 근본부터 뒤흔드는 사건이었습니다.

바리새인과 서기관은 유대 교계와 사회에서 존경받고 율법을 철저히 지키는 이들이었습니다. 그들은 ‘거룩’과 ‘구별됨’을 강조한 나머지, 스스로를 죄인들과 철저히 분리시키고, 심지어 죄인들과 식사조차 함께하지 않았습니다. 그러나 예수님은 그 벽을 허물고, 죄인들을 영접하며 그들의 삶 한가운데 들어가셨습니다. 복음이란 바로 이와 같은 ‘낯선 접촉’을 통해 실제적으로 전달됩니다. 멀리서 “너희는 죄인이니 당장 회개하라”라고 소리치는 것이 아니라, 가까이 다가가 손을 맞잡고 일으켜 세워주는 모습이 예수님이 보여주신 복음이었습니다.

누가복음 15장에 등장하는 잃어버린 양, 잃어버린 드라크마, 그리고 돌아온 탕자의 비유는, 모두 같은 주제를 담고 있습니다. 가치가 없어 보이고, 죄로 물든 이들을 향한 하나님의 집요한 구원 의지와, 회복된 후에 함께 기뻐하는 천국의 기쁨을 보여주는 것입니다. 예수님은 직접 이 비유들을 말씀하시며, “하나님의 기쁨은 의인 아흔아홉보다, 죄인 하나가 회개하는 데서 더 크게 나타난다”라고 선언하셨습니다(눅 15:7). 이는 논리나 효율이 아니라, 사랑으로 움직이는 하나님의 마음입니다.

실제로 세리나 창기는 당시 율법 체제에서 가장 멸시받던 계층이었습니다. 세리는 돈의 노예가 되었다고 폄하되었고, 창기는 성적인 죄로 가장 경멸받았습니다. 그런데 예수님은 “세리와 창기가 너희(바리새인)보다 먼저 하나님의 나라에 들어가리라”(마21:31)라고까지 말씀하셨습니다. 그들은 죄가 많았던 만큼 용서를 받았을 때 더 큰 감사와 기쁨이 넘쳤고, 그 감사가 결국 삶의 완전한 회개와 변화로 이어질 수 있었습니다. “죄가 많은 곳에 은혜가 더욱 넘친다”는 바울의 말처럼(롬 5:20), 회개한 큰 죄인이 느끼는 은혜와 감사가 얼마나 큰지를 역설적으로 보여주는 장면입니다.

이러한 사랑과 구원의 메시지는, 오늘날 우리에게도 동일하게 적용됩니다. 세상 풍조는 때때로 “가치 있는 사람과 그렇지 않은 사람을 구분해야 한다”, “투자 대비 효과가 큰 곳에 자원을 써야 한다”라는 식으로 말하곤 합니다. 교회 역시 이런 세상의 논리를 받아들여, 더 ‘유능해 보이는’ 사람들, 더 ‘가진 것 많은’ 사람들을 환영하고, 그렇지 않은 이들을 방치하거나 무시할 때가 있습니다. 하지만 복음의 본질은 전혀 다른 방향을 가리킵니다. 잃어버린 양 한 마리를 찾기 위해 수고를 아끼지 않는 그 목자의 마음이야말로, 예수님이 말씀하시는 교회의 본질이며, 그 사랑이야말로 잃어버린 영혼을 찾는 원동력입니다.

예수님은 이러한 ‘낮은 곳을 향한 관심’을 거듭 강조하셨습니다. 마태복음 25장 올리벳 담화의 마지막 부분에서, “지극히 작은 자에게 한 것이 곧 나에게 한 것”이라고 말씀하셨는데, 이는 주님이 우리에게 바라는 바가 곧 ‘가난하고 소외된 자를 향한 구체적 관심과 사랑’임을 분명히 보여줍니다. 그 사랑을 실천하는 것이 교회의 책임이며, 그 길을 통해 우리는 그리스도의 나라를 세상 속에 확장시킬 수 있습니다. 장재형목사는 여러 선교적 접근에서, 복음은 말뿐만 아니라 구체적인 deed(행동)가 따라야 한다고 누차 강조해 왔습니다. 말과 삶이 일치되지 않는 복음은 반쪽짜리에 불과하며, 참으로 사람들의 마음을 움직이지 못한다는 것입니다.

따라서 교회가 이 복음 사역을 확장해나갈 때 가장 먼저 가져야 할 자세는, ‘세상에서 가장 약하고 소외된 이들을 찾고 그들에게 다가가는 것’입니다. 누가복음 15장 4절에서 “너희 중에 어떤 사람이 양 백 마리가 있는데 그 중의 하나를 잃으면 아흔아홉 마리를 들에 두고 그 잃은 것을 찾아내기까지 찾아다니지 아니하겠느냐”라는 말씀은, 예수님께서 우리 모두가 본성적으로 지니고 있는 ‘목자의 마음’을 일깨워주십니다. 바리새인과 서기관들은 그 마음을 잃어버렸기에, 세리와 죄인을 무시하고, 그들과 밥을 먹는 예수님을 비난했습니다. 그러나 정작 우리의 내면 깊은 곳은 그 잃어버린 양 하나를 향한 애절함을 느낄 수 있는 감정을 지니고 있습니다. 문제는 세상의 가치관이나 바쁜 일상, 혹은 우리의 이기심이 그 마음을 억누르고 있다는 데 있습니다.

주님은 우리가 그런 장벽을 넘어서길 원하십니다. 교회가 커지고, 다양한 프로그램이 늘어나고, 재정적인 자원이 풍성해질수록, 자칫하면 ‘잃어버린 자 한 명’보다 ‘이미 모인 많은 이들’을 위해 편리하고 효율적인 사역을 선택하게 되기 쉽습니다. 그러나 복음은 한 영혼을 소중히 여기라 가르칩니다. 그리고 그 한 영혼이 회개하고 돌아올 때, 하늘에서는 큰 기쁨의 잔치가 벌어진다는 사실을 상기시킵니다.

누가복음 15장 5절, 6절을 보면, “찾아낸즉 즐거워 어깨에 메고, 집에 와서 그 벗과 이웃을 불러 모으고 말하되, 나와 함께 즐기자 나의 잃은 양을 찾아내었노라 하리라”라고 기록되어 있습니다. 잃어버린 양을 찾아 나선 목자는 그 양을 되찾았을 때 최고의 환희를 느낍니다. 이는 그저 물건 한 점을 찾았을 때의 안도감과는 차원이 다른 기쁨입니다. 생명을 되살리고, 관계를 회복하는 데서 오는 기쁨은 세상 어떤 것과도 비교할 수 없는 참된 즐거움입니다.

그러므로 우리가 진정으로 하나님을 기쁘시게 하고 싶다면, 잃어버린 영혼들을 향한 관심을 놓아서는 안 됩니다. 하나님께서 가장 기뻐하시는 것은, 죄인 하나가 회개하는 순간입니다. 누가복음 15장 7절의 말씀처럼 “하늘에서는 회개할 것 없는 의인 아흔아홉으로 말미암아 기뻐하는 것보다, 죄인 한 사람이 회개하면 더 기뻐한다”라는 말씀이 이것을 분명히 보여줍니다.

여기서 우리는 ‘회개’가 단지 도덕적 반성이나 형식적 죄 고백을 의미하지 않는다는 점도 인식해야 합니다. 성경적 회개는 방향 전환입니다. 삶의 목표와 가치를 근본적으로 바꿔버리는 것이며, 그 속에는 자신이 죄를 인식하고, 하나님의 용서를 믿으며, 다시는 그 죄된 길로 가지 않겠다는 의지가 담깁니다. 진정한 회개는 하나님의 사랑을 더 깊이 깨달을수록 가능해집니다. 왜냐하면 하나님의 사랑이 얼마나 큰지를 아는 사람일수록, 죄의 심각성, 그리고 자신이 그 죄로부터 얼마나 큰 은혜를 받았는지 크게 느낄 수 있기 때문입니다. 그 은혜를 크게 깨달을수록, 감사와 헌신이 자연스럽게 일어나고, 그 사람은 복음의 힘을 증언할 수 있는 통로가 됩니다.

베드로를 예로 들어볼 수 있습니다. 예수님은 베드로가 장차 예수를 세 번 부인할 것을 이미 알고 계셨으나, “네가 돌이킨 후에 네 형제를 굳게 하라”(눅 22:32)라고 말씀하셨습니다. 베드로가 죄를 범할 것이지만, 그 죄에서 돌이켜 진정으로 회개하는 과정을 통해 더 큰 사랑의 증인이 되리라는 뜻이 담긴 말씀이었습니다. 이는 우리에게도 큰 위로와 도전이 됩니다. 우리가 죄로 쓰러져 있더라도, 그 자리에서 회개하고 돌아선다면, 하나님은 그 약함마저 사용하여 더 큰 은혜와 사랑을 나누는 통로로 삼으신다는 것입니다. 이것이 율법의 세계와 다른, 복음의 세계입니다. 율법의 세계에서는 ‘죄를 지었으면 벌을 받아야 한다’가 당연한 질서이지만, 복음의 세계에서는 ‘용서를 통해 변화가 일어난다’는 하나님의 신뢰가 우선합니다.

장재형목사는 여러 차례 설교와 강의에서 “세리와 죄인을 영접하신 예수님의 삶이야말로 교회의 영원한 모델”이라고 가르쳐 왔습니다. 그의 가르침에 따르면, 교회가 그리스도의 몸으로서 존재하려면, 세상 사람들에게 닫힌 집이 아니라, 늘 열려 있고, 새로운 기회를 제시해주며, 한 영혼이라도 회개하고 돌아올 수 있도록 문을 활짝 열어놓아야 한다고 합니다. 또한 그는 오늘날 교회가 더 적극적으로 나서서, 사회의 그늘진 곳, 가난하고 병든 자들, 노숙인, 외국인 노동자, 탈북민, 이주민 등 세상의 가장 낮은 자리를 찾아가 봉사하고 섬기는 일을 통해, 예수님의 복음을 실질적으로 보여줘야 한다고 주장합니다. 이것이 ‘세리와 죄인의 복음’ 정신을 이어가는 교회의 사명이라는 것입니다.

오늘날 교회가 대형화되고, 많은 재정과 자원을 가지게 되면서, 우리가 세상으로부터 ‘성공’을 인정받는 것도 나쁜 일은 아닙니다. 문제는 그러한 물질적 풍요가 우리의 시야를 좁게 만들어, 가난한 자들과 연약한 이웃을 외면하게 만들 수 있다는 점입니다. 예수님이 말씀하신 “네 이웃을 네 몸과 같이 사랑하라”(마 22:39)는 계명은, 머릿속에서만 맴도는 관념이 되어서는 안 됩니다. 누가복음 10장의 선한 사마리아인 비유에서처럼, 우리는 현실에서 ‘피투성이가 되어 쓰러져 있는 이웃’을 외면하지 않고, 실제로 돌보는 사랑을 실천해야 합니다. 그것이 곧 복음이며, 교회가 이 땅에서 감당해야 할 역할입니다.

이 사명을 위해 때로는, 조직적인 노력과 함께 개인의 헌신이 뒤따라야 합니다. 어떤 교회는 선교지에 직접 학교를 세우고, 의료 선교와 교육 사역을 펼치며, 현지인들의 삶을 개선하는 데 힘쓰고 있습니다. 장재형목사는 “내년 교회 30주년을 맞아 가난한 나라에 300개의 학교를 지어주자”는 비전을 제시하면서, 그 목적이 단지 ‘건물 건립’이 아니라, 잃어버린 영혼들을 찾고 그들에게 복음의 실제적 혜택을 주기 위함이라고 역설하곤 했습니다. 학교를 통해 아이들이 교육받고, 질병에서 벗어나며, 자신들의 미래를 설계할 기회를 얻는다면, 이는 단순한 선교 프로젝트를 넘어, ‘잃어버린 양 한 마리를 찾아다니는 복음’의 실천 그 자체가 됩니다.

이처럼 복음은 우리에게 ‘새로운 눈’을 열어줍니다. 이전에는 고려하지 않던 사람들을 새롭게 보게 하고, 그들과 함께 웃고 울며, 필요한 것을 채워주는 일에 기쁨을 느끼게 해줍니다. 그것은 세상적인 계산법으로는 도저히 이해하기 어려운 역설적인 세계입니다. 한 명을 위해 아흔아홉 명을 뒤로 남겨두는 세계, 가난한 자와 병자에게 먼저 손을 내미는 세계, 죄인을 무조건 정죄하기보다 그가 회개하고 돌아올 길을 열어주는 세계, 그 세계가 바로 우리가 말하는 하나님의 나라입니다.

우리는 예수님의 이 말씀, “너희 중에 어떤 사람이 양 백 마리가 있는데, 그 중 하나를 잃으면 아흔아홉을 들에 두고 그 잃은 것을 찾아내기까지 찾아다니지 아니하겠느냐?”라는 구절을 날마다 묵상해야 합니다. 그리고 우리의 구체적인 삶에서, 정말 잃어버린 양들을 찾고 있는지, 그들을 위해 시간을 들이고 마음을 쓰는지 돌아봐야 합니다. 교회 안에서도 마찬가지입니다. 혹시 교회에 처음 온 새신자나, 과거의 실패와 상처 때문에 마음이 닫힌 이들을 외면하고 있지 않은지 자문해야 합니다. 복음은 그들에게 가장 먼저 손을 내밀라는 예수님의 소리이기 때문입니다.

 ‘세리와 죄인의 복음’은 단지 범죄자들이나 특정한 죄를 많이 지은 자들을 위한 말씀이 아니라, 모든 인간이 근본적으로 죄인이라는 성경적 가르침에서 비롯된 개념입니다. 우리 모두는 하나님 앞에서 죄인이고, 은혜가 필요한 존재입니다. 예수님은 우리를“내가 의인을 부르러 온 것이 아니라, 죄인을 불러 회개시키러 왔노라”(눅 5:32)라고 선언하셨습니다. 이는 우리 각자가 “나는 의인이니, 이 말씀은 저 사람에게만 적용되는 말이다”라고 착각하지 말라는 경고이기도 합니다. 사실상 우리 모두가 예수님의 이 구원 계획에 포함된 ‘잃어버린 양’이었고, 주님은 바로 우리를 찾아 ‘끝까지’ 사랑하셨습니다.

장재형목사가 던진 질문 중, “우리에게 정말 잃어버린 양 하나를 향한 목자의 마음이 있는가?”라는 것은, 교회가 앞으로도 계속 성찰해야 할 핵심 질문입니다. 교회 건물이나 프로그램을 늘리는 일, 교인 수나 헌금을 늘리는 일도 중요할 수 있지만, 더욱 근본적이고 본질적인 일은 ‘낮은 곳에 있는 자들을 찾아가 그들과 함께 웃고 울며, 복음을 실제로 전하는 것’이기 때문입니다. 우리에게 능력이 없다고 말하기 쉽지만, 사도행전 3장에서 베드로가 말했던 것처럼 “은과 금은 내게 없으나, 내게 있는 것을 네게 주노니 곧 나사렛 예수 그리스도의 이름이라”는 확신과 용기를 가질 필요가 있습니다. 복음은 그 자체로 가장 큰 선물이자 능력입니다.

하나님은 잃어버린 양을 찾을 때, 그 사랑의 수고를 하늘에서 크게 기뻐하십니다. 그 기쁨을 우리도 함께 누릴 수 있습니다. 누가복음 15장에서 잃어버린 양을 찾은 목자는 자기 벗과 이웃을 불러모아, “나와 함께 즐기자. 내가 잃은 양을 찾았다”고 외쳤습니다. 교회는 바로 이 기쁨을 사람들과 함께 나누는 공동체입니다. 즉, 구원의 기쁨, 회개의 기쁨, 용서의 기쁨을 서로에게 전하며, 하나님 나라의 잔치를 미리 맛보게 하는 역할을 감당하는 것입니다.

결론적으로, 복음은 ‘세리와 죄인의 복음’입니다. 예수님이 보여주신 삶과 가르침은, 잃어버린 자들을 향한 구체적인 헌신과 사랑으로 요약될 수 있습니다. 세리와 창기가 회개하여 하나님의 나라로 들어오고, 큰 죄를 지은 자가 용서를 받아 더 큰 감사로 하나님을 섬기게 되는 세계, 그것이 바로 예수님의 복음이 가져다주는 혁명적 변화입니다. 우리는 그 사랑을 머리로만 이해하는 것이 아니라, 실제로 우리의 삶 속에서 실천함으로 증명해야 합니다. 장재형목사가 강조해온 것처럼, “세상의 약자와 소외된 이웃에게 우리가 받은 은혜를 나누라”는 요청은 복음의 가장 근본적인 외침입니다. 그리고 그것은 결코 거창하거나 불가능한 요구가 아니라, 이미 우리 안에 잠재되어 있는 ‘목자의 마음’을 깨우고, 예수님의 발자취를 따라가면 자연스럽게 흘러나올 수 있는 사명입니다.

오늘도 세상에서는 우리가 무시하고 지나치는 수많은 ‘잃어버린 양들’이 고통 가운데 있습니다. 교회가 진정한 복음 공동체라면, 그들을 찾아다니며 보살펴야 합니다. 돈의 노예가 된 세리도, 사랑에 실패한 창기도, 삶에서 방황하는 청년도, 병실에서 고통받는 환자도, 극단적 선택을 고민하는 영혼도, 모두가 하나님의 자녀가 될 수 있는 길이 열려 있으며, 교회는 그 길을 안내하는 목자의 심정을 가져야 합니다. 세리와 죄인의 복음이 오늘날 우리 교회와 성도들의 삶을 통해 다시금 힘 있게 선포되고, 그리스도의 사랑이 실제적 감동과 변화로 이어진다면, 하늘에서는 말로 다할 수 없는 기쁨이 넘칠 것입니다. 바로 그것이 “하늘에서는 회개할 것 없는 의인 아흔아홉보다 죄인 하나가 회개하는 것을 더 기뻐하신다”라는 주님의 음성을 우리가 이 땅에서 체험하는 길입니다. 그리고 그 체험이야말로, 복음의 핵심이 ‘사랑’임을 가장 생생하게 증명하게 될 것입니다.

장재형목사는 이러한 ‘세리와 죄인의 복음’을 한국 교회와 세계 교회가 다시금 깊이 깨닫길 간절히 소망하며, 복음의 능력이 우리 사회와 선교지 곳곳에서 구체적인 삶의 변화를 일으키길 호소합니다. 도시와 농촌, 가난한 나라와 부유한 나라를 막론하고, 교회가 ‘잃어버린 양을 찾는 목자의 마음’으로 돌아간다면, 수많은 영혼들이 회복되고, 하나님의 이름이 크게 영광을 받으실 것입니다. 우리가 이 사랑의 소명을 감당할 때, 결국 복음은 삶으로 증명되고, 그 증명이 계속 이어져 더 많은 죄인들이 회개와 용서, 그리고 치유와 회복을 경험하게 될 것입니다. 이 모든 과정 속에서, 교회는 세상에 진정한 소망이 되며, 하나님의 나라가 지금 여기에서 이미 펼쳐지고 있다는 사실이 분명히 드러날 것입니다. 그렇게 복음은 계속해서 확장되어, 더 많은 이들이 예수 그리스도의 사랑을 목격하고, 함께 구원의 잔치를 누리게 될 것입니다.

이처럼 복음은 단순히 듣는 가르침이 아니라, 세리와 죄인까지 품고 함께 식사하시는 예수님의 삶 자체입니다. 그분이 우리를 먼저 사랑하셨기에, 우리도 그 사랑을 알고 전할 수 있습니다. 그러므로 잃어버린 양 한 마리를 찾아가는 그 발걸음이, 실은 교회가 본래 가져야 할 사명의 핵심이며, ‘세리와 죄인의 복음’이 세상에서 온전히 구현되는 통로인 것입니다. 그리고 그 길 위에 있는 모든 헌신자들, 목회자들, 성도들에게, 하나님은 “잘하였도다 착하고 충성된 종아”라는 칭찬을 준비해 놓으셨음을 우리는 믿음으로 고백하게 됩니다. 이를 위해 오늘도 끊임없이 기도하고, 실제로 걸음을 옮기는 교회와 성도가 되기를 소망합니다.

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David Jang – Adam et le Christ


1. Le péché d’un seul homme, Adam, et son impact

En examinant Romains 5, versets 12 à 21, l’apôtre Paul répète neuf fois l’expression « un seul homme » pour opposer de manière très nette Adam et le Christ. Le pasteur David Jang souligne que ce contraste constitue l’un des passages-clés montrant l’essentiel de notre foi. En effet, à cause « d’un seul homme », Adam, le péché a été transmis à toute l’humanité, entraînant la domination de la mort sur tous ; désormais, par « un autre homme », Jésus-Christ, la justice et la vie sont communiquées aux croyants. C’est précisément cette doctrine qui est enseignée dans Romains 5,12-21.

Ici, nous sommes d’emblée confrontés à une notion théologique centrale : le « péché originel » (original sin). David Jang évoque souvent la réaction instinctive de rejet que suscite cette idée : « Pourquoi serais-je coupable alors que je n’ai pas commis moi-même la faute d’Adam ? ». En effet, il peut sembler difficile de comprendre comment un crime que nous n’avons pas personnellement perpétré peut nous être imputé. Pourtant, Paul explique dans ce passage que, du fait de la désobéissance d’Adam, le péché est entré dans le monde et que la mort, comme un tyran, a régné sur l’humanité.

Pour illustrer cet état de choses, David Jang rappelle que l’humanité vit aujourd’hui sous l’ombre de la mort. Si le jardin d’Éden, dont notre cœur conserve le désir, perdurait comme au commencement, il n’y aurait aucune raison que le monde soit rempli de souffrance, de péché et de mort. Mais la réalité nous montre le contraire : nous sommes soumis à la puissance du péché qui nous oppresse comme un despote. Certains s’interrogent encore : « D’accord, l’être humain est pécheur car il commet réellement des péchés ; mais pourquoi la Bible affirme-t-elle que le péché d’Adam nous concerne ? » La réponse biblique est que le point de départ se trouve en Adam : c’est par son incrédulité et sa désobéissance que le péché est entré dans le monde, et que la mort a alors régné sur l’humanité.

Lorsque Paul expose ce principe, il ajoute des précisions sur la relation entre la Loi (le système légal mosaïque) et le péché. Dans Romains 5,13, il est dit : « Car jusqu’à la Loi, le péché était dans le monde. Or le péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi. » Bien que la Loi ait été donnée après Moïse, le péché existait déjà. Ce n’est qu’au moyen de la Loi qu’un cadre légal a permis de qualifier ces actes de « péché » au sens formel. Autrement dit, avant la promulgation de la Loi, on ne parlait pas de « violation de la Loi », même si le péché était déjà là. David Jang souligne qu’en l’absence de Loi, le péché continuait d’exister ; la Loi sert à révéler plus clairement ce qu’est le péché, mais elle ne résout pas la racine du problème. Ainsi, la Loi ne peut pas libérer l’homme de la puissance du péché et de la mort.

Dans Romains 5,14, Paul dit que « la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam ». David Jang attire l’attention sur ce verset : même si l’on n’a pas commis l’acte précis de manger le fruit défendu comme Adam, la mort, conséquence ultime du péché, atteint quand même toute l’humanité. C’est là toute la gravité de la doctrine du péché originel : parce qu’un seul homme, Adam, est le chef (tête fédérale) de l’humanité dans sa chute, toute sa descendance naît sous l’emprise de ce péché.

David Jang remarque également la formule de Paul : « Adam est la figure de Celui qui devait venir. » (Romains 5,14). Adam est présenté comme un type (ou un modèle) du Christ qui, à l’inverse, inaugure un nouveau départ : de même que la faute d’Adam a amené le péché et la mort, ainsi le « Nouvel Adam », Jésus-Christ, apporte la justice et la vie. Dans cette perspective, il nous appartient de réfléchir à ce choix fondamental : allons-nous demeurer en « l’homme ancien », symbolisé par Adam, ou être incorporés à « l’homme nouveau », représenté par le Christ ?

Dans Romains 5,15-19, l’apôtre Paul poursuit le parallèle entre Adam et le Christ : comme le péché d’un seul homme, Adam, s’est étendu à tous, ainsi l’obéissance d’un seul homme, Jésus-Christ, communique la vie à beaucoup. À ce stade, David Jang insiste à nouveau sur la notion théologique d’« imputation » (imputation). Nous héritons du péché d’Adam, bien que nous n’ayons pas péché de manière identique, et, inversement, nous recevons la justice de Christ, alors que nous n’avons aucune justice propre. Ainsi, l’imputation du péché (original sin) et l’imputation de la justice (la justice du Christ) sont toutes deux des actes souverains de Dieu, totalement indépendants de nos mérites ou de nos capacités.

Dans la même dynamique, Paul parle dans 1 Corinthiens 15,45-47 du « premier Adam » et du « dernier Adam » pour désigner Jésus-Christ. Le premier Adam est tiré de la poussière et possède un corps physique, tandis que le dernier Adam, Christ, est venu du ciel, doté d’une nature spirituelle. Le premier Adam est « une âme vivante » (living being), le second Adam est « un esprit vivifiant » (life-giving spirit). En Adam, tous subissent l’esclavage du péché et de la mort ; en Christ, ils reçoivent la vie éternelle. Dès lors, notre destinée dépend de notre positionnement vis-à-vis de ces deux « représentants » : demeurons-nous en Adam ou sommes-nous unis à Christ ?

David Jang appelle cette notion la « Doctrine de la Représentation » ou le « Principe de la Représentation et de la Solidarité collective » (Representation and Corporate Solidarity). Parce que nous sommes « unis » à Adam, son péché nous est imputé ; désormais, ceux qui sont « unis » à Christ reçoivent la justice qui leur est imputée et accèdent à la vie nouvelle. L’humanité, par nature, s’inscrit dans un réseau de relations où les actes d’un individu affectent l’ensemble. L’unique faute d’Adam, tout comme l’obéissance unique du Christ, n’a pas seulement un impact personnel, mais collectif.

Pour aider à comprendre, David Jang utilise des exemples de la vie courante. Dans certaines cultures tribales, lorsqu’on demande à quelqu’un : « Comment t’appelles-tu ? », il se présente d’abord par le nom de sa tribu plutôt que par son nom personnel, car il se perçoit comme étroitement solidaire de sa communauté. De même, sur le plan spirituel, nous sommes unis à Adam, notre « tête » ; ainsi, nous supportons tous la conséquence de sa désobéissance. Toutefois, Jésus-Christ est venu comme la « nouvelle tête » de l’humanité, et quiconque est uni à Lui se trouve bénéficiaire de la justice qu’il a accomplie. David Jang qualifie cela de « théorie de l’amélioration de la semence (종자 개량론) » : dans Ésaïe 53,10, il est écrit que le Serviteur souffrant mourra mais « verra une postérité ». Par la mort et la résurrection du Christ, une « nouvelle semence » a surgi, et nous appartenons désormais à la lignée du « Nouvel Adam ».

Ainsi, l’essence du péché suprême réside dans l’incrédulité (unfaith) et la désobéissance (disobedience). En Adam, ce péché s’est manifesté lorsqu’il ne fit pas confiance à la parole divine et ne lui obéit pas, en mangeant le fruit défendu. S’il avait cru pleinement la parole de Dieu, la domination du péché et de la mort n’aurait jamais pesé sur l’humanité. Mais Adam choisit l’incrédulité, et, pour prix de ce choix, le péché et la mort ont régné comme des rois.

David Jang rattache également à cette thématique le passage de Jean 15 : « Je suis le vrai cep, et vous êtes les sarments. » Le sarment uni au cep (le Christ) porte du fruit, mais séparé de Lui, il ne peut rien. Ce principe illustre la théorie de la « représentation » et de « l’union » : pour être unis à Christ, notre « vieil homme » doit être crucifié avec Lui, et, grâce à la résurrection de Christ, nous recevons une vie nouvelle. Autrement dit, notre existence charnelle, entachée par le péché hérité d’Adam, est ensevelie avec Jésus à la Croix, puis nous ressuscitons pour une vie nouvelle (Galates 2,20). C’est ainsi que nous sommes affranchis de la domination du péché et de la mort, pour devenir une « nouvelle création » (2 Corinthiens 5,17).

David Jang évoque aussi la vocation d’Abraham en Genèse 12, lorsque Dieu lui déclare : « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Il y voit le même principe de « représentation et de solidarité » : de même qu’Adam, un seul homme, a transmis son péché, et qu’un seul homme, Christ, a transmis sa justice, il y a un parallèle avec un seul homme, Abraham, par lequel le monde reçoit la bénédiction divine. Dans Exode 20, au moment de la promulgation des Dix Commandements, Dieu promet de faire miséricorde « jusqu’à mille générations » à ceux qui L’aiment et observent Ses commandements. Cela illustre à nouveau que le péché ou la bénédiction ne concernent pas seulement l’individu, mais tout le groupe et les générations futures.

Dans Nombres 16, l’épisode de la rébellion de Koré est particulièrement éloquent. Toute la famille de Koré, ainsi que ses biens, sont détruits à cause du péché d’un seul homme. Dans Josué 7, c’est la faute d’Acan qui entraîne l’extermination de sa famille et la destruction de ses biens. Israël se livra à cette mesure extrême pour stopper la propagation collective du péché. Selon David Jang, ces récits montrent clairement le pouvoir de contagion du péché au sein d’une communauté et révèlent la gravité de la solidarité dans le mal.

David Jang rappelle par ailleurs la scène de Genèse 15, où Abraham partage en deux les animaux pour sceller l’alliance avec Dieu. Dieu y prédit que la postérité d’Abraham sera étrangère et opprimée pendant 400 ans. Cela veut dire que l’obéissance ou la désobéissance du « représentant » Abraham peut avoir d’immenses conséquences pour sa descendance. Ses manquements, même partiels, retentissent dans l’histoire de ses enfants. Ainsi, un individu n’agit jamais en solitaire : il représente le peuple et le futur, de sorte que ses choix ont des répercussions sur ses héritiers. C’est dans ce sens que le « principe de la représentation » peut être à la fois terrifiant et porteur de bénédictions.

David Jang rapproche aussi ce constat de Jacques 5,17-18 : lorsqu’Élie pria, il ne plut plus sur le pays ; quand il pria à nouveau, la pluie revint. L’obéissance ou la prière d’une seule personne, un prophète, affecte tout le peuple. Voilà qui rejoint le concept de la solidarité fédérative dont parle Paul : un seul homme peut influer sur la destinée collective, car son acte dépasse largement sa simple personne.

Enfin, dans Romains 5,20-21, Paul conclut que la Loi est intervenue pour que l’offense fût amplifiée, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. David Jang dit de ce passage qu’il s’agit d’« un chant à la vie et à l’éternité ». Autrefois, le péché et la mort régnaient, mais Jésus-Christ introduit la grâce et la justice, de sorte que « la vie règne » désormais. L’ancienne histoire d’une humanité prisonnière du péché et de la mort est abolie ; un nouvel horizon s’ouvre grâce au « Nouvel Adam », Jésus-Christ (2 Corinthiens 5,17).

David Jang résume le message de Romains 5,12-21 sous forme d’une question : « Sous quelle nature vivons-nous : l’ancienne en Adam ou la nouvelle en Christ ? » Tant que nous restons en Adam, nous suivons le chemin du péché et de la mort ; mais unis au Christ, nous recevons la justice et la vie en abondance. Le principe de la représentation et de la solidarité décrit par Paul n’est pas une théorie obscure : c’est un enjeu concret qui détermine si nous sommes soumis à la puissance du péché ou à celle de la grâce. David Jang martèle l’idée que seule la grâce du Christ nous fait passer de la mort à la vie éternelle, seul chemin pour vaincre le désespoir causé par le péché d’Adam et la condamnation qui en découle.


2. L’obéissance d’un seul homme, le Christ, et le salut

Le thème central du passage de Romains 5,12-21 est l’opposition entre Adam et « un seul homme, Jésus-Christ ». David Jang affirme que le « Nouvel Adam » dont il est question est la pierre angulaire de notre identité de croyants. Adam a ouvert la porte au péché, et la mort est entrée ; Jésus-Christ, par son obéissance à la Croix et sa résurrection, a ouvert grand la voie de la justice et de la vie.

Dans Romains 5,15-19, Paul confronte directement « la faute d’un seul (Adam) » et « l’obéissance d’un seul (Christ) ». Au lieu de la domination du péché et de la désobéissance, la justice et l’obéissance sont désormais établies, rendant possibles la justification et la vie nouvelle pour les pécheurs. David Jang ne cesse de souligner, ici encore, l’idée d’« imputation » : de même que le péché d’Adam est imputation, la justice acquise par l’obéissance du Christ est imputation. Nous, qui n’avons pas de justice propre, recevons gratuitement la justice accomplie par le Christ. C’est en cela que réside l’essence même de la grâce.

Cette notion parcourt aussi 1 Corinthiens 15, où Paul rapproche Adam et le Christ. Le premier Adam était une « âme vivante », mais par sa désobéissance, il a fait entrer dans le monde le péché et la mort. Le dernier Adam, Jésus-Christ, est « un esprit vivifiant » qui nous octroie la vie éternelle. David Jang insiste : tout l’Évangile et les épîtres reposent sur cette structure. La Croix et la Résurrection de Jésus-Christ dépassent la mort et la résurrection d’un simple individu, car le Christ est la tête (le représentant) de toute l’humanité déchue, qu’Il rachète en mourant et en ressuscitant pour elle.

À ce stade, certains se demandent : « Pourquoi serais-je automatiquement sauvé parce que Jésus a porté la Croix ? Je comprends que Jésus ait accompli ce que je ne pouvais pas, mais comment ce salut s’applique-t-il concrètement à moi ? » Pour David Jang, c’est précisément le « principe de la représentation » et la « logique de l’union » qui répondent à cette question. Nous naissons tous solidaires d’Adam dans le péché, incapables de nous en affranchir. Mais parce que Jésus-Christ est devenu notre nouveau représentant en payant le prix du péché, si nous nous unissons à Lui par la foi, l’obéissance et la justice du Christ nous sont imputées. Comme Paul l’exprime en Galates 2,20 : « J’ai été crucifié avec le Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » C’est l’expérience concrète de la mort du vieil homme et de la naissance du nouvel homme. David Jang parle à ce propos de « transformation radicale de la semence » : en changeant la semence, on change nécessairement la nature des fruits.

Dans Romains 5,17, on lit : « Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. » David Jang explique que cette parole annonce la fin de l’ancien règne du péché et de la mort, et l’avènement du règne de la grâce et de la justice. Quand Paul parle de « régner en vie », il ne s’agit pas seulement d’être libéré de la culpabilité du péché : la nouvelle vie en Christ produit un changement qualitatif, un nouveau gouvernement intérieur. Ainsi, l’œuvre du salut accompli par le Christ ne se limite pas à nous affranchir du péché ; elle nous fait entrer sous la souveraineté de la justice et de la vie, nous permettant d’en faire l’expérience puissante.

David Jang ramène ici la parabole de la vigne en Jean 15 : le Christ est le cep, nous sommes les sarments. Relié au cep, le sarment produit naturellement du fruit ; détaché de Lui, il est stérile. S’unir au Christ révolutionne donc la vie du croyant. Le Seigneur dit en Jean 15,9 et suivants : « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. » Demeurer dans l’amour et la parole du Christ est la clef de toute croissance spirituelle et de toute fécondité.

David Jang nomme ce phénomène « l’union avec le Représentant divin ». Comme il s’agit d’une réalité existentielle et non d’un simple concept doctrinal, l’Église en tant que « Corps du Christ » doit être le lieu où les croyants font l’expérience concrète de cette seigneurie et de cette grâce. Unis au Christ, ils puisent dans la source de la justice et de la vie, se soutiennent mutuellement dans l’Église, et voient leur existence transformée, au point de vaincre la puissance du péché et de la mort.

En Romains 3,24-25, Paul dit : « Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être une victime expiatoire par son sang, par la foi, pour montrer sa justice. » David Jang rappelle que Paul utilise trois images : le marché d’esclaves (la rédemption), le tribunal (la justification) et l’autel (l’expiation). Le Christ a payé notre rançon, nous sommes déclarés justes devant Dieu, et Jésus s’est offert en sacrifice pour ôter le mur du péché qui nous séparait de Dieu. Tout cela constitue le cœur de l’œuvre salvatrice de notre Représentant, Jésus, et s’applique à nous lorsque nous sommes unis à Lui par la foi.

Pour illustrer la réalité de la représentation, on peut prendre l’exemple d’un chef d’État signant un traité qui engage toute la nation, ou d’un chef de famille qui vend la maison, impactant tous les membres de son foyer. Sur le plan spirituel, c’est similaire. Adam, comme représentant de l’humanité, a, en quelque sorte, « signé le document » qui nous liait au péché et à la mort. Le Christ est venu et a « signé un nouvel acte » pour nous faire entrer dans la justice et la vie. David Jang souligne que plus nous prenons conscience de cette réalité, plus nous comprenons la portée incommensurable du péché et la grandeur du salut en Christ.

Romains 5,20-21 conclut : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » Et « comme le péché régnait par la mort, ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » David Jang met l’accent sur cette affirmation : même si le péché prolifère, la grâce de Dieu est plus puissante encore pour le recouvrir et le vaincre. L’histoire de l’Église le prouve : c’est dans les époques les plus sombres que la grâce divine s’est souvent manifestée avec le plus de force. La grâce est plus puissante que le péché, et la vie est bien supérieure à la mort.

David Jang cite ensuite 2 Corinthiens 5,17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » L’ère où la mort régnait en Adam est révolue ; quiconque est en Christ vit sous la royauté de la vie. Le croyant doit en être conscient au quotidien, passant naturellement à la victoire sur le péché et à la sanctification. En effet, si nous avons obtenu la rémission des péchés par la foi en Jésus-Christ, nous ne sommes plus soumis à la spirale de la chute adamique. Au contraire, nous sommes associés au « Nouvel Adam » et dotés d’une justice, d’une vie et d’une espérance éternelles. Telle est la proclamation de Romains 5 : l’ancien statut est aboli, et nous pouvons maintenant « régner en vie » sans même l’avoir envisagé, car notre nature profonde est changée.

David Jang prolonge cette réflexion en expliquant comment cette vérité doit s’étendre à la vie de piété personnelle, à la vision de l’Église et même à notre responsabilité dans la société. Les décisions et l’obéissance d’un croyant ont un impact collectif : sa famille, son Église, voire le monde, peuvent bénéficier de cette « solidarité » avec le Christ. Autrement dit, si un croyant, représentant le Christ, se dresse au milieu d’un monde pécheur, il porte avec lui la grâce, la vie, la justice et l’amour du Christ. Il contribue à instaurer, là où règne le péché, une dynamique de justice et d’espérance.

Romains 5,12-21 emploie l’expression « un seul homme » pour exprimer la manière dont l’histoire du péché et de la mort, puis celle de la justice et de la vie, ont façonné l’humanité et chaque individu. Paul présente avec solennité le résultat funeste de la désobéissance d’Adam, puis la bonne nouvelle de la vie offerte par le Christ. David Jang, dans sa prédication, invite les croyants à se demander : « Sous quel représentant suis-je placé ? » Ceux qui demeurent sous Adam restent accablés par le péché, alors que ceux qui se rangent sous Jésus-Christ reçoivent la grâce qui les justifie et les fait vivre.

Dès lors, la conclusion de Paul — « par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes » — va au-delà d’un simple réconfort spirituel. C’est l’annonce d’un bouleversement réel de notre condition. David Jang insiste : c’est cette Bonne Nouvelle que l’Église et les croyants doivent étreindre de tout leur être, et c’est elle qui doit transformer non seulement leurs paroles, mais leur vie concrète.

Selon David Jang, l’enjeu fondamental de ce passage de Romains 5,12-21 n’est pas seulement de dire qu’il existe un péché et une grâce, mais de présenter la « réalité de la vie nouvelle ». L’Évangile ne nous dit pas simplement : « Tes péchés sont pardonnés », mais : « Désormais, règne en vie ! ». Ainsi, le croyant est appelé à rompre avec son identité déchue d’Adam et à vivre pleinement son identité nouvelle, forgée en Christ.

Enfin, David Jang récapitule deux points essentiels que les croyants doivent retenir de Romains 5,12-21 : premièrement, il est impossible à l’homme d’échapper à la malédiction du péché et de la mort en Adam ; deuxièmement, nous devons accueillir avec joie la justice et la vie nouvelle qui nous sont données en Jésus-Christ. Oui, l’influence d’Adam est réelle, mais la puissance salvatrice du Christ est encore plus grande. Comme Paul l’affirme, « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ». Si nous réalisons cela, nous trouverons la vraie liberté et la véritable espérance.

David Jang le répète : « Par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes. » C’est le cœur même de l’Évangile. Le pouvoir de la mort, si écrasant soit-il, s’incline devant la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. Tous ceux qui se tournent vers le Christ et s’unissent à Lui découvrent la force quotidienne de l’Évangile, même au milieu de leurs luttes et de leurs chutes. Et ils font l’expérience concrète d’une nouvelle vie — non pas une idée abstraite, mais la réalité même d’une création nouvelle.

Ainsi, David Jang enseigne à partir de Romains 5,12-21 le principe fondamental du salut : la représentation et la solidarité, l’imputation du péché et de la justice. La grande question pour chacun est la suivante : restons-nous sous l’autorité de l’ancien représentant, Adam, ou nous unissons-nous au nouveau représentant, Jésus-Christ ? Les conséquences en sont la poursuite du péché et de la mort ou, au contraire, l’entrée dans la justice et la vie. Pour ceux qui demeurent dans le Christ, un miracle quotidien se produit : la grâce abonde là où le péché se multiplie. Voilà la puissance de l’Évangile et le message d’espérance que l’Église doit inlassablement annoncer, insiste David Jang.

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张大卫 – 亚当与基督


1. 一人的罪其影

在罗马书 5章12-21节中,保罗九次重复使用“一个人”这一表达,将亚当与基督做了鲜明对比。张大卫牧师强调,这段经文是展现我们信仰核心的代表性经文之一。因为正是通过“一个人”亚当,罪被转嫁给全人类,死亡因而统治万人;而同样又是借着“另一个人”耶稣基督,义和生命临到了人间。这里所呈现的,正是罗马书5章 12-21节所论述的教义。

在这里我们首先遇到的神学概念是“原罪(original sin)”。张大卫牧师提到,人们对于原罪往往会本能地反驳:“为什么我没犯过那种罪,亚当的罪却成了我的罪呢?”确实,人们很难理解,自己没有直接犯下的罪行为何能算在自己头上。然而保罗在经文中明确指出,由于亚当一人的不顺从,罪进入了世界,从而死亡像暴君一般掌控了整个人类。

张大卫牧师在解释这一点时,列举当今人类依然生活在死亡阴影下的具体例子。倘若我们本性所渴望的伊甸园仍然存在,现今的世界就不可能充满痛苦、罪恶与死亡。但事实并非如此:我们都在不情愿的情况下受罪的权势辖制,就像被暴君压迫一般。即使有人说:“是的,人类确实在犯罪,因此我们承认自己是罪人,可是圣经为什么说亚当一个人的罪与我有关系呢?”对此,圣经的见证是:这一切的起点都在亚当。正因为亚当的不信和不顺从,罪才进入世界,并且死亡因而得势,统治了全人类。

张大卫牧师进一步提到,保罗在这里也阐明了律法与罪之间的关系。在罗马书 5章13节里写道:“没有律法之先,罪已经在世上;但没有律法,罪也不被算为罪。”也就是说,虽然直到摩西之后才有律法,但在这之前罪已经存在,只是还没有凭借法律条文被“定罪”而已;自从摩西颁布律法之后,人们才更加清晰地意识到何为罪。举例而言,当该隐杀了亚伯,或者亚当吃下了禁止之果时,其实那已经是“罪”,只是由于当时还没有成文的律法,并不能用“违背法律”这样的方式来定罪。然而没有律法并不代表没有罪;律法的功能是使人更明确地认知罪,但律法本身并不能根本解决罪的问题,因此人无法通过守律法从罪和死亡的权势下得到自由。

到了罗马书 5章14节,保罗说道:“然而从亚当到摩西,死就作了王,连那些不与亚当犯一样罪过的人,也在它的权下。”张大卫牧师特别关注这一节:即便并没有像亚当那样亲自吃下禁果,人类仍然全都受到罪所带来的死亡威胁。这正是我们常说的“原罪论”之重心:因为亚当是人类的代表,犯了罪,所以他的后裔生来就处在罪的影响之下。

张大卫牧师也提醒我们注意到保罗在这里称亚当为“那以后要来之人的预表”。正如亚当带来了罪和死亡,“新的亚当”——耶稣基督——将会带来公义与生命的新篇章。在这个结构里,我们要思考:究竟是归属于亚当所象征的“旧人”,还是归属于基督所象征的“新人”?

从罗马书 5章15-19节开始,保罗持续强调亚当与基督的对立:既然亚当一人的不顺从让全人类都被罪玷污,那么耶稣基督一人的顺服就能使许多人得到生命的救恩。在此,张大卫牧师再次提到了神学上的“转嫁(imputation)”概念:即便我们没有亲手犯下亚当的罪,但亚当的罪却“转嫁”给了我们;反之,虽然我们本身并不具备任何义,却可以因基督的完全顺服与公义而被称义。这就是罪的转嫁(原罪)和基督义的转嫁(Christ’s righteousness)的奥秘——这一切都完全出于神的主权与恩典,而与人的努力或功劳无关。

与此相应,保罗在哥林多前书 15章45-47节也对“第一个亚当”和“第二个亚当”耶稣基督做了比较:第一个亚当是出于尘土的属血气者,而末后的亚当耶稣基督则是从天而来的属灵者;若说第一个亚当是有生命的活人(a living being),那么“末后的亚当”基督则是赐生命的灵(a life-giving spirit)。人若在亚当里便要受罪与死的辖制,若在基督里则获得永生,因此我们如何对待这两位“代表”,也就决定了自己的命运。

张大卫牧师将保罗在此所说的“代表性”称为“代表论(Doctrine of Representation)”或“联合论(Principle of Representation and Corporate Solidarity)”。意思是,众人因与亚当联合,故而罪从亚当转嫁过来;而那些与基督联合的信徒,则因基督的义被算为义。就如同在现实的人际与社会结构中,个人并非孤立存在,一个人的犯罪或顺服会影响更多人。

为帮助理解这个概念,张大卫牧师会借用日常示例。例如,有时在某些部族文化中,人们在回答“你叫什么名字?”时,会优先报出部族的名字而非个人姓名,以此表示自己与部族紧密相连。照此类推,在属灵层面,我们都与亚当的“元首”地位紧密相连,因此亚当的罪果也波及到我们;但耶稣基督如今已成为新的“头”,当我们与基督连接,就能享受他所成就的公义之果。张大卫牧师甚至形象地将其比喻为“种子改良论”:以赛亚书53章10节提到,受苦的仆人虽然死了,却要看见后裔;这正预示着耶稣基督经过受死与复活,带来了新的“种子”,使我们得以归入“新亚当”的谱系。

如此看来,最核心、最根本的罪便是不信(unfaith)与不顺从(disobedience)。亚当罪的本质,正是他没有相信并遵行神所说“不可吃”的命令。如果亚当全心信赖并顺服神,那么死亡与罪的统治就不会降临人类。但亚当最终选择了不信,从而让罪与死亡得以作王。

张大卫牧师提到,约翰福音15章中耶稣说“我是葡萄树,你们是枝子”的比喻也在同一脉络下去理解:连于基督这真葡萄树的枝子就能多结果子,而离开基督则什么也不能做,这就是代表论与联合论的要义。张大卫牧师指出,要想与基督联合,就要先与他的死同钉十字架,在基督的复活中获得新生命(加拉太书2章20节)。换言之,我们从亚当而来的属肉体且带着罪性的“旧人”要与基督同葬,然后靠着基督复活的生命重生(参见哥林多后书5章 17节)。只有这样,我们才能真正摆脱罪与死亡的权势,成为“新造的人”。

随后,张大卫牧师也提到创世记12章中神对亚伯拉罕的呼召:“地上的万族都要因你得福”,这同样可以从“代表性与联合性”去理解。神通过一个人亚伯拉罕赐下恩约,惠及万族;同理,亚当一人带来了罪的转嫁,耶稣一人带来了义的转嫁。出埃及记20章的十诫也曾提及“爱我守我诫命的,我必向他们施慈爱,直到千代”;由此可见,无论是罪或福,都不仅仅在个人层面停留,而是会在整个群体与后代中产生连带影响。

在民数记16章可拉的叛乱事件中,我们也看见可拉的罪导致他和他的家人、以及他的财物都一并被消灭,这就是“代表论”和“联合性”带来的可怕例证。而在约书亚记7章的亚干犯罪事件里,亚干本人、他的家人、以及他所有的财产也都被用石头打死并用火焚烧。这些极端严厉的举动,显示当时人们极其惧怕罪的联带效应,唯恐罪的影响继续扩散到整个群体。

张大卫牧师也从创世记15章亚伯拉罕将牛、山羊、绵羊劈开与神立约的场景进行同样的解读:神预先告知亚伯拉罕,他的后裔要在异地寄居四百年受苦;这也说明,作为“代表”的亚伯拉罕,他的顺服或不顺服,他的完全或不完全,都可能对后代产生巨大影响。亚伯拉罕在某些方面没有完全顺服神,这种后果就延续到了后代。这种“代表论”既令人敬畏,同时也蕴含蒙福的应许:一人的行动并非仅限于他个人,而是关乎整个群体、甚至历史的进程。

雅各书 5章17-18节提到先知以利亚祷告使天闭塞不下雨,后来又祷告使天降下大雨,这与保罗所谈到的代表性也有呼应:当神的一位仆人祷告时,影响就涉及到全体百姓;他的祷告能关闭或开启天上的窗户,这说明一个人的位置与权柄绝非只停留在个人层面。

回到罗马书 5章20-21节,保罗指出:“律法本是外添的,叫过犯显多。只是罪在哪里显多,恩典就更显多了。”张大卫牧师形容保罗这里唱出“生命与永生的凯歌”:原先罪导致死亡为王的世界,如今却因耶稣基督的恩典和义的恩赐,转化为生命为王的世界。曾经人类在罪和死亡的残酷统治下苦苦挣扎,但因“新亚当”基督的到来,新的历史由此展开(参见哥林多后书5章 17节)。

因此,张大卫牧师总结说,罗马书 5章12-21节的信息,最终归结为一个问题:我们是依然处于亚当里的旧本性,还是归入基督里的新本性?一旦我们还在亚当里,就注定走向罪与死亡;唯有与基督联合、在基督里活着,才能得到丰盛的义与生命。保罗所阐述的“代表论”与“联合性”并非晦涩难懂的空洞教义,而是关乎我们当下究竟在罪的统治下,还是在恩典的统治下生活的现实问题。正如张大卫牧师不断强调的,惟有基督的恩典能够带领我们跨越死亡通向永生,也是克服亚当的罪与定罪所带来的深重绝望的唯一道路。


2. 基督一人的救恩

在罗马书 5章12-21节中,另一个极为关键的主题是与亚当形成根本对比的“那一位耶稣基督”。张大卫牧师指出,经文中“新亚当”才是决定我们信仰身份认同的核心。正如亚当打开了罪的大门,使死亡与毁灭临到人间;耶稣基督则因在十字架上的顺服与复活,为我们敞开通向义和生命的道路。

保罗在罗马书 5章15-19节里,将“一个人(亚当)的犯罪”与“一个人(基督)的顺服”作了对比:罪与不顺服原先占据的地位,如今被义与顺服所取代;罪人也因此被神称为义人,从而开启全新的生活。张大卫牧师在这里一再提醒我们留意“转嫁(imputation)”这一概念:既然罪能从亚当转嫁到我们,如今基督的义也同样能转嫁给我们;我们原本并没有任何可夸的义,但却可以白白享受基督顺服所成就的成果,这正是恩典的精髓。

保罗在哥林多前书15章中关于亚当与基督的关系的论述,正是相同脉络:第一个亚当虽是有生气的人,却因不顺服带来了罪与死;“末后的亚当”基督却是赐生命的灵,为我们带来永恒的生命。张大卫牧师指出,这种“结构”贯穿了整个福音书和使徒书信:基督的十字架与复活并不单单是他个人的死与复活,而是他作为全人类之“元首”(代表)代替陷在罪中之人而受死、而复活。

也有人会质疑:“耶稣死在十字架上,怎么就自动让我得救了呢?我知道主替我做了我做不到的事,可这和我究竟有什么关系?”对此,张大卫牧师再次强调“代表论”和“联合的原则”。人原本都处在与亚当的联合中,受罪的奴役,却因着耶稣成为新的代表,他代付了罪债;只要我们凭信心与基督联合,基督的顺服与义就会转而成为我们的。正如保罗在加拉太书2章20节所言:“我已经与基督同钉十字架”,并且“现在活着的不再是我,乃是基督在我里面活着”,当我们作出这样的信心告白时,实质上意味着旧人已死,新人已被塑造。张大卫牧师把这个过程称为“种子的根本性改变”,就好像种子本身被换了,因此结出的果子自然而然会不一样。

罗马书 5章17节说:“若因一人的过犯,死就因这一人作了王;何况那些受洪恩又蒙所赐之义的,岂不更要因耶稣基督一人在生命中作王吗?”张大卫牧师指出,这句话表达了罪和死亡作王的时代结束了,如今则是恩典和义作王的时代。保罗用“作王”这词,表示不仅仅是脱离罪疚感那么简单,而是借着基督所赐的新生命,整个存在被赋予了“王权式”的质变。在基督里得到的救恩,不但使我们脱离罪的挟制,还将我们带入义与生命的统治之下,让我们得以实际经验到新的秩序和能力。

张大卫牧师在此再次提到约翰福音15章“葡萄树比喻”的重要性:基督是葡萄树,我们是枝子,连于基督的生命自然会多结果子,若离开基督就一无所成。这种与基督合一(union with Christ),并不仅是教义上的同意,而是关乎实际的生命。因此,教会应当成为经历基督掌权与恩典的场域:基督与我们联合的人在义与生命的根基上共同建造,在基督的身体里彼此服事、成长,并藉此超越罪与死亡的辖制。

在罗马书 3章24-25节有这样的话:“如今却蒙神的恩典,因基督耶稣的救赎,就白白地称义。神设立耶稣作挽回祭,是凭着耶稣的血,借着人的信……”。张大卫牧师阐明,保罗在这里使用了三个类比:奴隶市场(赎价/救赎,redemption)、法庭(称义,justification)与祭坛(挽回祭,propitiation)。基督的救恩,不但替我们付清了罪债,使我们在法庭上被宣判为义,并且他以自己为挽回祭破除罪所带来的隔阂。所有这些恩典,正是藉由这位“代表”——耶稣基督——与我们的合一而应用到我们身上。

代表论在世俗层面也可以找到类似例证:例如,一国元首所签的条约会关乎整个国家人民的命运;家庭中代表人若把房产转让他人,也会影响到全家人。同样,在属灵层面,亚当在罪的“合约”上盖了章,让全人类被束缚在罪与死之下;但耶稣基督签下了义与生命的新“合约”,从而改变了我们的命运。张大卫牧师反复强调,我们若正确理解这些经文,就能看到:罪的严重性固然可怕,但基督的救赎更伟大、更彻底。

在罗马书 5章20-21节的收尾,保罗宣告“罪在哪里显多,恩典就更显多了;就如罪作王叫人死,照样恩典也借着义作王,叫人因我们的主耶稣基督得永生。”张大卫牧师指出,我们不必因为身处“罪极其深重”的环境而绝望,反而更要坚信基督的恩典能胜过一切。历史上的教会也曾多次在最黑暗的时代经历了神恩典的大能,那是因为恩典比罪更有力量,生命比死亡更为浩大。

此外,张大卫牧师引用哥林多后书 5章17节:“若有人在基督里,他就是新造的人,旧事已过,都变成新的了。”亚当带来的“死亡掌权”已成过去,基督里“生命掌权”的新时代已然开启。每一位信徒都要时刻铭记,且在日常生活中靠着圣灵的帮助胜过罪,追求圣洁。

综合而言,当我们紧紧抓住罗马书 5章12-21节中“从亚当到基督”的伟大救恩史,就会发现:对于人类罪的自怜、绝望,或者“我真的能改变吗?”的怀疑,都不再具备立足之地。因着耶稣基督的救恩,信徒不再受亚当堕落的无助束缚,而是归入了“新亚当”的联合之中,得享义与生命,以及永恒的盼望。这个转变不仅是观念上的,也是存在根基被彻底转换的事实;从前死亡为王的权势已然瓦解,如今我们可以在生命中“作王”。

张大卫牧师进而将这真理应用于信徒个人的敬虔生活、教会共同体的异象,以及社会责任上:因为一个人的信与顺服,绝不止影响他个人,也会影响到他的家庭、教会,甚至整个世界。与基督联合的基督徒,就好比带着恩典与生命,走进黑暗世界带来亮光;并在充满不义之处,传扬公义与爱;在绝望之处,播下希望的种子。

罗马书 5章12-21节通过“一个人”这一简洁的表达,浓缩了罪与死亡、义与生命如何在整个人类和个体生命中展开的全貌。保罗在此庄严宣告了亚当不顺从所带来的灾难性后果,以及基督顺服所带来救恩与生命的喜讯。张大卫牧师在宣讲这段经文时,常常劝勉每位信徒反思:“我究竟是在何种代表之下?”若仍滞留于亚当之下,就只会被罪的重担所压倒;唯有进入耶稣基督里,才能白白领受公义与生命。

正因为如此,保罗所说的“因一人的顺从,众人也成为义了”的结论,远不止是给个人带来领悟或安慰,它更是对人存在本质被更新的宣告。张大卫牧师反复强调,这福音才是教会与信徒应当紧紧抓住的核心信息,并且这福音的大能必须落实到日常生活中,引领切实的生命改变。

张大卫牧师强调,罗马书 5章12-21节的核心,不仅仅在于“我们有罪,我们需要恩典”这样的结论,更关键的是“生命的实际”——福音不只是宣告“你得赦罪了”,更是宣告“如今你要在生命中作王”。因此,信徒当从与亚当的旧联合中脱离,活出与耶稣基督联合的新身份。

最后,张大卫牧师指出,罗马书 5章12-21节所启示给信徒的两大真理不容错过:其一是,所有人在亚当里都无法逃避罪与死的命运;其二是,我们在耶稣基督里可以欢喜领受新的义与生命。亚当的影响不容小视,但基督救恩的大能更是超乎想象。保罗说“罪在哪里显多,恩典就更显多”,当信徒在现实生活里亲身体验这句话,就能获得真正的自由与盼望。

正如张大卫牧师所重申的,“因一人的顺从,众人也成为义了”这句话道尽了福音的精髓。看似不可抗拒的死亡与罪权势,终究在耶稣基督的十字架与复活面前宣告败北。那些相信基督的人只要注目这真理,便可与基督联合,在每日生活中经历恩典、公义以及生命的真实。这就是罗马书第5章带给我们的喜讯:亚当一人带来死亡与定罪,耶稣基督一人却将公义与生命赐下。其背后蕴含的是贯穿整个人类历史的宏大救赎故事。张大卫牧师不断劝勉信徒:当我们握住这真理时,不必再向亚当开启的罪恶世界屈服;我们乃是要在耶稣基督所开启的新伊甸——即神的国度里——活出更新的大能。

因此,罗马书 5章12-21节对当今时代的信徒仍然有震撼力。我们虽然生来就与亚当的罪性相连,却可以藉着与耶稣基督的救恩联合而成为新造的人。即使罪与死亡看上去依旧强横如暴君,基督的恩典与公义却远胜于它们。那句“因一人的顺从,众人也成为义了”的宣告,即便我们在每日与罪争战、常常跌倒之时,仍然是支撑我们的福音大能。

张大卫牧师就是借着这段罗马书经文,简明有力地说明了救恩的根本原理——代表性与联合性,以及由此产生的罪的转嫁与义的转嫁。今日我们面临的抉择仍然相同:是继续留在旧的代表亚当之下,还是与新的代表耶稣基督合一?前者会让罪与死的历史延续,后者则会开启义与生命的崭新篇章。当我们持守在基督里,便能见证“罪越多,恩典就越多”的奇妙事实。这正是福音的大能,也是教会真正应当对世界宣扬的盼望信息。

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張ダビデ – アダムとキリスト


1. アダム一人の罪とその影響

ローマ書5章12-21節を見てみると、パウロは「ひとりの人」という表現を9回も繰り返し用いて、アダムとキリストを鮮明に対比させている。張ダビデ牧師は、この対比こそ私たちの信仰の核心を示す代表的な本文だと強調する。「ひとりの人」アダムによって罪がすべての人類に転嫁され、その結果、死が万人を支配するようになったが、今やもう一人の「ひとりの人」イエス・キリストによって義と命がもたらされた、という教理が示されているのがローマ書5章12-21節だからである。

ここで最初に直面する神学的概念は「原罪(original sin)」だ。張ダビデ牧師は、人々が本能的に抱く反発、すなわち「自分は罪を犯したことがないのに、なぜアダムの罪が自分の罪になるのか」という疑問をしばしば取り上げる。実際、多くの人は、自分が直接犯していない犯罪がどうして自分の責任として転嫁されるのか、受け入れがたいと感じる。しかしパウロは本文で、アダムひとりの不従順によって罪が世に入り、その罪によって「死」という暴君のような権威が人類を支配するようになったと述べている。

張ダビデ牧師は、この部分を解説しながら、現代の人類が死の陰に生きている具体例を挙げる。もし私たちの本性が渇望するエデンの園が今も続いているならば、この世が苦痛と罪と死であふれる理由などあるはずがない。だが現実はそうはならない。私たちは望まなくても罪の権威の下に置かれ、それが暴君のように私たちを圧迫するのだ。たとえ「人間は実際に罪を犯しているのだから罪人であることは認めるにしても、なぜアダムひとりの罪が自分と関係あると聖書は言うのか」との疑問が湧いたとしても、聖書はその始点がアダムにあると証言する。すなわち、アダムの不信仰と不従順によって罪が世に入り、その結果として死が人類を支配するに至ったのである。

張ダビデ牧師は、この原理をパウロが説明する際、律法と罪の関係がどのように確立されたのかにも触れている。ローマ書5章13節によると、「罪は律法が与えられる前から世にあったが、律法がなかった時には罪は罪として認められなかった」と記されている。律法はモーセ以降に与えられたが、その前からすでに罪そのものは存在していた。ただ、法的な基準として「罪」が確定していなかっただけであり、モーセの律法が示されたことで初めて、人は罪とは何かをより明確に認識するようになったということだ。例えばカインがアベルを殺した時や、アダムが禁じられた木の実を食べた時、それはすでに「罪」だったが、成文化された律法がなかったため、「法律を破った」という概念としては認められなかったにすぎない。だから、律法がなくても罪は常に存在しており、律法は罪をより鮮明に罪として認識させる機能をもつ。しかし律法自体が罪の問題を根本的に解決してくれるわけではないので、律法によっては人間は罪と死の権威から自由になることはできないのだ。

ローマ書5章14節でパウロは、「アダムからモーセまでの間、アダムの違反と同じような罪を犯さなかった人々にも死は王として君臨した」と述べる。張ダビデ牧師は、この節に注目し、アダムのように直接禁じられた実を食べる行為こそしなかったにせよ、その罪の結果として死がすべての人類に及んだことを強調する。これが、私たちがよく語る「原罪論」の重みである。ひとりのアダムが頭(かしら)となって罪に陥ったがゆえに、彼の子孫はその罪の影響力の下に生まれるというわけだ。

張ダビデ牧師は、使徒パウロがこの段階で「アダムは来るべき方のひな型(型)である」と呼んでいる部分を特に注視すべきだと説く。アダムによって罪と死がもたらされたように、「新しいアダム」であるイエス・キリストを通して、義と命という新しい歴史が開かれることを示唆しているからだ。この構造の中で、私たちはアダムを象徴する「古い人」に属するのか、それともキリストを象徴する「新しい人」に属するのかを黙想せざるを得ない。

ローマ書5章15-19節でパウロは、さらにアダムとキリストの対比を強調する。アダムひとりの不従順によって人類に罪が転嫁されたように、イエス・キリストひとりの従順によって多くの人々が命の救いを得ることになるのだ。ここで再び登場する神学的概念が「転嫁(imputation)」である。張ダビデ牧師は、この「転嫁」を改めて詳しく解き明かす。私たちが直接罪を犯さなかったとしても、アダムの罪が私たちに受け継がれたのと同様、私たち自身にはいささかの義もないにもかかわらず、キリストが成し遂げた完全な義が私たちに与えられる。こうした罪の転嫁(original sin)と義の転嫁(キリストの義)は、人間の能力や功績とは全く無関係に起こる、徹底して神的な主権と恵みによる出来事だ。

これと関連してパウロは、コリント第一の手紙15章45-47節で、最初の人アダムと第二の人アダムとしてのイエス・キリストを比較する。最初の人アダムは土から成った肉の存在だが、最後のアダムであるイエス・キリストは天から来られた霊的なお方だ。最初の人アダムが「生きた魂(a living being)」であるのに対し、第二の人アダムであるキリストは「生かす霊(a life-giving spirit)」という決定的な違いをもつ。アダムのうちにあってはすべての人が罪と死の支配下にあるが、キリストにあっては永遠の命を得ることができる。ゆえに、この二人の代表者を私たちがいかなる態度で迎え入れるかが、人間の運命を左右するのである。

張ダビデ牧師は、本文が語るこの「代表性」について、「代表論(Doctrine of Representation)」または「連合論(Principle of Representation and Corporate Solidarity)」として説明する。つまり、すべての人類はアダムと連合しているゆえに彼の罪が転嫁され、今やキリストと連合した信者たちは、その方の義が転嫁され、新たな命を得るのだ。実際、人間は構造的に互いに絡み合っているように、ひとりの犯罪やひとりの従順は、そのひとりだけにとどまらず、多くの人々に影響を及ぼす。

張ダビデ牧師は、これを日常的な例でも説明する。例えば、「あなたの名前は何ですか?」と問われたとき、ある部族文化圏では、自分自身の個人名よりも先に、その部族の名前を挙げる人々がいる。つまり、その共同体と「連帯」している自覚があるわけだ。このように私たちも霊的な次元で、アダムを「頭(ヘッド)」とする一つの身体として連帯されていたので、アダムが犯した罪の結果を共に背負うことになった。しかし今やイエス・キリストが新しい頭(new head)となってくださったので、私たちがキリストと結びつくとき、キリストが成し遂げられた義の功績がそのまま私たちに流れ込んでくる。そこで張ダビデ牧師は、この原理を「種子改良論」と比喩的に呼んでいる。イザヤ書53章10節で苦難のしもべは死ぬが「子孫(種)を得る」と預言されるが、まさにキリストの死と復活によって、新しい「種子」が現れ、それによって私たちは「新しいアダム」の系譜に属するようになったというわけだ。

このように、最も核心的で重大な罪は、不信仰(unfaith)と不従順(disobedience)である。アダムに現れたその罪の本質は、神が「食べるな」とお命じになった戒めを信じず、破ったことに起因する。もしアダムがまったく神の言葉を信頼し、従っていたのなら、人類に死と罪の支配は及ばなかっただろう。しかしアダムは不信仰の道を選び、その代償として罪と死が王として君臨するようになった。

張ダビデ牧師は、ヨハネの福音書15章の「わたしはぶどうの木、あなたがたはその枝である」という言葉も、同じ文脈で理解すべきだと提示する。ぶどうの木であるキリストと連合している枝は多くの実を結ぶが、その木から離れてしまえば何もできない。これが代表論、そして連合の原理であると。張ダビデ牧師は、キリストと連合するためには、まず私たちの古い人がキリストの死と共に十字架につけられねばならず、キリストの復活によって新しい命を得る経験が必要だと力説する。つまり、本来アダムから受け継いだ肉的で罪にまみれた命は、イエスの十字架と共に葬られ、キリストの復活の命によって新たに生まれるということである(ガラテヤ2章20節)。そうする時、私たちは罪と死の勢力から解放され、「新しい創造(new creation)」となる(コリント第二5章17節)。

張ダビデ牧師は、創世記12章でアブラハムを召された神が「あなたによって地のすべての民族が祝福を得る」と語られた御言葉も「代表性と連帯性」の原理で解釈すべきだという。ひとりのアブラハムを通して全人類が祝福を得るという契約が与えられたのと同じ原理で、アダムひとりが罪を転嫁し、イエスひとりが義を転嫁した。出エジプト記20章の十戒の場面でも、「わたしを愛し、わたしの戒めを守る者には千代に至るまで恵みを施す」とあるように、罪も祝福も決して個人にだけとどまらず、共同体全体や後の世代にまで連帯的な結果を生み出す。

民数記16章のコラの反逆事件では、コラの罪のために、彼とその家族、そして彼の所有物まですべてが処罰を受ける場面があり、これは代表論と連帯性の恐ろしさを端的に示している。ヨシュア記7章のアカンの罪でも、アカンだけでなく家族や財産まですべてが石打ちにされて焼かれてしまう。彼らがこれほど極端な措置をとったのは、罪の連帯的影響力を恐れ、それが共同体全体に及ぶことを根本的に遮断しようとしたからである。

張ダビデ牧師は、創世記15章でアブラハムが雌牛とやぎと雄羊を二つに裂いて神の契約と結びつく場面も同じ脈絡で解釈する。神はアブラハムに「あなたの子孫は400年の間、異国の地で寄留して苦しめられる」と預言されたが、これは契約の代表者であるアブラハムのわずかな従順あるいは不従順、完全さあるいは不十分さまでも後の時代に大きな影響を与えるという点を示している。アブラハムが神の言葉に完全に従えなかった部分が、結果的に後の世代に連鎖していく。こうして一個人の行いであっても、個人の範囲を超えて共同体と歴史を代弁するため、その行為のもたらす余波が子孫に伝わることが代表論の恐ろしさであり、同時に祝福された約束でもある。

ヤコブの手紙5章17-18節で、預言者エリヤが祈ると天が閉ざされて雨が降らず、再び祈ると雨が降ったという場面も、パウロの語る代表性と共鳴する。神の人ひとりの祈りが民全体に影響を与え、その祈りによって天が開かれたり閉ざされたりするのは、ひとりの人の位置と権威が決して個人の次元にとどまらないことを示す。

ローマ書5章20-21節に至ると、パウロは「律法が入ってきたのは、違反が増し加わるためであった」と語り、「しかし罪の増し加わるところには恵みもいっそう満ち溢れる」と宣言する。張ダビデ牧師はこの部分で、パウロが「命と永遠の命の賛歌」を歌っているかのようだと表現する。罪によって死が王として君臨していた世界が、今やイエス・キリストの恵みと義の賜物によって、命が王となる世界へと変わる。これによって、人類が罪と死の支配下で苦しめられていた古い歴史は過ぎ去り、新しいアダムであるキリストによって新しい歴史が開かれる(コリント第二5章17節)。

張ダビデ牧師は、結局、ローマ書5章12-21節のメッセージは「アダムに属する古い本性か、それともキリストに属する新しい本性か」を問う問いに要約できると語る。アダムにとどまる限り、私たちは罪と死の道を歩まずにはいられないが、キリストと連合してその方のうちに生きる時、私たちは義と命の豊かさにあずかる。パウロの言う代表論と連帯性は、単なる難解な教理ではなく、今私たちが罪の支配下で生きるのか、それとも恵みの支配下で生きるのかを決定づける現実的な問題なのだ。張ダビデ牧師が繰り返し強調するように、キリストの恵みこそが、私たちを死を超えて永遠の命へと導く唯一の力であり、アダムの罪と罪責が取り除くことのできなかった深い絶望を克服する道なのである。


2. キリストひとりの義と救い

ローマ書5章12-21節で強調されるテーマは、アダムと決定的に対照をなす「ひとりの人イエス・キリスト」に関する部分である。張ダビデ牧師は、この本文が語る「新しいアダム」こそが、私たちの信仰のアイデンティティを決定づける核心だと力説する。先にアダムが罪の門を開いて死と破滅をもたらしたとすれば、イエス・キリストは十字架での従順と復活によって、義と命に至る道を大きく開いてくださったからである。

パウロはローマ書5章15-19節で、「ひとりの人(アダム)の罪」と「ひとりの人(キリスト)の従順」を明確に対比させる。罪と不従順が支配していた場所に、今は義と従順が打ち立てられ、その結果、罪人であった者たちが義とされ、新しい生を生きるようになったというのだ。張ダビデ牧師は、ここで繰り返し「転嫁(imputation)」という概念を想起させる。罪がアダムから転嫁されたように、今度はキリストの義が私たちに転嫁される。キリストが義なる行いを通して達成された結果を、私たちは「なんの功績もなく」まるごと享受する。それこそが恵みの真髄であると。

この思想は、パウロがコリント第一の手紙15章でアダムとキリストの関係を語る文脈とも密接に結びついている。最初の人アダムは生きた魂となったが、不従順によって罪と死をもたらし、最後のアダムであるイエス・キリストは人々に永遠の命をもたらす「生かす霊」となった。張ダビデ牧師は、これこそ福音書と使徒書簡全体に流れる中心的筋書きだと述べる。イエス・キリストの十字架と復活は、ひとりの人の死と復活を超えて、人類全体の頭(代表)として、罪に沈む者たちに代わって死に、そして再び生きてくださったということである。

こう言うと、中には「イエス様が十字架を背負われたからといって、なぜ私が自動的に救いを得るのか。自分ができなかったことをイエス様がなさったのはわかるが、それがどうして私に適用されるのか」と疑問を投げかける人もいるだろう。これに対して張ダビデ牧師は、「代表論」と「連合の原理」がその答えを提示すると繰り返し主張する。人間はもともとアダムと罪の連帯の中に生まれ、その罪の隷属から逃れられなかったが、イエスが新しい代表者としてその罪の代価を支払ってくださったからこそ、私たちは「信仰によって」キリストと連合する瞬間、キリストの従順と義がそのまま自分のものとなる。パウロがガラテヤ2章20節で示すように、「私はキリストとともに十字架につけられた」と告白し、「もはや私が生きるのではなく、キリストが私のうちに生きておられる」と宣言する時、私たちは実質的に古い自分が死に、新しい人として生まれ変わるのだ。張ダビデ牧師は、この過程を「種子の根本的変化」とも説明する。まるで種そのものが新たに変えられたので、今や異なる実を結ばざるを得ないというわけである。

ローマ書5章17節を見ると、「もしひとりの人の罪によって、そのひとりを通して死が王として君臨したのなら、なおさら、恵みと義の賜物を豊かに受ける者たちは、ひとりのイエス・キリストを通して命にあって王として君臨するだろう」と述べられている。張ダビデ牧師は、この表現について、死と罪が王として君臨していた時代は終わり、今や恵みと義が王として君臨する時代が到来したことを宣言するものだと解釈する。パウロは「王として君臨する」という表現を用いて、人がただ罪悪感から解放されるだけでなく、キリストによって得た新しい命が私たちの存在全体を支配する質的変化を起こすと見ている。イエス・キリストの救いの御業は、罪からの解放にとどまらず、私たちを義と命の王権の下に移し、新しい秩序と力を享受させる出来事なのである。

この箇所で張ダビデ牧師は、ヨハネの福音書15章の「ぶどうの木のたとえ」を改めて引用する。イエスがぶどうの木、私たちがその枝であるので、幹にとどまる枝は必然的に実を結ぶが、離れてしまった枝は何の実も結べない。こうしてキリストとの連合は、私たちの生を決して以前のままでいられなくする。さらに、イエスがヨハネの福音書15章9節以下で「父がわたしを愛されたように、わたしもあなたがたを愛した。あなたがたはわたしの愛のうちにとどまりなさい」と語られた招きは、私たちがキリストの愛と御言葉のうちに絶えずとどまることが、霊的成長と豊かさの必須の鍵であることを示している。

張ダビデ牧師は、これを「代表であるキリストとの合一」と呼ぶ。連合は単なる教理的同意ではなく、実際の生活に深く関わる問題であるため、教会はひとつの身体としてキリストの統治と恵みを経験する場であるべきだと説く。つまり、キリストと連合する者たちは義と命に根を下ろし、キリストの体である教会の中で互いに仕え合い成長していく。その過程を通して、罪と死の支配を超える具体的な生の変化がもたらされるのだ。

ローマ書3章24-25節には、「キリスト・イエスにある贖いによって、神の恵みにより無償で義とされる。神はこのイエスを、その血による信仰を通して和解のいけにえ(贖いの供え物)として立てられた」というように記されている。張ダビデ牧師は、パウロが用いる三つの比喩―奴隷市場(贖い)、法廷(義認)、祭壇(和解のいけにえ)―を通して、イエス・キリストの救いの御業がいかに代表的かつ代償的であり、また実質的な意味をもつかを説明する。イエスは私たちの罪の代価を身代わりに支払い、罪人である私たちが法廷で「義人だ」と宣言されるようにし、大祭司としてご自分の身を和解のいけにえとして捧げることで罪の隔たりを取り去られた。これらすべての救いの恵みが「代表であるイエス」との連合を通して適用される、と張ダビデ牧師は繰り返し語る。

この代表論は、世の中の例えを挙げても説明できる。国家の代表者が締結した条約一つが国民全体の運命を左右するように、家庭の代表が家の所有権を他人に譲れば、その構成員全体が連帯的に影響を受けるように、一人の決定が個人を超えて共同体全体に及ぶのである。霊的な側面でも同じことが言える。アダムが罪の契約書に「判子」を押して人類全体を罪と死に縛り付けたとすれば、イエス・キリストは義と命の契約書に「判子」を押して私たちの運命を変えてくださった。だからこそ張ダビデ牧師は、これらの節を読む時、罪の深刻さはもちろんのこと、キリストの救いの御業がいかに大きく包括的であるかに目を開かねばならないと力説する。

ローマ書5章20-21節の結論部分で、パウロは罪が増し加わるために律法が与えられたと言い、「しかし罪の増し加わるところには恵みがいっそう満ち溢れる」と宣言する。死が王として君臨していたところに、今や恵みが王として君臨し、イエス・キリストによって人は永遠の命にあずかると高らかに述べる。張ダビデ牧師はこの言葉を引用し、たとえ世の中が罪に覆われているように見えても、落胆してはならないと助言する。むしろキリストの恵みがその罪を覆ってなお余りあるという事実を握るべきなのだ。実際、教会史を振り返ると、もっとも暗鬱とした時代にこそ、神の恵みが爆発的に顕現した事例が多く見られる。それは恵みが罪より強力であり、命が死よりもはるかに勝っているからである。

あわせて張ダビデ牧師は、コリント第二5章17節「だれでもキリストのうちにあるなら、その人は新しい創造である。古いものは過ぎ去り、見よ、すべてが新しくなったのである」というパウロの宣言も引用する。アダムのうちにあって死が王として君臨した時代は過ぎ去り、今やキリストにあって命が王として君臨する時代が開かれたのだ。信者はこの事実を日々意識し、さらには生の中で罪に打ち勝ち、聖なる歩みを求める方向へ自然に向かっていくべきだ。

総じて、ローマ書5章12-21節に示される「アダムからキリストへ」と続くこの救いの大叙事を握る時、人間の罪に対する自己憐憫や絶望、あるいは「本当に自分が変わることなどできるのか?」という懐疑が居場所を失うと語る。実際、イエス・キリストを信じ、罪の赦しを受けた聖徒は、もはやアダムの堕落に引きずられる存在ではなく、「新しいアダム」と連合して義と命、そして永遠の希望を抱く者となったことを日々確認すべきである。それは単なる観念的な話ではなく、実際に存在の根本が変わったという宣言であるがゆえ、死が王として君臨していたところから、いつの間にか抜け出し、命にあって「王として君臨する」生き方ができるようになるのだ。

張ダビデ牧師は、この真理を聖徒一人ひとりの敬虔生活や教会共同体のビジョン、さらには社会的責任へと拡張して適用するよう提案する。ひとりの信仰と従順は、決してその個人の枠にとどまらず、家庭や教会、さらに世の中にまで影響を及ぼす「連帯的」性格をもっているからだ。したがって、イエス・キリストの義と命が流れるクリスチャンひとりは、暗い世のただ中で明るい光を照らす可能性と使命を同時に背負った存在となる。ひとりの人がイエス・キリストから代表権を委任され、罪がはびこる場所に恵みと命を運び、不義に満ちた場所に正義と愛を伝え、絶望が色濃い場所に希望を植える生き方をするのだ。

ローマ書5章12-21節は、「ひとりの人」という表現を通して、罪と死、そして義と命の歴史がいかに人類と個々人に展開していくかを圧縮して示している。パウロはこの本文で、アダムの不従順がもたらした壊滅的な結果と、キリストの従順がもたらした救いと命の祝福を厳粛に宣言している。張ダビデ牧師は、この本文を説教するにあたり、各聖徒が「いったい自分はどの代表の下にいるのか?」を省みるよう促してきた。アダムの下にとどまるなら、罪の重みから永遠に解放されることはないが、イエス・キリストのうちに入るならば、義と命を贈り物として受けることができるのだ。

こうして「ひとりの人の従順によって多くの人が義とされる」というパウロの結論は、単なる個人的悟りや信仰的慰めを超えて、実際に存在が刷新されることを告げ知らせる。張ダビデ牧師は、この福音こそが教会と聖徒が握るべき核心のメッセージであり、この福音の力が信仰告白の次元を越えて生活の変化をもたらさねばならないと繰り返し強調してきた。

張ダビデ牧師によれば、ローマ書5章12-21節の核心は、ただ「罪がある、恵みがある」というだけでなく、「命の現実性」にある。福音は、私たちに「罪の赦しを受けた」という宣言だけを伝えるのでなく、「今やあなたがたは命にあって王として君臨しなさい」という新しい秩序を付与する。よって、信者はアダムの罪と連合した古いアイデンティティを断ち切り、イエス・キリストと連合した新しいアイデンティティを生きる使命を帯びているのだ。

張ダビデ牧師は、ローマ書5章12-21節を通して聖徒たちが二つの事実を明確にとらえるよう促す。第一に、アダムのうちにあってはすべての人間が罪と死の運命を免れ得ないことを認識する。第二に、イエス・キリストのうちにあっては、新しい義と命の運命を喜んで受け入れることだ。アダムの影響力を否定することはできないが、それを乗り越えるキリストの救いの御業は、いっそう大きく、さらに強力である。罪が深いほど恵みがいっそう満ち溢れるというパウロの告白を現実の中で体験する時、信者は真の自由と希望を得る。

張ダビデ牧師が強調するように、「ひとりの人の従順によって多くの人が義とされる」という言葉は、福音の核心を突く一文である。罪のうちに生まれた全人類が、抗えないと思われた死の権勢さえも、イエス・キリストの十字架と復活の前では崩れ去った。信じる者がその事実を見上げ、キリストと連合して日々恵みと義、そして命の実体を味わうことこそ、ローマ書5章が伝える最も喜ばしい知らせである。

アダムひとりによって死と罪の宣告が下されたが、イエス・キリストおひとりによって義と命がもたらされた。このシンプルな宣言には、人類史全体を貫く壮大な救済史が凝縮されている。張ダビデ牧師は、信徒たちがこの真理をつかむ時、かつてアダムが開いてしまった罪の世界にもはや屈せず、イエス・キリストが展望された新しいエデン、すなわち神の国の力をこの地上においても具体的に実現していくことができるのだと繰り返し説いている。

そういうわけで、ローマ書5章12-21節のメッセージは、現代を生きる信者にとっても依然として力強い。私たちは生まれながらにアダムの罪性と連合しているが、イエス・キリストの救いにあずかることで新しい被造物となれる。罪と死がいかに強い暴君のように見えても、キリストの恵みと義はそれをはるかに凌ぐ力をもっている。「ひとりの人の従順によって多くの人が義とされる」というこの宣言は、私たちが日々罪と戦い、つまずく時でさえ、なお私たちを支え続ける福音の力なのである。

このように、張ダビデ牧師はローマ書5章12-21節を通して、救いの根本原理である代表性と連帯性、そこから派生する罪の転嫁と義の転嫁を簡潔かつ力強く説き明かす。結局、今日の私たちに突きつけられた選択は、古い代表であるアダムのうちにとどまるか、それとも新しい代表であるイエス・キリストと連合するかの問題である。その結果は、罪と死の継続か、あるいは義と命の新たな歴史かに分かれる。私たちがキリストのうちにとどまる時、罪の増し加わるところに恵みがいっそう増し加わるという奇跡のような出来事が起こる。張ダビデ牧師は、これこそ福音の力であり、教会が伝えるべき真の希望のメッセージだと力説している。

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David Jang – Adán y Cristo


1. El pecado de un solo hombre, Adán, y su impacto

Al examinar Romanos 5:12-21, observamos que Pablo repite la expresión “un solo hombre” hasta nueve veces, contrastando intensamente a Adán y a Cristo. El pastor David Jang enfatiza que este contraste constituye un pasaje representativo que revela el núcleo de nuestra fe. Debido al pecado de “un solo hombre”, Adán, el pecado fue imputado a toda la humanidad y, como resultado, la muerte dominó a todos. Ahora, por el otro “un solo hombre”, Jesucristo, nos ha llegado la justicia y la vida. Esta enseñanza se encuentra precisamente en Romanos 5:12-21.

El primer concepto teológico que encontramos aquí es el “pecado original (original sin)”. El pastor David Jang menciona con frecuencia la reacción instintiva de la gente contra esta doctrina: “¿Por qué se me considera pecador si nunca he cometido el pecado de Adán?”. En efecto, resulta difícil aceptar cómo un crimen que no cometimos directamente nos puede ser atribuido. Sin embargo, Pablo afirma en el texto que, a causa de la desobediencia de un solo hombre, Adán, el pecado entró en el mundo y, como consecuencia, el poder tiránico de la muerte pasó a dominar a la humanidad.

Al explicar esta parte, el pastor David Jang presenta ejemplos concretos de cómo la humanidad vive hoy bajo la sombra de la muerte. Si todavía existiera el Jardín del Edén tal como lo anhela nuestro ser más profundo, no habría razón para que el mundo actual estuviera lleno de sufrimiento, de pecado y de muerte. Pero la realidad no es así. Estamos sometidos al poder del pecado, que nos oprime como un tirano. Incluso admitiendo que “los seres humanos pecan realmente, así que reconocemos que somos pecadores”, algunos se preguntan: “¿Por qué, entonces, la Biblia dice que el pecado de un solo hombre, Adán, tiene algo que ver conmigo?”. Sin embargo, la Escritura testifica que el origen está en Adán. Por la incredulidad y desobediencia de Adán, el pecado entró en el mundo y la muerte comenzó a dominar a la humanidad.

El pastor David Jang también señala cómo Pablo, al explicar este principio, expone la relación entre la Ley y el pecado. En Romanos 5:13, se lee: “Pues antes de la ley ya había pecado en el mundo, pero donde no hay ley, el pecado no se imputa como tal”. Si bien la Ley se dio en tiempos de Moisés, el pecado ya existía antes de eso. Lo que sucedía era que, al no estar presente un estándar legal explícito, no se definía formalmente como “pecado”. Solo después de la entrega de la Ley de Moisés se pudo identificar claramente lo que era el pecado. Por ejemplo, cuando Caín mató a Abel o cuando Adán comió del fruto prohibido, ya era un acto pecaminoso. Sin embargo, al no existir una Ley escrita, no se hablaba en términos de “violar una norma”. Así pues, incluso sin la Ley, el pecado seguía existiendo, y la función de la Ley consistía en hacer aún más evidente la naturaleza del pecado. No obstante, la Ley en sí misma no resuelve el problema del pecado de manera fundamental, por lo que por medio de ella no podemos liberarnos del poder del pecado y de la muerte.

En Romanos 5:14, Pablo afirma: “No obstante, la muerte reinó desde Adán hasta Moisés, incluso sobre los que no pecaron de la misma manera que pecó Adán”. El pastor David Jang destaca este versículo para subrayar que, aunque no cometieron el acto de comer el fruto prohibido, la muerte alcanzó a todos los seres humanos como consecuencia del pecado de Adán. Este es el peso que posee la “doctrina del pecado original”. Debido a que un solo hombre, Adán, como cabeza de la humanidad, cayó en la transgresión, todos sus descendientes nacen bajo la influencia de ese pecado.

El pastor David Jang señala que en este punto Pablo llama a Adán “figura del que había de venir”. Así como el pecado y la muerte llegaron por medio de Adán, el “Nuevo Adán”, Jesucristo, inaugura una nueva historia de justicia y de vida. Frente a esta estructura, debemos reflexionar si seguimos perteneciendo al “viejo hombre” representado por Adán, o al “Nuevo Hombre” que representa Cristo.

En Romanos 5:15-19, Pablo continúa enfatizando este contraste entre Adán y Cristo. Así como a través de la desobediencia de Adán el pecado fue imputado a la humanidad, por la obediencia de Jesucristo muchos reciben la salvación y la vida. En este contexto, el pastor David Jang vuelve a explicar detenidamente el concepto teológico de la “imputación (imputation)”. Aunque no hayamos pecado personalmente como Adán, su pecado se nos transfiere; del mismo modo, aunque no tengamos justicia propia, la justicia perfecta de Cristo se nos otorga a nosotros. Es decir, la “imputación del pecado (original sin)” y la “imputación de la justicia (la justicia de Cristo)” se llevan a cabo sin que intervenga la capacidad o el mérito humano, siendo fruto exclusivo de la soberana gracia divina.

En relación con esto, Pablo compara en 1 Corintios 15:45-47 al primer hombre, Adán, con el segundo Adán, Jesucristo. El primer hombre, Adán, es un ser terreno formado del polvo, mientras que el último Adán, Jesucristo, vino del cielo. Si el primer hombre, Adán, fue un “alma viviente” (un ser viviente), el segundo Adán, Cristo, es “Espíritu que da vida”. La diferencia esencial radica en que, mientras todos mueren bajo el dominio del pecado en Adán, en Cristo reciben vida eterna. Nuestra actitud hacia estos dos representantes determina nuestro destino.

El pastor David Jang explica que esta representatividad se conoce como la “Doctrina de la Representación” o el “Principio de la Representación y Solidaridad Corporativa”. Toda la humanidad está unida a Adán, de manera que su pecado se nos atribuyó; ahora, los creyentes unidos a Cristo reciben la justicia de Él y, por lo tanto, obtienen la nueva vida. En el plano humano y estructural, nuestras vidas están entrelazadas: el pecado de un solo hombre y la obediencia de otro no se limitan a afectar únicamente a esa persona, sino que influyen en muchos.

El pastor David Jang ofrece ejemplos de la vida cotidiana para ilustrar esto. Por ejemplo, cuando en algunas culturas tribales se pregunta: “¿Cuál es tu nombre?”, algunos responden primero con el nombre de su tribu antes que con su nombre personal, reconociendo su pertenencia solidaria a la comunidad. De la misma manera, nosotros estábamos unidos a Adán como nuestra “cabeza”, y por ello cargamos con las consecuencias de su pecado. Pero ahora Jesús, el Cristo, se convierte en nuestra “nueva cabeza”; al estar unidos a Él, la justicia que Él logró se transfiere íntegramente a nosotros. El pastor David Jang usa a modo de analogía el término “teoría de mejoramiento de la simiente”. En Isaías 53:10 se anuncia que, aunque el Siervo sufriente muera, verá “su descendencia”. A través de la muerte y la resurrección de Cristo, surge una “nueva simiente”, y gracias a ella pasamos a pertenecer al linaje del “Nuevo Adán”.

El pastor David Jang señala que el pecado más esencial y más grave es la incredulidad (unfaith) y la desobediencia (disobedience). La esencia del pecado de Adán radicó en no creer ni cumplir el mandamiento divino de “no comas”; si hubiera confiado plenamente y obedecido, la muerte no habría reinado sobre la humanidad. Sin embargo, Adán eligió el camino de la incredulidad, lo que trajo como consecuencia que la muerte reinara sobre el género humano.

El pastor David Jang sugiere que debemos leer Juan 15 —“Yo soy la vid, vosotros los pámpanos”— a la luz de la misma idea. Si las ramas permanecen unidas a la vid, que es Cristo, producen fruto abundantemente; sin embargo, separadas de Él, nada pueden hacer. Este es el principio de la “Doctrina de la Representación” y de la unión con Cristo. Para estar unidos a Cristo, primero nuestro viejo hombre debe ser crucificado con Él, y debemos experimentar la resurrección a una nueva vida (Gálatas 2:20). Dicho de otro modo, la vida carnal y pecaminosa que heredamos de Adán queda sepultada con la cruz de Jesús, y nacemos de nuevo con la vida resucitada de Cristo (2 Corintios 5:17). Solo así podemos liberarnos del poder del pecado y de la muerte, y convertirnos en una nueva creación.

El pastor David Jang utiliza Génesis 12 para ilustrar este principio de “representación y solidaridad”: Dios llamó a Abraham y le prometió: “En ti serán benditas todas las familias de la tierra”. Fue el pacto mediante el cual, a través de un solo hombre, Abraham, toda la humanidad recibiría la bendición. El mismo principio se aplica a cómo “un solo hombre, Adán”, transmite el pecado, mientras que “un solo hombre, Jesús”, transfiere la justicia. En Éxodo 20, donde se exponen los Diez Mandamientos, Dios también promete bendecir hasta mil generaciones a quienes le aman y guardan sus mandamientos. El pecado y la bendición nunca se limitan a un individuo, sino que, en solidaridad, abarcan a la comunidad entera y a las generaciones futuras.

Números 16 describe la rebelión de Coré. Vemos que el pecado de Coré arrastra no solo a él, sino también a su familia y sus posesiones a la destrucción. Esto ilustra de forma dramática la seriedad de la “Doctrina de la Representación” y de la “solidaridad”. También en Josué 7, cuando Acán peca, no es únicamente él quien sufre el castigo, sino toda su familia y posesiones, que son apedreadas y quemadas. Tales medidas extremas tenían el objetivo de cortar de raíz la influencia solidaria del pecado sobre la comunidad.

El pastor David Jang relaciona con este tema la escena de Génesis 15, donde Abraham parte por la mitad animales como becerras, cabras y carneros en relación con el pacto divino. Dios le revela a Abraham que sus descendientes serán extranjeros en tierra ajena durante 400 años y padecerán. Esto demuestra que la fidelidad o la falta de obediencia de Abraham, el representante del pacto, acarreará consecuencias que recaerán en las generaciones sucesivas. Cualquier acto de obediencia parcial o de desobediencia afectará a su descendencia. Así de temible y a la vez esperanzador resulta el principio de la representación y la solidaridad: un solo individuo, que representa a una comunidad y a la historia, puede ver multiplicados los efectos de su conducta en la posteridad.

Santiago 5:17-18 menciona que, cuando Elías oró, dejó de llover, y cuando volvió a orar, la lluvia descendió. La repercusión de la oración de un solo siervo de Dios influyó en todo el pueblo, abriendo y cerrando el cielo. Esto confirma, de manera coherente con el argumento de Pablo, que la posición y autoridad de una sola persona no se circunscriben a su plano individual.

En Romanos 5:20-21, Pablo afirma que la Ley vino para que el pecado abundara más, pero que donde abundó el pecado, sobreabundó la gracia. El pastor David Jang describe este pasaje como un “canto a la vida y a la vida eterna”. El mundo que era gobernado por el poder de la muerte ahora se transforma en un mundo donde la vida reina, gracias a la gracia de Jesucristo y al don de justicia que nos ha sido concedido. Así llega a su fin la vieja historia de la humanidad, sumida en el dolor bajo el dominio del pecado y la muerte; y se abre una nueva historia gracias al “Nuevo Adán”, Jesucristo (2 Corintios 5:17).

En última instancia, el pastor David Jang explica que Romanos 5:12-21 nos plantea la pregunta: “¿Pertenecemos a la antigua naturaleza en Adán o a la nueva naturaleza en Cristo?”. Mientras permanezcamos en Adán, estamos irremediablemente abocados al pecado y a la muerte; pero si nos unimos a Cristo y vivimos en Él, recibimos la plenitud de la justicia y de la vida. La teoría de la representación y la solidaridad que Pablo expone no es una doctrina abstrusa, sino un asunto práctico que determina si vivimos bajo el poder del pecado o bajo el poder de la gracia. El pastor David Jang destaca repetidamente que la gracia de Cristo es la única que nos conduce de la muerte a la vida eterna, y que es la vía para superar la profunda desesperación que el pecado y la condenación heredados de Adán no podían eliminar.


2. La justicia y la salvación de un solo hombre, Cristo

El tema principal de Romanos 5:12-21 es la referencia al “un solo hombre Jesucristo”, el cual contrasta de forma decisiva con Adán. El pastor David Jang enfatiza que este “Nuevo Adán” descrito en el texto de Romanos es el núcleo que define nuestra identidad de fe. Si Adán abrió la puerta al pecado, introduciendo la muerte y la ruina, Jesucristo, por Su obediencia en la cruz y Su resurrección, abrió de par en par el camino hacia la justicia y la vida.

Pablo expone en Romanos 5:15-19 la contraposición entre “el pecado de un solo hombre (Adán)” y “la obediencia de un solo hombre (Cristo)”. Donde antes reinaban el pecado y la desobediencia, ahora se han establecido la justicia y la obediencia, de modo que quienes eran pecadores han sido justificados y viven una nueva vida. El pastor David Jang recalca aquí el concepto de “imputación (imputation)”. Así como el pecado de Adán se nos imputa, la justicia de Cristo también se nos imputa. Es un regalo inmerecido que disfrutamos completamente gracias a la obra justa que Cristo realizó. Esta es la esencia de la gracia.

Este pensamiento está vinculado con la enseñanza de Pablo en 1 Corintios 15, donde compara a Adán y a Cristo. El primer hombre, Adán, era “un alma viviente” pero, por su desobediencia, introdujo el pecado y la muerte; el último Adán, Jesucristo, es “Espíritu que da vida” y nos trae la vida eterna. El pastor David Jang afirma que este planteamiento es el hilo conductor tanto de los evangelios como de las epístolas paulinas. La cruz y la resurrección de Jesucristo trascienden la historia de la muerte de un individuo, pues Cristo, como cabeza y representante de toda la humanidad, murió y resucitó por los que están sumidos en el pecado.

Algunos podrían objetar: “¿Por qué mi salvación depende automáticamente de la muerte de Jesús en la cruz? Comprendo que Él hizo lo que yo no pude hacer, pero ¿cómo se aplica eso a mí?”. Ante esto, el pastor David Jang insiste en que la “Doctrina de la Representación” y el “principio de la unión con Cristo” nos ofrecen la respuesta. El hombre nace unido al pecado y no puede liberarse de esa esclavitud. Sin embargo, al asumir Cristo la representación y cargar con el castigo del pecado, todos los que se “unen a Él por la fe” reciben los beneficios de su obediencia y de su justicia. Así lo expresa Pablo en Gálatas 2:20: “Estoy crucificado con Cristo, y ya no vivo yo, sino que Cristo vive en mí”. Este es el momento real en que el viejo hombre muere y nace el nuevo hombre. El pastor David Jang lo describe como un “cambio radical de la simiente”. Al cambiar la semilla, el fruto que se produce es completamente distinto.

Romanos 5:17 dice: “Pues si por la transgresión de un solo hombre reinó la muerte por ese solo hombre, ¡cuánto más reinarán en vida por medio de un solo hombre, Jesucristo, los que reciben en abundancia la gracia y el don de la justicia!”. El pastor David Jang explica que, si antes la muerte dominaba como un monarca despótico, ahora, gracias a Cristo, llega la era en que reina la justicia y la gracia. Al emplear la expresión “reinarán en vida”, Pablo no se limita a señalar que somos liberados de la culpa del pecado, sino que describe una transformación cualitativa de todo nuestro ser bajo la nueva autoridad de la vida. La obra salvífica de Jesucristo no solo nos libera del pecado, sino que nos introduce en el gobierno de la justicia y de la vida para disfrutar de un nuevo orden y de un nuevo poder.

En este punto, el pastor David Jang regresa a la metáfora de Juan 15 del “viñedo”. Cristo es la vid y nosotros las ramas. Estar unidos a la vid produce fruto ineludiblemente, mientras que separados de ella nada podemos hacer. Así, la unión con Cristo transforma de tal forma nuestra vida que nos impide seguir siendo los mismos de antes. Es más, en Juan 15:9 y siguientes, Jesús señala: “Como el Padre me ha amado, así también yo os he amado; permaneced en mi amor”. Esto revela que permanecer en el amor y la palabra de Cristo es la clave imprescindible para nuestro crecimiento espiritual y nuestra plenitud.

El pastor David Jang llama a esta unión “unión con el Representante”, destacando que tal unión no es una simple aceptación teórica, sino una realidad de vida. La Iglesia, como el Cuerpo de Cristo, debe ser el espacio donde se experimente el gobierno y la gracia de Cristo. Unirse a Cristo implica echar raíces en la justicia y en la vida, y crecer en medio de la comunión de los creyentes. De esta forma, se produce un cambio real que supera el poder del pecado y de la muerte.

Romanos 3:24-25 declara: “Y son justificados gratuitamente por su gracia, mediante la redención que es en Cristo Jesús, a quien Dios puso como propiciación por medio de la fe en su sangre”. El pastor David Jang indica que Pablo usa tres imágenes distintas —el mercado de esclavos (la redención), el tribunal (la justificación) y el altar (el sacrificio de expiación)— para mostrar lo representativo, sustitutivo y concreto de la obra salvadora de Cristo. Jesús pagó nuestro rescate por el pecado, nos declara justos en el tribunal y, a la vez, se ofrece como sacrificio expiatorio para derribar la barrera del pecado. Y todo esto se aplica en nuestras vidas a través de la unión con “Cristo como nuestro representante”, insiste el pastor David Jang.

La “Doctrina de la Representación” puede ilustrarse con ejemplos del mundo. Cuando el representante de un país firma un tratado, ese acto afecta el destino de toda la nación. Del mismo modo, si el representante de un hogar cede la propiedad de la casa, toda la familia queda implicada. Espiritualmente sucede algo similar: Adán selló el contrato con el pecado, encerrando a la humanidad en la esclavitud de la muerte, mientras que Jesucristo firmó el contrato con la justicia y la vida, transformando nuestro destino. Por ello, el pastor David Jang insiste en que, al leer Romanos 5, debemos reconocer no solo la gravedad del pecado, sino también la grandeza y el alcance total de la obra redentora de Cristo.

En los versículos finales de Romanos 5:20-21, Pablo concluye proclamando que, aunque el pecado abundó, la gracia sobreabundó, y que, si el pecado llevó a la muerte a reinar, ahora la gracia conduce a la vida eterna mediante Jesucristo. El pastor David Jang, al citar estas palabras, nos anima a no desesperar ante la abundancia de pecado que vemos en el mundo. Más bien, hemos de aferrarnos a la verdad de que la gracia de Cristo supera y anula el pecado. La historia de la Iglesia demuestra que, en las épocas más oscuras, la gracia divina ha irrumpido de manera poderosa. Esto se debe a que la gracia es más fuerte que el pecado, y la vida es infinitamente superior a la muerte.

Además, el pastor David Jang cita 2 Corintios 5:17: “De modo que si alguno está en Cristo, nueva criatura es; las cosas viejas pasaron; he aquí todas son hechas nuevas”. En Adán, el reinado de la muerte llegó a su fin y, en Cristo, comenzó el reinado de la vida. Cada creyente debe renovar diariamente su conciencia de esta verdad, lo que impulsa a vencer al pecado y a buscar la santidad. Así, la salvación que trae Cristo no consiste solo en la liberación del pecado, sino que encamina al creyente a una transformación real de la existencia.

En conjunto, Romanos 5:12-21, que describe la gran historia de la salvación en el paso de “Adán a Cristo”, nos libera de la desesperación ante nuestro pecado y de la pregunta: “¿Realmente puedo cambiar?”. Quienes creen en Jesucristo y reciben el perdón de sus pecados ya no viven arrastrados por la caída de Adán, sino que, unidos al “Nuevo Adán”, pueden acoger la justicia, la vida y la esperanza eternas. Este no es un mero concepto, sino una transformación ontológica: dejamos el lugar donde reinaba la muerte y pasamos a reinar en vida.

El pastor David Jang sugiere que esta verdad se aplique en la piedad personal, en la visión de la comunidad eclesial y en la responsabilidad social. Esto se debe a que la fe y la obediencia de un individuo no se quedan en el ámbito personal, sino que afectan al hogar, la Iglesia e incluso la sociedad. Por lo tanto, un solo cristiano, portador de la vida y la justicia de Cristo, puede iluminar un mundo oscuro. Al recibir la autoridad de Jesús como nuestro representante, llevamos gracia y vida donde abunda el pecado, justicia y amor donde reina la injusticia, y esperanza donde domina la desesperación.

Romanos 5:12-21, mediante la expresión “un solo hombre”, muestra de manera condensada cómo se despliega en la humanidad la historia del pecado, de la muerte, de la justicia y de la vida. Pablo declara de manera solemne los resultados catastróficos de la desobediencia de Adán y la bendición de salvación y vida que aporta la obediencia de Cristo. Al predicar sobre este pasaje, el pastor David Jang invita a cada creyente a preguntarse: “¿Bajo qué representante estoy viviendo?”. Si seguimos en Adán, el peso del pecado nos hundirá eternamente; mas si entramos en Cristo, recibimos como don la justicia y la vida.

Así, la afirmación de Pablo, “por la obediencia de uno, muchos serán constituidos justos”, excede la mera meditación individual o el consuelo de la fe, y constituye una declaración de transformación radical del ser. El pastor David Jang señala que este mensaje del evangelio es la esencia que la Iglesia y los creyentes deben abrazar, destacando que el poder del evangelio debe trascender la simple “confesión de fe” y llevarnos a un cambio real de vida.

El pastor David Jang subraya que el punto crucial de Romanos 5:12-21 no se limita a “existe el pecado y existe la gracia”, sino que enfatiza la “realidad de la vida”. El evangelio no solo declara “has recibido el perdón de tus pecados”, sino que proclama un nuevo orden: “Ahora reina en vida”. Por lo tanto, el creyente está llamado a romper con su antigua identidad unida al pecado de Adán y a vivir conforme a su nueva identidad en Cristo, teniendo la misión de encarnar esa nueva realidad.

El pastor David Jang concluye que Romanos 5:12-21 nos invita a aferrarnos a dos verdades fundamentales. Primero, que en Adán todos estamos sujetos al pecado y a la muerte; segundo, que en Jesucristo recibimos la nueva realidad de la justicia y de la vida con gozo. Es innegable la influencia de Adán, pero la obra salvadora de Cristo es aún mayor y más poderosa. Cuando en la vida cotidiana experimentamos la verdad de que “cuanto más abunda el pecado, la gracia sobreabunda”, obtenemos la verdadera libertad y esperanza.

Según reitera el pastor David Jang, la declaración “por la obediencia de uno muchos serán constituidos justos” penetra el corazón del evangelio. Incluso el poder que parecía invencible de la muerte provocada por el pecado de Adán se ve doblegado por la cruz y la resurrección de Jesucristo. Todo el que cree en esta verdad y se une a Cristo vive diariamente la realidad de la gracia, la justicia y la vida, tal como proclama Romanos 5.

Por tanto, aunque el pecado y la muerte entraron por medio de un solo hombre, Adán, la justicia y la vida llegaron por medio de un solo Hombre, Jesucristo. En esta simple afirmación se condensa toda la gran historia de la redención humana. El pastor David Jang enseña que, cuando los creyentes abrazan esta verdad, no se verán más sometidos al pecado que trajo Adán, sino que podrán manifestar aquí y ahora el poder del nuevo Edén abierto por Jesucristo, es decir, el reino de Dios.

De esta forma, el mensaje de Romanos 5:12-21 sigue siendo poderoso e inmutable para nosotros hoy. Nacimos unidos a la naturaleza pecaminosa de Adán, pero podemos convertirnos en nuevas criaturas participando en la salvación de Jesucristo. Por muy tiránico que parezca el pecado y la muerte, la gracia y la justicia de Cristo los superan con creces. El anuncio “por la obediencia de uno muchos serán constituidos justos” es la fuerza del evangelio que nos sostiene, incluso cuando tropezamos y luchamos contra el pecado día tras día.

Así, el pastor David Jang, a través de Romanos 5:12-21, explica de forma directa y contundente el principio básico de nuestra salvación: la representación y la solidaridad, la imputación del pecado y la imputación de la justicia. La cuestión que se nos plantea hoy es si permaneceremos bajo nuestro antiguo representante, Adán, o nos uniremos a nuestro nuevo representante, Jesucristo. De ello depende la continuación del pecado y de la muerte o la inauguración de la justicia y de la vida. Cuando permanecemos en Cristo, ocurre el milagro de la “gracia sobreabundante donde abundó el pecado”. El pastor David Jang afirma con énfasis que esta realidad es el poder del evangelio y el auténtico mensaje de esperanza que la Iglesia está llamada a proclamar.

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